La complicité n'a aucun fondement. Même la police n'y croyait pas
Je vois que la police remonte dans votre estime !, en fait, pour ne pas ‘réveiller’ le scandale du trafic des stocks des années précédentes elle tient à son acte isolé…
Ce n’est pas Seznec qui a falsifié la carte, bien incapable, vu son état émotionnel au point de confondre Dreux et Houdan, non, le(s) complice(s) avait(ent) la nuit pour le faire, et la matinée, et le savoir faire, et le matériel…., avec quel succès !!, de véritables pieds nickelés !!…
Seznec, par je ne sais quel prodige a réussi à convaincre Quéméneur de changer de banque, sûrement que le conseiller était connu à la banque de France….
Les policiers ont montré la photo de Pierre Quémeneur à Bègue parce que c’était leur boulot, de toute façon, l’autre pas con (et honnête !) a pu la voir et la revoir étalée à la une des journaux pendant des mois….
Je n’attacherais pas plus d’importance que cela au témoignage de Sacré Léon si au fil des ans il n’avait pas pris une dimension étonnante, je parle évidemment de la première partie du récit, il nous faudra attendre Rouz et Penaud pour en découvrir la suite …. En effet, dans les grandes messes ‘révisionnistes’, les déclarations du garagiste de Mautauban ont plusieurs fonctions :
-Elles servent à confirmer l’importance du rôle de Bonny dans l’enquête, il serait intervenu auprès de Vidal (sur le point de libérer le morlaisien !) pour disposer d’un délai et, de là, la découverte de la machine…..
-Elles servent à faire le lien entre Bonny et Gherdy ?!! Là c’est du recyclage !! à l’origine il s’agissait de mouiller François Le Her !! (vilain procédé, j’ai honte pour les défenseurs réduits à utiliser de si bas expédients !!).
La personnalité du témoin semble sujette à caution…, adepte du complot permanent et des persécutions policières, il trouve, là, un terreau fertile à son délire. En 1948, il témoigne de faits vieux de 25 ans et abondamment étalés dans la presse (lui comme vous et moi se passionne pour cette affaire), on note une actualisation de son récit quant-on se rappelle que Bonny et Le Her nous ont fait faux bond peu de temps avant ! En 1954, il en va tout autrement, il parle d’évènements survenus 5 ans auparavant ! Il a trouvé une maison et la famille Seznec-Le Her s’installe dans le Tarn et Garonne et là il les fréquente, on lui promet une voiture neuve, un pourcentage sur les millions à venir, il assiste au défilé des enfants venus dire tout le bien qu’ils pensent de leur père et à la fameuse scène des pépites d’or….
Ces épisodes racontés, plutôt contraire à son mode de pensée, sentent le vécu. A l’occasion de cette déposition il sera beaucoup moins affirmatif sur celle de 1948, à croire que Claude Bal a bien charger la mule….
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