De l’émission du 30 décembre, je retiens qu’à l’époque tout le monde trafiquait même le grand père du jeune homme,( c’était l’époque qui voulait cela confirma-t-il (le petit fils) dans un souffle) et que la clé de l’énigme se situe probablement dans ce milieu de petits ou gros trafiquants….
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C’est pas le tout !, mais nous avons perdu nos deux lascars, au dernières nouvelles ils sont toujours à Houdan contre la barrière. J’espère que vous n’avez pas fait votre ; l’hypothèse ‘Lamour’. Je l’ai déjà dit discuter horaires avec un cheminot…., moi, je ne ferais pas…. Aussi que jamais Seznec ne parlera d’un retour sur Dreux, ni à l’instruction, ni aux audiences…. Et imaginez la cocasserie de la démonstration : c’est six fois que le morlaisien passe Houdan, j’explique : Ils traversent la ville, y reviennent pour acheter une lampe, y mangent, y tapent la barrière, y s’en vont route de Paris, y font demi-tour, y retraversent , y vont à Dreux, y repasse, et le lendemain bye bye Houdan….. ouf ! étonnons après cela qu’il confonde Dreux et Houdan……
Alors si Quéméneur a été tué à Paris comment s’y est-il rendu ?

Le dialogue est difficile, Yargumo, surtout lorsque l’on a pas les mêmes préoccupations. Sauf improbables découvertes de documents indiscutables dans quelques dossiers tenus secrets, on ne saura jamais si Quémeneur est mort assassiné, où, quand, comment et par qui. Tout ce que l’on sait c’est qu’un homme a été désigné comme coupable et traité comme tel, sans que l’on ait même cherché à savoir s’il n’avait pas été victime d’une machination. Le problème est là et vous pourrez toujours imaginer que Quémeneur a fini dans la chaudière de Seznec, vous n’en serez pas plus avancé.

Franchement, vu l'état désastreux de la voiture, vous croyez qu'ils auraient pris le risque de retourner à Dreux, à une vingtaine de kms de Houdan, pour espérer attraper un train ?
Ne se sont ils pas dit qu'il y avait de fortes chances de crever à nouveau ? ou d'avoir le moteur en fumée ? et de d'avoir s'arrêter pour la nième fois !!

Je pense que la version de Seznec qui n'a pas été retenue par Vidal est hautement probable. Des automobilistes l'ont amené sur Paris suite à une embardée dans un fossé. Et voilà. Ca c'est crédible. Au fond, c'est presque banal.

IL y a plusieurs témoins de survie du soi disant meurtre de P Quéméneur. Certains continuent à nous faire croire qu'ils se sont tous trompés.
Je veux bien un ou deux mais pas tous. C'est trop facile.
Mais bon, quand on voit comment ils ont été traités.
Certains se sont trompés parce qu'ils portaient des lunettes, d'autres parce qu'ils avaient soi disant une moralité douteuse..
Encore une affaire où l'humanité a marché sur la tête. Et ça continue aujourd'hui..

Vous voyez que l’on peut s’entendre, je suis depuis longtemps pour la thèse ‘embardée’ ou quelque chose comme ça. Nous avons le témoignage Dectot : c’est sûrement pas Seznec qu’il a vu avec les phares qui donnaient à plein. Seznec, dans ce scénario, n’aurait pas conduit son ami dans un traquenard, en effet comment expliquer dans ce cas l’invraisemblable méprise entre Dreux et Houdan, il se serait ménagé un alibi plus consistant ; je crois plus à un effet de surprise. Maintenant reste à déterminer si la ‘rencontre’ les suivait depuis la Bretagne ou si elle les attendait venant de Paris, n’oublions pas la piste de Lilie Langellier.
Je ne crois pas à la chaudière, j’imagine mal notre héros piquer un roupillon chez Nourrisson avec le cadavre sur la banquette. Il aura probablement brûlé des vêtements à son retour…..
Je ne crois pas qu’il en ait parlé à Vidal ; l’autre lui aurait dit : « je ne vous croit pas » et Seznec aurait laissé tomber…, invraisemblable !.., au procès si mal engagé n’en aurait-il pas parler ?…, il jouait sa tête !!…. C’est quelques jours avant sa mort qu’il confesse cet épisode à Marestet et non pas à Bal qui pourtant fait feu de tout bois… Il en avait peut-être marre de tout ce pataquès, envie de partir en paix d’ou cette demi-confession (ou un dernier pied de nez)…
Langlois nous raconte l’épisode de l’édification de la demande de révision de 1948 ou l’on sent un Seznec plus ballotté que convaincu, un Seznec qui aurait enfilé un costard trop grand, d’où l’avocat tenait-il cet ambiance ? C’est vrai qu’il ne croit pas à la thèse ‘Plouviro’.

Des témoignages de survie, à mon sens seuls sont recevables celui de Danguy et celui et Le Her, les autres arrivent bien tard et puis il y a l’activisme de Marie Jeanne… , reste le bureau de poste…. Nous avons le carnet modifié à partir de ce jour et cela c’est plutôt mauvais signe pour Quéméneur , je crois que la page du 26 aurait été arrachée !…, un sursis de quelques heures ?

Dreux, Houdan ou autre lieu ?
Cette question du lieu de séparation entre nos deux compères a fait couler beaucoup d'encre. Les témoignages des cheminots de la gare d'Houdan sont sujet à caution (pression de l'équipe Vidal). Il n'est pas impossible que la cadillac se soit aventurée dans la banlieue de Paris : Trappes, Versailles... il devenait alors facile de prendre un taxi pour rejoindre Paris. N'oublions pas qu'une interrogation demeure sur la consommation de carburant. Pourquoi Seznec se serait tu ? Crainte de devoir expliquer laborieusement le fait d'avoir fait demi-tour si près du but ? Pourquoi effectivement ce revirement ? Pressentiment d'une "embrouille" mal maitrisée ? Engueulade sévère des deux compères ? La piste Lamorlaye ne me convainc pas, je pense que l'employé des postes Bégué n'a pas eu la berlue : il a bien vu quelqu'un lui demander le pli en provenance de Pont l'Abbé, cette personne ne pouvait être que P. Quéméner ou une personne possédant ses papiers et lui ressemblant. D'une certaine manière, J. Pouliquen accrédite le déplacement de son beau-frère au bureau de poste - en effet, dans son rapport (livre de Rouz) il insiste tant sur "l'incompétence" du postier, qu'on a bien du mal à le suivre dans sa démonstration et qu'on est plutôt convaicu du contraire. Or, c'est un point essentiel : si c'est P. Quéméner, il n'y a pas d'affaire Seznec.

On est encore d’accord, je vois que nous finissons ‘bien’ l’année . Sur le bureau de poste effectivement je pense que nous sommes devant un os. C’est évidemment t le 26, c’est la réponse de Bègue à Pouliquen le 12. Il nous est dit que le matin son collègue avait déjà dit que le pli avait été réclamé, il devait bien exister un registre pour le renseigner ainsi. Notons que cette lettre avait déjà une histoire dans ce bureau, outre le fait qu’elle avait été réclamée deux fois, le receveur avait prévenu le notaire qu’elle était toujours en souffrance et lui-même avait télégraphié pour faire opposition (j’écris cela de mémoire…). Moi je suis pour un complice muni de la carte d’identité falsifiée, était-ce suffisant pour se rendre au guichet d’une banque où Quéméneur n’était pas connu pour l’encaisser ? ….
Or,c'est un point essentiel : si c'est P. Quéméner, il n'y a pas d'affaire Seznec. Certes il n’y a pas meurtre !…, mais il reste toute la convention des faux et là !…, aie !…, aie !

J’ai déjà donné mon point de vue en ce qui concerne la lettre chargée du bureau de poste bd Malesherbes. Je le redonne pour le cas où on l’aurait oublié. Je suis aussi persuadé que cette lettre a bien été réclamée le samedi 26 mai. Mais par Quémeneur lui-même. Logiquement, Quémeneur aurait dû se douter que cette lettre avait peu de chance d’être arrivée, étant donné le changement de banque demandé par télégramme depuis Rennes le 24 à 9 h du soir. Peut-être tente-t-il quand même sa chance, quitte à revenir le lundi . . . Mais je pense aussi que la réclamation de cette lettre, le jour où elle ne pouvait être là, fait partie d’un plan. Quémeneur a quitté Seznec la veille au soir, à Dreux ou Houdan, peu importe. Il lui a dit descendre à l’hôtel de Normandie, où on ne trouvera pas trace de son passage. Il ne sait pas que Seznec, si près de Paris, a rebroussé chemin. Sa demande au bureau de poste était peut-être destinée à prouver le moment venu, que Seznec avait tenté de s’approprier le chèque. Ceci expliquerait le changement de date, le 2 juin au lieu du 26 mai, du témoignage de Bégué afin de faire coïncider la démarche avec le jour où Seznec se trouvait effectivement à Paris. Quoi qu’il en soit, cette histoire de chèque et de changement de banque est incompréhensible et Seznec y est tout à fait étranger. Pourquoi Quémeneur demande-t-il à son beau-frère, qu’il avait la possibilité de voir avant son départ et de revoir le 28 au mariage de sa filleule, de lui faire parvenir ce chèque à Paris ? Qui peut me fournir une explication logique ? Le besoin d’argent afin de verser une caution au représentant de la Chambre de Commerce Américaine pour obtenir le contrat ne se justifie même pas. Il est impensable que les deux compères aient à la fois à acheter les véhicules et verser une caution. Quelle belle affaire ce serait en vérité ! Je pense que tout le monde conviendra du fait que le comportement de Quémeneur, dans les jours qui précèdent le voyage à Paris, est tout à fait déconcertant. Julien Legrand l’avait remarqué bien avant moi, puisqu’il suggérait à Jules Jestin que Quémeneur était peut-être interné dans un hôpital psychiatrique !

Je vous souhaite de bien terminer l’année et vous présente mes vœux pour 2008.

P.S. Juste un mot concernant le témoignage de Dectot. Moi j’y crois. La description coïncide, y compris l’accent étranger à la région, la situation aussi, une nouvelle panne. Le seul détail qui peut surprendre est l’éblouissement des phares. Mais il faut aussi tenir compte du fait que dans une nuit noire, le bout incandescent d’une cigarette n’a pas la même intensité qu’en plein jour. C’est donc une question de relativité.

Ackermann propose une affaire de courses rapportant 12% par mois !…, c’est maigre
Quelqu’un retrouve Bollon, celui de l’annonce ; il lui parle de tout ce trafic et lui dit : avec 30000 frs on pouvait devenir millionnaire en quelques semaines et de citer tel ou tels ayant fait fortune dans ces années dans l’automobile, des taxis devenus industriels ou concessionnaires …. Je vérifierais je crois que c’est Bal qui raconte cela …. Je crois que nous tenons notre piste. Plouviro, plus qu’une fausse piste et une piste de diversion…. Vous êtes vous renseignez sur Omar Bradley ?…, décevant il avait une trentaine d’années et avait fait la guerre à la frontière Mexicaine, était-il à Brest ou à Paris en 1923 ? sa famille était-elle influente ? Il est tout à fait probable que des américains soient mouillés dans ce marigot…..Ackermann n’était-il pas un ancien des services secret ? savez-vous ce qu’est ‘le service des touches ?… Bon on verra cela l'année prochaine…..

Seznec faussaire ? ... p'tét ben oui, p'tét ben non.
Monsieur Yargumo, il y a un fossé qui vous sépare de vos contradicteurs, hélas ! Vous, vous connaissez la fin de l'histoire : G. Seznec est un faussaire et donc méritant, par malchance, la Cour d'Assises. Fort de votre certitude, vous simplifiez ou compliquez à loisir le déroulement de l'histoire afin de faire "raccord" avec cette conviction inébranlable. En quelque sorte, pour vous, la fin justifie les moyens. En ce qui concerne vos détracteurs dont je suis, il n'y a que doute, pour chacun l'impression que les choses se sont déroulées d'une certaine manière, mais aucune affirmation et emploi du conditionnel. Il y aurait eu unanimité des experts sur les faux, peut-être auriez-vous pu caresser l'espoir de nous convaincre de quelque chose, mais, dommage pour vous, on en est loin. Donc, si G. Seznec est un faussaire, à la fois le plus malin et le plus idiot de l'histoire judiciaire, au travail : prouvez-le. Autre job pour les semaines à venir : répondre vous-même aux questions que vous posez, on gagnera du temps. Meilleurs vœux - bloavez mad - à tous et rendez-vous à l'année prochaine.

je vous souhaite egalement, bien qu'avec un peu d'avance, mes meilleurs voeux à tous , pour 2008...
je vous espere en bonne santé, toujours passionnés et affublés des meilleures pensées.

amitiés à tous

Meilleurs voeux également à toutes et à tous. En espérant que cette affaire ne tombe pas définitivement dans l'oubli...