Le Her... suite
Yargumo, vous retombez dans vos travers qui irritent et fatiguent vos détracteurs. Vous affirmez des choses fausses et vous nous tenez des raisonnements en partant de la fin. Concernant votre recherche de rues : Le Her laisse entendre qu'il habite le XVe fin mai 1923 et le XIXe fin janvier 1924 - pour un renseignement très précis, je vous conseille d'écrire à son fils. Concernant son établissement de Plomodiern en 1922, vous avez 83 ans de retard, le procès de 1924 et les articles autour du procès nous en apprennent autant que Bernez Rouz. Concernant votre raisonnement "F. Le Her/faussaire", et complicité Seznec, Ackerman, Bonny... c'est, je pense, lui donner bien plus d'importance qu'il en a vraiment eu. Pour moi, le témoignage (faux, c'est mont sentiment) de F. Le Her est très intéressant dans le sens où il a fait réagir J. Pouliquen d'une façon précipitée et anormale qui laisse néanmoins de marbre les fins limiers de la Sûreté. François Le Her et Pierre Quéméner, deux bavards, auraient discuté assez longuement en breton dans le tram ; à aucun moment, dans le long courrier que Le Her adresse au juge Campion, il ne dit mot des propos qu'ils auraient échangés - à trop insister, son témoignage devient peu crédible, mais cette rencontre aurait pu se produire, c'est du moins ce que devait penser Jean Pouliquen. Sinon, je veux bien qu'on m'explique les motifs de sa réaction rapide et démesurée, son dossier de moralité sur F. Le Her pouvait attendre, il n'en aurait été que plus étoffé et sérieux. Pour moi, c'est un des points les plus curieux de cette affaire.
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