Il faut remarquer que Seznec ce 3 juin descend du train de nuit. Il vient de passer deux jours à Paris. Il avait reconnu très vite son séjour du premier mais il en a mis une vingtaine à admettre sa présence dans la capitale le 2 juin...
C'est a son arrivée à Creach-Joly qu'il perd pied un instant, suite à la découverte du message dissimulé dans sa doublure de sa veste et à un sentiment d'abandon quant-il constate l'absence de ses avocats (la peur, aussi, de retrouver Morlaix(*), peut-être?). C'est à ce moment que devant l'évidence et les témoignages il avoue être resté à Paris le 2 à 'des fonctionnaires' pour preuve, aurait-il dit: "j'ai rencontré mon voisin de la rue de Brest (Alphonse) et je lui ai dit que je revenais de Paris". Le 'copain de la rue de Brest' était-il du voyage de Trégastel?
C'est la seule fois que le nom de Kerné est évoqué dans cette affaire, (sans qu'il ne soit nommé).
Tout Morlaix s'attend à une ou plusieurs arrestations dans l'entourage de Seznec, elles ne viendront jamais. L'ami Alphonse sera entendu discrètement par Vidal et dira qu'il était malade à Chelles sans que la presse ne relate cette convocation.
*Ah le choix de Morlaix .... Il y a tant à dire.
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