La question n’est pas de savoir si Seznec était un type bien mais s’il est vraiment coupable de tout ce dont on l’accuse.
Ce n’était certainement pas un honnête homme mais ma conviction est qu’il est tombé sur plus fort que lui.
Si les choses se sont déroulées comme le réquisitoire l’a retenu alors c’était vraiment de la stupidité de la part de Seznec et du suicide.
S’il a, comme je le pense et quels que soient ses torts, été victime d’une machiavélique machination, alors c’est du grand art et le crime parfait (sauf qu’un des jurés n’a pas compris le sens du mot préméditation).
Si Seznec n’a pas réalisé les fausses promesses de vente, ceux qui les ont faites ont fait en sorte que le faux soit évident et dans ce cas tout se tient : l’achat de la machine à écrire, la découverte de la valise puis de la machine …
Seznec avait-il les dollars ? les avait-il eu, les avait-il encore ? Quéméneur, semble-t-il, y croyait.
Seznec n’avait que des dettes, c’est sûr. C’est la raison pour laquelle Quéméneur a inventé cette histoire de trafic de voitures dans lequel ils devaient, tous deux, gagner beaucoup d’argent. (je me suis longuement exprimé sur ce sujet dans le passé et mes messages sont toujours consultables sur le forum).
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