En relisant un post de Jean-Pierre, je voyais un élément que je n'avais plus en tête - Quéméneur avait un découvert à la banque
Par conséquent, le 24 mai ce n'est pas seulement que
Quéméneur n'avait pas de prêt,
ni n'avait le chèque de Pouliquen expédié,
il devait un somme importante.
A cela s'ajoute qu'il n'avait pas montré d'intention de vendre Traou-Nez à Uhl, dont l'offre était la plus proche dans le temps par rapport à la promesse de vente et s'élevait à un montant supérieur de beaucoup à 100.000 frs
Rien de bien concret ne vient à l'appui de la fameuse phrase : " Bientôt, mon vieux, nous allons rouler sur l'or ". On a toujours voulu voir là un propos qui se rapportait aux Cadillac. Le sens peut aussi bien en être très différent
J'en reviens à flirter avec l'idée que Quéméneur a pu décider de disparaître volontairement - pour une raison bien précise où l'escroquerie n'a pu avoir au mieux qu'un rôle secondaire en tant que moyen. Il n'est pas question de Quéméneur partant parce qu'il doit de l'argent comme on pourrait le supposer d'après ce que je viens d'écrire. Fuir pour ne pas payer n'a pas beaucoup de sens.
Je parle de quelque chose de déterminant qui explique
qu'il avait une attitude bizarre dans les jours précédant le voyage en Cadillac
qu'il ne se préoccupa pas de vendre sa propriété alors qu'il avait reçu des offres sérieuses
qu'il ne cherchait pas à faire des affaires dans la vente de voitures
qu'il décida de monter à Paris avec Seznec
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