Citation :
Du verbiage, toujours du verbiage. Rien de concret. Rien qui ne puisse lever le moindre doute sur la culpabilité du criminel Ranucci.
Du verbiage, du verbiage. Rien de concret qui puisse infirmer que les enquêteurs ont maquillé un PV et fabriqué un autre faux PV comme le confirme la cour de cassation réunie en commission de révision lors de son rejet de la troisième demande de révision.
Rien de concret qui puisse infirmer l'hypothèse fort sérieuse qu'un homme vêtu d'un pull over rouge, qui a, selon des PV parfaitement officiels, agressé deux gamines et tenté d'enlever un gamin quelques jours plus tôt, se soit trouvé sur les lieux à ce moment, comme l'indique la découverte dudit pull, parfaitement identifiable et spécial, dans la champignonnière où séjourna la voiture de Ranucci.
Rien de concret qui puisse infirmer l'hypothèse probable que le ravisseur de Marie Dolorès, qui ne portait pas de lunettes, qui avait un accent Marseillais, portait des cheveux noirs et n'était donc pas Ranucci, puisqu'ainsi Jean rambla ne l'a pas reconnu, ait atteint la Pomme à 11h30, ait emprunté le clos de la Doria et ainsi rendu sa voiture invisible depuis la RN8bis, qu'il ait poursuivi l'enfant jusqu'à la RN8bis et qu'il l'ait rattrapé sur le talus après qu'elle eut dans sa fuite perdu sa chaussure, l'ait tué.
Rien de concret pour expliquer les variations et les incohérences du témoignage Aubert, vraisemblablement suborné par les enquêteurs...
Etc etc... Le "criminel" Ranucci, a donc tout autant une gueule d'innocent, jusqu'à preuve du contraire.