Sophie
Citation :
Vous n'avez rien compris à ce forum. Il ne s'agit pas de prouver ici la culpabilité ou l'innocence de Christian Ranucci, mais de savoir s'il a été justement ou injustement condamné. Apporter des éléments dans un sens ou un autre, là est le but de ce site, et d'ailleurs le titre même de ces pages le rappellent "Dossier Ranucci : peut-on douter ?". La discussion doit tourner autour de cette question.
Il me semble que d'essayer de répondre à la question : est-il oui ou non coupable permettrait de savoir s'il a été condamné justement ou injustement.........., malgré un dossier que tout le monde, ou presque, s'accorde à qualifier de pourri.
La vérité judiciaire, au sortir du procès (et après la condamnation), n'est pas satisfaisante, le doute s'est insinué, puis a grossi très vite, à tel point que l'innocence est une certitude pour beaucoup. Ils ont leurs arguments et certains sont recevables : la non-reconnaissance du suspect à Ste Agnès par les deux seuls témoins, le témoignage fluctuant des Aubert …, des PV contradictoires concernant la découverte du couteau, un rajout de la mention
'pantalon de couleur sombre' sur un autre PV etc. …, ça fait beaucoup.
Les principales pièces à conviction sont contestées : Le plan d'abord qualifié de gribouillis est aujourd'hui reconnu copie presque trop conforme, les tâches de sang sur le pantalon, quelques gouttelettes disait-on alors, sont redevenues ce qu'elles ont toujours été, d'importantes tâches d'imposition.
Et puis évidemment les aveux ont été extorqués.......
Ces dernières semaines nous avons fait de réelles avancées, nous pouvons affirmer maintenant qu'il y a peu de chance pour que le suspect ait croisé ce midi-là et à cet endroit là un tueur en pleine besogne, tout heureux de trouver-là au bord de la route un jeune homme accidenté et choqué pour lui refiler son forfait.
L'évanouissement, l'amnésie dû(e) au choc ou (et)à une biture non-avérée est définitivement hors-propos, nous savons que le suspect s'est introduit dans la champignonnière pour réparer sa roue et a descendu sa voiture dans le tunnel en marche arrière, (opération qui demandait à la fois concentration et lucidité), pour une raison qui nous échappe aujourd'hui.
Reste donc, disons le mot, une machination ourdie par les policiers, eux-mêmes relayé par les magistrats ligués à la perte du jeune homme. Était-ce pour protéger un des leurs ou juste dans la précipitation de l'enquête dans un contexte explosif ?.........
Il y aurait bien une toute autre lecture pour expliquer
'la pourriture' de ce dossier, nous avons des indices, mais je vois bien, qu'ici, bien peu sont disposés à explorer tout le spectre de cette affaire, confortablement installés dans le statu-quo.