Citation :
A part ça, quelques petites remarques sur les "explications" de Bouladou :
• Quand on parle des aveux qui auraient été "dictés" à Ranucci, il écrit : "Si l'on croit cette thèse débile." Comment peut-on oser écrire ça, je me demande. Cette thèse débile a été vérifiée combien de fois au cour, disons, des 30 dernières années, Gérard ? Lire une phrase pareille me donne vraiment des haut-le-coeur.
• Il écrit un peu plus loin : "L'importance des taches ne correspond pas à un saignement de nez." C'est une affirmation. C'est sérieux, d'affirmer ça ? Je veux dire, quelqu'un qui écrit le livre qui dit enfin toute la vérité, sérieusement, "scientifiquement", peut-il affirmer ça avec autant de décontraction et de naturel ? Vous demandiez qu'on vous cite des mensonges sur ce site : ce n'en est pas un, mais pas loin... Dans le principe, c'en est un. D'une part, vous les avez vues, les taches ? D'autres part, vous avez étudié les saignements de nez, pour savoir avec tant de certitude si l'importance de telle tache correspond ou non à un saignement de nez ? Donc : vous affirmez des choses sans savoir.
(A propos d'importance : la phrase de Vuillet est loin d'être claire. "D'importantes traces d'apposition". Pour vous, Gérard, ça veut dire "de grosses traces", genre carotide tranchée. Mais cela peut aussi vouloir dire : "Pas minuscules." Importantes par rapport à quoi ? Importantes, cela peut vouloir dire de la taille d'une tête de punaise, ou de la taille d'une (ex) pièce de 5 francs. On ne sait pas. Ne faites pas comme si c'était, "de toute évidence", les traces d'un carnage.
• Je ne sais pas si vous avez déjà eu du sang sur les mains (et je ne ferai ici aucune allusion à votre ancien métier...), mais moi oui (pas plus tard que la semaine dernière : mon fils s'est explosé le nez lors d'une dramatique chute en trottinette) : ça ne part pas en coupant des branches. (Bon, je n'ai pas coupé de branches après que mon fils est tombé en trottinette, d'accord, mais ce que je veux dire c'est que quand je suis rentré à la maison, quatre heures plus tard, après avoir pourtant fait tout un tas de trucs, j'en avais encore pas mal sur les doigts et les paumes. Alors bien sûr, Ranucci a pu les rincer dans une flaque, comme vous dites, mais dans ce cas-là, ne faites pas semblant de croire que c'est en coupant des branches qu'il a tout effacé.)
• Toutes les empreintes sur le manche seraient parties par simple frottement lors de la pénétration dans le fumier. Je ne suis pas spécialiste en effacement d'empreintes, mais il devait être sacrément dense, le fumier... (Au fait, observer à la loupe, c'est suffisant pour trouver des empreintes ? On ne met pas un peu de poudre ou je ne sais quoi, d'habitude ? Ils ne se sont pas foulés...)
Pour ce qui est du rapport du légiste, il serait qd même bien qu'on en ait enfin le contenu précis.
Je n'ose pas imaginer un rapport ne contenant que des phrases sujettes à interprétation ("importantes", ca veut tout et rien dire), il doit bien y avoir des chiffres tout de même ! Des photos également. Une estimation de la quantité en litre ou ml du sang présent sur le pantalon, la taille en cm des taches, etc. Ca me semble élémentaire..
Pour ce qui est du couteau dans la tourbe.
Est ce que la tourbe n'est pas un milieu en "gestation", dans le sens où la matière est en phase de dégradation, comme un tas de fumier ?
C'est une hypothèse mais ds mon idée, puisque ce tas de tourbe doit servir à faire pousser des champignons (c'est bien ca ?), c'est comme celà que je le vois.
Pr un exemple : tondez votre pelouse, faites un tas de l'herbe. Revenez le lendemain et mettez votre main ds le tas, c'est chaud (très chaud même), la matière a fermenté et se dégrade jusqu'à devenir un terreau. J'imagine qu'en plongeant un couteau ensanglanté dedans, au bout d'un certain temps, on ne trouvera quasiment plus rien, idem pr d'éventuelles traces d'empreintes..
Ca n'a rien de scientifique ce que j'écris bien sur, mais une petite "expérience" confirmerait ou infirmerait ceci (sous réserves que ce tas de tourbe soit bien de la matière organique en décomposition).