Nous sommes le 16 juin 2024, 19:10

Heures au format UTC+02:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [310 messages ]  Aller à la pagePrécédente15678921Suivante
Auteur Message
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 10:04 
Hors ligne
autres

Enregistré le :23 mai 2004, 10:57
Messages :443
Bon, une portière de voiture, ça se bloque et ça se débloque. Il est sûr qu'elle a été bloquée à un moment (Rahou et Guazzone, qu'en disent-ils? ils ont bien dû voir si Ranucci était monté à droite ou à gauche pour sortir de la champignonnière, non ? ça se remarque), sinon pourquoi en aurait-on autant parlé, pourquoi serait-on allé inventer ça et pas autre chose ?, et, d'un autre côté, pour ne pas mettre Gérard en colère, on peut supposer que les témoins qu'il a interrogés disent vrai, c'est-à-dire qu'elle n'était pas bloquée dans le box, mais qu'y a-t-il de si mystérieux et contradictoire là-dedans ? Il suffit qu'à un moment ou un autre quelqu'un ait tiré plus fort, deux personnes peut-être, que ce soit Ranucci, le journaliste, quelqu'un de la police ou le fils du pape, et voilà, ça l'a débloquée. Les portières ne sont pas bloquées ad vitam eternam. Le reste non plus, d'ailleurs.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 10:14 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
P.S GIHEL qui ne se fatigue pas beaucoup à enquêter mais se contente de tout critiquer me reproche de ne pas avoir interrogé Mme THORAKDJIAN la greffière de DI MARINO. Je ne l'ai pas retrouvée malgré de nombreuses recherches.
Alors je compte sur GIHEL qui sait tout pour me donner son adresse.

Oui, je passe à la moulinette les informations que vous nous donnez bien aimablement parce que je considère que cela fait partie d'un travail à faire. On ne peut pas se contenter d'enregistrer des témoignages en disant que les gens sont très difficiles à retrouver, ce qui est vrai par ailleurs.

Une fois qu'on les a dans les mains, on fait un travail avec eux pour savoir ce qui est possible, pas possible...

Là, vous faites le chemin inverse : il faut démontrer que la portière n'était pas bloquée, donc je vais demander aux policiers chargés de l'enquête s'ils s'en souviennent. Mais le problème, c'est qu'ils ne sont pas impartiaux dans cette affaire puisqu'ils sont impliqués.

Alors ce que vous dites ne répond qu'en partie aux questions.
Puisque vous nous dites en quelque sorte que la portière n'a jamais été bloquée. Même quand on la ramène à Marseille donc, elle n'est pas bloquée.


Vous nous dites : c'est un processus psychologique qui a conduit Ranucci lors de ses aveux à dire que la portière était bloquée.

Je me contenterai de poser deux problèmes :
Comment se fait-il que l'inspecteur Porte peut noter dans des aveux qui sont la pièce maîtresse de l'accusation quelque chose de totalement faux et qui viendrait de nulle part.
"La portière est bloquée après l'accident", si c'est faux, pourquoi les policiers viennent-ils à le recopier ? On arrête d'écrire dans ces cas là et on corige, ce qu'ils font d'ailleurs en s'apercevant qu'il est en train de raconter qu'elle était bloquée AVANT l'accident : "pardon je me trompe, ce n'est qu'après l'accident qu'elle a été bloquée" lui font-ils dire de mémoire.

Dire qu'elle n'a jamais été bloquée me semble tout de même très difficile, ce n'est pas quelque chose que l'on invente. Ou alors il faudrait expliquer le processus psychologique de Porte lui-même qui l'entraîne à écrire des choses fausses sous la dictée de Ranucci et ne pas les corriger.


Pour Arduin, quelle question faut-il lui poser, une fois qu'il dit qu'il ne se souvient de la gymnastique à faire pour entrer dans la voiture ?

Evidemment quelle place il occupait. Si ce n'est pas lui qui conduit, il n'a pas eu besoin de faire de la gymnastique. Si c'est Innocenzi, on ne saura pas, mais si c'est Chardon, il fallait lui demander : vous vous souvenez de la gymnastique qu'il fallait faire pour entrer dans la voiture quand vous la conduisiez avec Mme Mathon ? Ce n'est pas dans votre interview malheureusement. S'ils étaient trois, il y a une autre gymnastique pour aller à l'arrière puisqu'il est ridiculement petit dans un coupé. Chardon, s'il était à l'arrière devrait s'en souvenir.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 10:23 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
Bon, une portière de voiture, ça se bloque et ça se débloque. Il est sûr qu'elle a été bloquée à un moment (Rahou et Guazzone, qu'en disent-ils? ils ont bien dû voir si Ranucci était monté à droite ou à gauche pour sortir de la champignonnière, non ? ça se remarque), sinon pourquoi en aurait-on autant parlé, pourquoi serait-on allé inventer ça et pas autre chose ?, et, d'un autre côté, pour ne pas mettre Gérard en colère, on peut supposer que les témoins qu'il a interrogés disent vrai, c'est-à-dire qu'elle n'était pas bloquée dans le box, mais qu'y a-t-il de si mystérieux et contradictoire là-dedans ? Il suffit qu'à un moment ou un autre quelqu'un ait tiré plus fort, deux personnes peut-être, que ce soit Ranucci, le journaliste, quelqu'un de la police ou le fils du pape, et voilà, ça l'a débloquée. Les portières ne sont pas bloquées ad vitam eternam. Le reste non plus, d'ailleurs.
Le problème, c'est que si la portière n'était pas bloquée, ou même s'était débloquée, vu la teneur et la fragilité par ailleurs du témoignage Aubert, les policiers se seraient empressé de le noter dans un PV, ou la juge dépêcher une commission rogatoire pour ce faire.

"Constatons qu'à ce jour la portière n'est pas bloquée et qu'elle s'ouvre, même difficilement." et vous aviez un argument énorme pour faire tenir le témoignage Aubert qui a été très malmené lors du procès par les avocats de la défense.

Or cela n'existe pas. Et quand on regarde la photo de Nice Matin, on comprend pourquoi. C'est l'arrière surtout qui est enfoncé, mais la portière est enfoncée sous la serrure et on voit un peu que le bloc de la serrure a été déplacé vers l'extérieur et que la porte est totalement gauchie. Non seulement elle ne s'ouvre plus, mais le haut de la porte ne s'emboite plus dans le cadre non plus.

On voit bien l'interstice.

La question pour moi c'est : si la portière n'a jamais été bloquée : qui a été inventer cela et à quel moment ? On a un élément : Ranucci dans ses aveux, c'est écrit. Si ce n'est pas vrai, on se dit qu'il a une sacrée imagination. Et à ce moment là qu'est-ce que cela lui rapportait de dire que la portière était bloquée quand elle ne l'était pas ?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 10:50 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
"Il aurait déclaré à l'occasion du tournage TV "de toute façon on le fera ps sortir de terre...", que signifie cette phrase, puisqu'il aurait pu dire " Ranucci a emmené et tué ma soeur, c'est une affaire terminée..." Mais ce n'est pas ce qu'il a dit.
Je vais donc dès que je l'aurai reçu lire l'argumentation de Gérard Bouladou... "

À mon avis, si l'on considère que la parole est toujours l'expression d'un désir, il est en train de parler de l'affaire présente tout autant que de sa soeur et de Ranucci et pour moi je ressens combien il a confondu toutes ces choses dans sa tête.

Sans qu'on puisse aller beaucoup plus loin, il est possible qu'il ait existé un conflit avec son père à ce sujet parce qu'on est dans un paradoxe ingérable pour un enfant de six ou de huit ans : on tue sa soeur, il la voit disparaître et on se réjouit de la disparition du coupable.
On sait depuis le Comte de Monte-Cristo que l'esprit de vengeance est très difficile à tenir, Edmond Dantes se rend compte de quoi à la fin ? Qu'il est toujours seul et que le temps a passé qui a fait mieux encore que sa petite action, la fin de Dumas est très amère.

C'est d'ailleurs pour cela que l'Etat doit affirmer avec force qu'en tant qu'institution il ne tue pas. Vous êtes capable de tuer, nous non. C'est notre différence avec vous.

Mais là dans sa tête, comment voulez-vous que tout ne se mélange pas : quelle différence un gamin de huit ans peut-il faire entre quelqu'un qui dans le même temps se réjouit de la mort d'un homme et pleure la mort d'une enfant ?

C'est ce qui est regrettable dans cette affaire, c'est qu'il aurait fallu qu'il puisse en parler et que l'on puisse se préoccuper de sa place, il a été projeté avec violence dans cette affaire.
Et puis, voila que se rajoute une troisième chose : si le coupable était innnocent ! Et il ramène de l'école un bouquin qui reprend le pull over rouge. Il aurait fallu peut-être pouvoir lui en parler, de remettre les choses à leur place, de lui dire que son père pouvait à la place où il était prendre la position qu'il prenait, que c'était fantasmatique, que de lui-même il n'aurait pas fait cela. Mais bon, c'est trop tard.

Car cela veut dire qu'on s'est réjoui à tort, qu'on a donné tort à son père. Ouh lala Ouh lala. Visiblement, il n'a pas pu le gérer.

Gérard nous dit, c'est de notre faute, on n'a qu'a ne jamais se poser de question sur les enquêtes de police, comme cela tout est clair, il n'y aurait pas eu de doute et il n'aurait pas commis l'irréparable.

Déjà, on ne peut rien en savoir. Et puis ce n'est peut-être pas cela le problème. Le problème premier c'est la peine de mort.
Se donner le droit de tuer, c'est reconnaître aux autres un droit de le faire aussi.

Israël se serait grandie à ne pas exécuter Eichmann : vous avez commis le pire du pire du pire. On ne peut pas faire pire que ce que vous avez fait. Nous, on n'est pas comme vous, on ne le fera pas. On vous punira certes, mais on ne touchera pas à votre vie. Certes vous ne valez rien moralement, mais votre vie en tant que telle n'a pas de prix, qui que vous soyez, quoi que vous ayez fait.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 18:05 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
je me pose une question à la vue de la voiture. Je n'ai malheureusement pas de photo très précise à ce sujet.
Est-ce que les dégats occasionnés par l'accident sont compatible avec la déclaration de CR qui dit avoir dû s'arrêter pour déplacer la tôle qui frottait contre un pneu (l'avant ou l'arrière ?)
Merci à ceux qui ont des photos de la voiture d'apporter des précisions sur ce point.
Toute l'aile est enfoncée, oui quand on voit les photos, il est clair que la carosserie pouvait frotter contre la roue.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 18:46 
Hors ligne
autres

Enregistré le :23 mai 2004, 10:57
Messages :443
C'est pour ça que Ranucci s'est arrêté entre la Pomme et la champignonnière. Pour redresser la tôle. Et voyant une voiture approcher, et ralentir, il s'est sauvé dans les buissons. C'est absolument normal, naturel, pour quelqu'un qui vient de commettre un délit de fuite. Maintenant, pourquoi a-t-on retrouvé Marie-Dolores a peu près au même endroit ? Mystère.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 19:46 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Ce n'est pas ce qu'il dit à ses avocats. Il dit j'ai parcouru quelques centaines de mètres et l'accident l'avait achevé, il s'est arrêté au bord de la route et il s'est endormi et quand il se réveille il est dans la champignonnière.

Il prétend lui qu'il n'est pas sorti de la voiture, qu'il n'a pas tenté de s'enfuir et qu'il ne s'est même pas rendu compte qu'il était suivi.

Je ne comprends pas pourquoi, si la vérité n'était pas celle-là, il ne dirait pas autre chose : oui je suis sorti de la voiture, je suis monté sur le talus pour me cacher.

Et c'était presque plus facile pour lui de se défendre, parce qu'à ce moment là, il aurait vu les Aubert de cette vue surplombante et il aurait pu affirmer de façon plus claire dès le début : ils n'ont pas pu me voir descendre, j'étais déjà dans le taillis.

Mais ce ne peut pas être Ranucci que les Aubert ont aperçu, parce que si les Aubert l'aperçoivent, alors Ranucci aussi.

Et Gérard B, pour éviter le problème, est obligé de formuler une hypothèse assez ébouriffante je dois dire, qui voudrait que pris d'un "raptus criminel" (il vaudrait mieux dire d'ailleurs raptus délirant), il n'ait plus rien vu autour de lui. Mais enfin, une voiture qui freine à quelques mètres, raptus ou pas raptus, c'est difficile à manquer.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 19:50 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Où se situe le coup du sort dans cette affaire : à un instant précis, et seulement à celui là.

Le fait que Ranucci se soit arrêté à quelques dizaines de mètres du lieu où une demi-heure ou une heure auparavant, un homme vient de tuer sauvagement une gamine.

Je persiste à dire que la seule solution qui explique le pull rouge, la voiture dans la champignonnière rentrée en marche arrière avec autant de minutie, c'est que cet homme a pris la voiture pour aller chercher quelque chose dans le tunnel, avec Ranucci sur la banquette arrière.

On ne peut pas expliquer autrement à mon avis l'enchainement des faits tels qu'ils apparaissent des constatations. Même si cela peut apparaître curieux, improbable.

Les autres solutions posent problème.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 20:29 
Citation :
C'est pour ça que Ranucci s'est arrêté entre la Pomme et la champignonnière. Pour redresser la tôle. Et voyant une voiture approcher, et ralentir, il s'est sauvé dans les buissons. C'est absolument normal, naturel, pour quelqu'un qui vient de commettre un délit de fuite. Maintenant, pourquoi a-t-on retrouvé Marie-Dolores a peu près au même endroit ? Mystère.
Et absolument absurde, sachant que la voiture, immatriculation en vue, témoigne tout autant, à découvert. Ou alors la stratégie du vol de voiture.
Mais là, pas de chance, CR n'a fait aucune déclaration, en ce sens, est rentré bien tranquille au volant de la bête jusque chez lui.

Donc, selon votre point de vue concessif envers je ne sais quelle pertinence imaginaire, CR s'arrête à hauteur du meurtre : coïncidence de lieu fâcheuse. Mais il ne s'arrête pas là : il descend du véhicule, se dirige vers l'endroit précis où on retrouvera le cadavre : il en veut.
On pourrait dire que sa main sans hésitation empoigne l'arme, dans je ne sais quel raptus de poisse inimaginable. Le fait qu'il indique où sera retrouvé cette même arme est secondaire, car ce jour là, CR a le cosmos contre lui.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 20:36 
donc, si CR descend, ça n'a aucune validité de parler d'une fuite naturelle. Car une declaration de vol aurait suivi. S'il descend, c'est qu'il y a urgence à autre chose, autre chose à cacher.
Tout comme le délit de fuite indiquait déjà ce même élément supplémentaire. La disproportion et l'absurde de cette double réaction ne s'expliquent que par cet élément supplémentaire : la présence de MDR à bord.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 20:46 
Citation :
Je ne comprends pas pourquoi, si la vérité n'était pas celle-là, il ne dirait pas autre chose : oui je suis sorti de la voiture, je suis monté sur le talus pour me cacher.
Et bien pour une raison bien simple, si on fait autre chose que de la psychologie de bazar façon Mandrake. Il y a aveu et aveu. Il y a aveu pour qu'on vous laisse tranquille, qui s'inscrit dans une logique du "foutez-moi la paix, je dirais ce que vous voulez" (ce premier type laisse la possibilité de se renier par la suite, puisqu'il colle sa logique à celle des questionneurs...)
Et il y a aveu véritable, qui est une initiative de reconstitution véritable, dans une logique souvent de rédemption (dont ne fera jamais preuve CR): on y découvre alors fréquemment des éléments insoupçonnés, qui prouvent les faits à puissance deux. C'est une logique d'acquiescement de se propre responsabilité, de participation active à la remise en ordre des choses.
Et non pas laisser place au revirement, ce qui est un demi-aveu. Place où s'engouffre sans hésiter 30 ans après quelques-uns, pour des motifs et autres...


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 20:49 
Hors ligne
autres

Enregistré le :23 mai 2004, 10:57
Messages :443
C'est là que ça cloche, Gihel. Les Aubert ont fait pas mal d'approximations, peut-être, dans leurs déclarations, mais ils ont vu une voiture arrêtée au bord de la route au moment où ils passaient, on ne peut pas mettre ça en doute. Et tu ne peux pas dire à la fois : "Ce n'est pas Ranucci qu'ils ont vu" et "l'homme qui a tué Marie-Dolorès était là une demi-heure ou une heure avant". Le type et sa voiture ne sont pas restés là une demi-heure ou une heure après le crime.
Moi je crois que c'est la 304 de CR, qu'ils ont vue. Et je crois aussi que Ranucci peut très bien ne pas se souvenir du tout de cet arrêt.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 20:59 
Hors ligne
autres

Enregistré le :23 mai 2004, 10:57
Messages :443
Tu raisonnes bizarrement, Viktor. Tu raisonnes comme si CR était, non seulement le meurtrier, mais avec en outre une étonnante faculté de détachement, de recul.
Moi je me dis : je suis à la place de Ranucci. j'ai trop picolé, j'ai grillé un stop, j'ai percuté une voiture, j'ai fui sans réfléchir. Je me rends compte que la roue frotte. Je descends, par réflexe, je regarde ce qu'il y a. Une voiture arrive, ralentit, eh bien je me sauve. Je fais sans doute une connerie, puisqu'ils vont voir ma plaque, mais c'est un réflexe. Je vois des poursuivants qui arrivent, JE ME SAUVE, bêtement. Je n'ai pas le temps de me dire "oui mais la voiture ?" – je veux juste ne pas répondre à leurs questions – et bien sûr, il me vient encore moins à l'esprit, car je ne suis pas devin, des trucs du style : "Et si jamais on m'accusait de meurtre, ensuite ?" Je me sauve, et c'est tout.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 21:06 
Citation :
Et Gérard B, pour éviter le problème, est obligé de formuler une hypothèse assez ébouriffante je dois dire, qui voudrait que pris d'un "raptus criminel" (il vaudrait mieux dire d'ailleurs raptus délirant), il n'ait plus rien vu autour de lui. Mais enfin, une voiture qui freine à quelques mètres, raptus ou pas raptus, c'est difficile à manquer.
psychologie de bazar, orientée à des fins personnelles.
Raptus délirant : aucun sens, le raptus est déjà une excroissance en acte du délire.
Le terme précis, dans le cas de violence et rage de destruction (donc assimilable à criminel) est raptus epileptique, et l'amnésie est totale.

Ce qui laisse entendre que Gérard Bouladou s'est un minimum documenté, et que vous improvisez.

Quant à l'amnésie, dans ce cas précis, elle est à remettre dans le contexte : CR en face du corps et sachant ce qui s'était passé auparavant (enlèvement) a bien du faire un rapport avec sa propre personne. Par contre, l'acte lui-même, il est possible qu'il n'ait plus le "film" en mémoire.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 avr. 2005, 21:13 
Hors ligne
autres

Enregistré le :23 mai 2004, 10:57
Messages :443
Vous ne raisonnez (Viktor, Gérard Bouladou, Gihel) qu'à partir de vos certitudes. Ce qui est le plus sûr moyen de se planter.


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [310 messages ]  Aller à la pagePrécédente15678921Suivante

Heures au format UTC+02:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 13 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com