Citation :
Ah le p'tit cachotier ... homme-vérité ne dis pas tout .
J'ai une autre manipulation comme celle là. Elle concerne le plan montré dans les émissions où apparaît Bouladou. Le plan montré n'est pas celui que l'ont connaît, celui du dossier pénal, mais celui "corrigé" que l'ont trouve dans le 2eme livre de Bouladou.
Citation :
or , en fin d'interview , Mme Aubert tient des propos qui confortent la version d'un paquet .
C'est bien comme cela que je vois les choses.
C'est bien pour cela que je pense que l'enregistrement n'est pas de juin 74, mais de bien plus tard.
Citation :
BIENVENUE AU CLUB !! relisez les déclarations du couple témoins-clé de l'affaire ( 10 juin 74 ) ... tous les 2 affirment que le fuyard et l'enfant ont sauté le caniveau .
Citation :
Comme c'est évident, et puis, tiens, cette fois les Aubert disent la vérité, géométrie variable.......
Bien sûr que non. Les Aubert n'ont pas vu de fossé. Ce jour là, le 10 juin 74, avant de faire leur déposition devant la Juge, ils ont été confrontés à Ranucci. Et c'est là, au cours de la confrontation, qu'ils vont entendre Ranucci parler d'un caniveau.
Par la suite, séparément ils vont déclaré
Pour Aline Aubert:
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J’ai vu l’homme tirer un enfant, après avoir ouvert la portière passager de la 304. L’enfant été plaquée sur l’homme, ensemble ils ont sauté le caniveau bordant la route et ont disparu dans les fourrés.
L’enfant est toujours plaqué sur l’homme et malgré cela, l’homme saute le caniveau.
Pour Alain Aubert:
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Dans ma poursuite, j’avais passé deux ou trois virages lorsque sortant de l’un de ceux-ci, j’ai vu la 304 Peugeot s’immobiliser au bord de la route. J’ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l’extérieur, tirer par le bras un enfant, l’entraîner hors du véhicule, sauter avec lui le caniveau bordant la route, grimper dans la colline dans les fourrés. L’enfant n’a pas sauté le caniveau en premier mais à la suite du conducteur de la 304 et tirée par la main de ce conducteur.
Nous voyons bien que ce que dit Mme Aubert n'a rien à voir avec ce que dit M. Aubert.
Madame la Juge, qui a pris ces dépositions ne pouvait pas ignorer que ce fossé, parce que c'est un fossé et pas un caniveau, ne pouvait, vu sa taille, être franchi, "en le sautant". Elle, quand elle est venu, le 5 juin en fin d'après-midi, elle ne l'a pas sauté, donc elle savait. Elle a bien vu aussi que le jour de la reconstitution, le policier qui "jouait le rôle de Ranucci", n'a pas sauté le fossé, mais qu'il est tout simplement descendu dedans.