possible aussi que le ton n'était pas du tout apaisé et que les Aubert l'aient fait croire histoire de ne pas se faire reprocher de ne pas etre intervenus ( d ou aussi "voix fluette")

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La justice, c'est comme la Sainte Vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe

Et revoilà le spectre de la non-assistance à personne en danger. Et bien non ! Il n'y a aucune obligation légale de mettre sa vie en danger pour sauver celle d'un autre fut-il un enfant. Les Aubert, dans le cas de connaitre le danger couru par la vie d'un enfant, n'avaient que l'obligation de le communiquer aux autorités. Ils auraient donc accompagné à Martinez porter plainte chez les gendarmes s'ils en avaient eu le soupçon. Ils ne l'ont pas fait et ont parlé par téléphone à un gendarme d'un paquet qui deviendra un enfant chez la Sureté, ce qui est largement moins stupide que de prétendre qu'ils auraient eu conscience du danger que courrait un enfant, se seraient tus, seraient rentrés chez eux, n'auraient rien dit non plus lorsque les gendarmes les ont appelés le 5 pour préciser un endroit qu'ils sont incapables de décrire, mais auraient tout déballé le 6, pris de remords ou face à une hypothétique menace de poursuites qui ne pouvaient avoir lieu.

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

pour le citoyen lambda, cette notion de non assistance à personne en danger est confuse.
On doit intervenir lorsque la vie d'une personne est en danger à condition de ne pas mettre la sienne en péril.
Dans l'affaire qui nous intéresse, il s'agit d'un enfant, la question est donc plus sensible. M Aubert a manifesté, devant M Bouladou, quelque regret de ne pas être intervenu plus promptement.
Mais a t-il vu une agression vis à vis de l'enfant ? à priori non, à posteriori, c'est une autre histoire. Les remords arrivent souvent trop tard.

Par contre, si les Aubert convaincus par la force des choses qu'ils ont assisté à un meurtre en direct, commencent à déclarer qu'ils ont réellement vu un enfant, l'appel téléphonique retranscrit dans la synthèse de la Gendarmerie qui parle du paquet devient extrêmement gênant pour eux car désormais ils prêtent le flanc aux poursuites pour ommission du devoir de communiquer ce qu'ils disent maintenant avoir vu. Sacrée allégeance aux enquêteurs qu'ils viennent de se créer tous seuls comme des grands. Tellement, qu'elle dure encore et les force à redoubler de mensonges jusqu'à nier tout contact avec la Gendarmerie.

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Aucune obligation légale non mais quand meme une gene morale qui explique la minoration dans leurs témoignages.

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Cette gêne morale que l'on comprend très bien, pouvait être en partie palliée en communiquant simplement le tout au gendarme qui a pris le téléphone. Ils disent l'avoir fait, or ils n'ont rien dit non plus quand les gendarmes, à leur tour, les ont appelés le 5. Si par malheur pour eux, par la suite, le 6 devant la Sureté, ils mentionnent un enfant, ils sont cuits. Ils l'ont fait. Peut-être par inadvertance au début, mais une fois le vin tiré, il faut le boire et ils s'en sont saoulés jusqu'à aujourd'hui. Ils n'ont jamais pu descendre du chariot emballé et l'enfant est devenu de plus en plus matériel, a commencé à parler, on a entendu sa voix fluette, on n'a jamais parlé aux gendarmes, on a dérangé, pendant son repas de midi, le commissaire Alessandra qui a envoyé les gendarmes ratisser la campagne et les Aubert sont devenus les héros de l'affaire car, grâce à eux, on aurait retrouvé le cadavre de la victime. Tout cela est faux, nous le savons maintenant.

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Ben oui ils l'ont fait et non ils ne sont pas "cuits" on le sait bien et personne ne sait comment ils ont vécu intérieurement la suite
.Beaucoup de gens ont parlé pour eux c'est sur mais eux au fond d'eux memes,vous savez ce qu'ils ont vecu?non,eux seuls partagent ce secret.

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il n'ont à garder que le lourd secret de n'avoir jamais vu d'enfant. Martinez a provoqué la découverte de la victime et eux n'ont fait que couvrir une enquête présidée par l'absurde dès son commencement et rendre possible l'exécution du suspect sur la base d'une accusation délirante. Il doit y avoir une certaine gêne morale dans leur chaumière, depuis. Ça c'est sûr.

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Si les Aubert ont menti alors qu'ils n'ont pas vu d'enfant, franchement, je n'aimerais pas être dans leurs godasses.
C'est juste effroyable de savoir que l'on a envoyé un innocent aussi jeune soit il à la guillotine sur un faux témoignage.
J'espère pour eux qu'ils ont été sincères.

Non, ils peuvent tranquillement supporter leurs mensonges grâce au fait qu'on les a convaincus que c'était le bon coupable. Un mal pour un bien et un petit tour au confessionnal pour se faire laver l'esprit suffira.

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puis Faudrait savoir!
Et moi je sais qu'on ne sait jamais comme disait le cousin Jean

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Depuis quand la gêne morale serait insupportable ? Bref, une fois de plus, vous démontrez ne pas savoir ce qu'est la morale, comme votre cousin.

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Etre tranquille et etre géné c'est pourtant antinomique.

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En lexicographie. Mais dans la vie, plus on vieillit plus on se charge de gênes morales diverses. Si vous avez un peu vécu, vous devriez le savoir.

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Bon, je crois que nous sommes tous d'accord pour écrire que ce 'nouveau livre sur le sujet' n'offre que (pas) peu d'intérêts... Peut-être que nous pouvons continuer la discussion sur ce qu'auraient vu les Aubert sur le fil approprié.