Citation :
Je ne parle pas des instances judico-policières qui en avait les moyens mais n'ont pas jugé bon de la faire pour des raisons diverses que vous ne partagez pas, MAIS je parle de ces croisés qui dès 1978 se sont lancé dans ce combat de rétablissement d'une erreur judiciaire manifeste, qui ont eu accès avec leur bras long à tous les élements du dossier, ont investigué (à priori) tout azimut, mais n'ont jamais essayé de retrouver cette trace de simca 1100... Du moins, n'en ont jamais rendu une quelconque conclusion sur cette quête...
C'est vraiment "un peu trop bizarre pour être vrai".........
Mais de qui parlez-vous ?
Un avocat en france n'a pas le droit de faire des investigations de cette nature et se faire ouvrir les archives sur un claquement de doigts.
Il aurait fallu qu'un ministre décide de demander au parquet de demander la réouverture du dossier et nomme un juge d'instruction, ou bien diligente une enquête via l'ouverture d'une information judiciaire.
Cela n'a été fait que par Badinter en 84 et politiquement, à mon avis, il n'avait pas les moyens d'aller très loin. Je vous rappelle simplement que cela atteint un ancien président de la république dont le courage immense a consisté à ne pas faire violence à l'opinion publique de l'époque en faisant fi des remarques de Paul Lombard qui prévenait que son client était peut-être innocent. C'est dire que Giscard a été prévenu et qu'il a envoyé Ranucci à la guillotine en connaissant le dossier.
Que l'on a clairement dit à Gilles Perrault que l'on ne réouvrirait pas ce dossier parce que l'on pouvait faire du mal à de remarquables jurés à qui l'on dirait qu'ils avaient envoyé à la mort un innocent.
Et qu'effectivement, l'administration judiciaire se moque pas mal de la souffrance Mme Mathon.
Sinon, si vous avez la possibilité de nous faire ouvrir les archives des cartes grises de la meurthe et moselle. Cela ira assez vite je pense.
Mais je ne vois pas jusqu'à présent quelle personne a eu en ligne de mire l'intention de chercher de ce côté. Gilles Perrault dit clairement que cette piste n'a pas été approfondie, donc pas par lui non plus, tout simplement parce que cela dépasse ses compétences et ses capacités d'investigation.
Même dans ses trois refus de révision, la cour de cassation n'a jamais oser affirmer que cette voiture n'existait pas. Donc on peut retourner le problème. Il est vrai qu'elle ne l'a pas fait rechercher non plus, mais cela c'était un courage qu'il était vain de lui demander, attendu que Mme Di Marino exerçait à cet endroit précisément.