A la page 189 du livre de Gérard Bouladou on peut retrouver l'appel à témoin lancé par l'inspecteur divisionnaire dans le journal, Nice matin, le 15 Juin et on peut y lire :" Appel à témoins - Après la mort tragique, près de Marseille, de la petite Marie-Dolorès Rambla, enlevée puis sauvagement assassiné par un jeune Niçois, Christian Ranucci (notre photo), ..............."

Même si c'était autorisé il est étonnant que dans un journal, pour une affaire aussi grave, on puisse "aider" les témoins en leur disant que la photo correspond au "déjà" coupable

En prenant le témoignage de Mme Spineck, qui découle de cet appel à témoins, je n'arrive pas à la même conclusion que celle de Bouladou, à part pour l'anonymat de la lettre qui me fait plus penser à une sonnette d'alarme sur un endroit pas très sécurisé aux yeux de Madame Spineck.

Dans son témoignage on y apprend "que le jeune homme portait au moment des faits un imperméable vert ou gris, assez long, et avait des lunettes de vue" pour moi assez long signifie que l'imperméable arrive plus bas que les genoux tandis que Bouladou entend par là que la taille de l'imperméable que Ranucci avait eu au service militaire n'était pas celle de Ranucci, ce qui n'a aucun rapport avec la longueur d'un vêtement

Concernant cet imperméable Bouladou dit que Ranucci ment quand on lui demande s'il en possède un correspondant à cette description, alors qu'à supposer qu'effectivement Ranucci ait porté un tel imperméable durant son service militaire,cet imperméable était la propriété de l'armée et non de Ranucci qui dès lors ne mentirait pas en affirmant qu'il n'avait qu'un imperméable bleu.

Bouladou termine sur les visites qu'aurait fait Ranucci à sa mère en estimant qu'il serait rentré périodiquement(tous les un mois et demi environ), alors que sa mère elle-même dit "souvent", sur Nice en omettant de parler du séjour de plusieurs mois effectués à l'hopital par Ranucci en été 73 ce qui rend discutable la périodicité des retours.

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Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest

Bonsoir

En outre, il me semble que les périodes et horaires indiquées par Mme Spineck corrrespondent soit à des moments où Chrstian Ranucci était complètement absent de la région, puisque en Allemagne, ou bien même dans le train qui le ramenait en Allemagne.

Par ailleurs l'agresseur de sa fille avait les cheveux plutôt longs, alors que Christian Ranucci, effectuant son service national avait une coupe militaire (des photos de cette période l'attestent).

Très amicalement

L'"excuse" que donne Bouladou pour essayer de faire coller cet épisode avec Ranucci ne me plait pas non plus, il dit que Ranucci pouvait avoir les cheveux longs car il avait fait un séjour à l'hôpital mais s'il a pu sortir c'est qu'il n'était plus à l'hôpital donc il y a de fortes chances qu'il soit passé au coiffeur.

Concernant le timing il faut aussi jouer sur beaucoup de "si" pour que ça colle. Et c'est avec tout ces "si" que Bouladou pense que Ranucci est l'homme que Madame Spineck a vu.

Il y a aussi la date qui est inexistante, étonnant pour une mère de famille qui a vu sa fille être "poursuivie"

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Mme Spineck parle d'un mercredi ou d'un samedi vers 16h00 fin 1973.

C'est effectivement très vague. Mais Christian Ranucci a eu une dernière permission du 23 au 26 décembre.
Il était arrivé à Nice le lundi 24 décembre et était reparti le mercredi 26 décembre vers midi. Il ne résida à Nice aucun samedi. Le seul mercredi où il fut présent ne consistait qu’en la matinée ; il était dans le train le ramenant en Allemagne à l’heure de l’agression.

Dans le bureau du juge d’instruction, Mme Spinek n’est plus tellement sûre de reconnaître en Christian Ranucci l'agresseur de sa fille, et sa fille elle-même ne reconnaît pas du tout Ranucci comme son agresseur.

Alors que dans sa lettre anonyme "Monsieur. Je voudrais vous signaler que ma fille et moi-même reconnaissons formellement Christian Ranucci qui voulait attaquer ma fille................"

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Surtout que les photos des journaux sont relativement floues ; reconnaître à partir d'un tel cliché, un individu que l'on a aperçu seulement quelques instants 6 mois plus tôt me paraît un témoignage bien fragile.

Très amicalement

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une photo de Ranucci " lors des fetes de Noel 1973 " extrait du journal detective juin 74 .

lors du tapissage , Mme Spineck a du mal a reconnaitre la personne qui a importuné sa fille fin 73 .

je cite un extrait du livre de Mr Bouladou :

... tout d'abord le jeune homme qui avait suivi Sandra avait , selon elle , les cheveux plus longs et les portait haut et frisés ...

... la photo n'est pas de bonne qualité ... mais je trouve que sa coiffure ne correspond pas à la description citée ci-dessus .
je suis totalement convaincu que Ranucci n'est pas la personne qui a importuné la jeune fille Spineck

Il faut tellement se méfier des racontars... Les gens quand ils se rassemblent et qu'il y a un sentiment de haine, tout peut partir en vrille...

Si je me mets à la place de Ranucci, quoi qu'il ait pu faire, je n'étais pas dans ses pensées.. mais se retrouver là comme un chien, la horde étant là pour te piétiner, c'est terrible...

Dupont-Lajoie n'est qu'un film mais il est tellement vrai quand tu ne ressembles pas aux autres...

Rien que le fait d'être discret mais d'avoir une "grande personnalité" passive peut emmerder les lambdas du coin.. et ils peuvent t'emmerder...

Savez-vous, Michel, si c'est cette photo qui est parue dans Nice-matin et qui a entraîné les témoignages Spinek et Pappalardo ?

Si c'était le cas, cela conforterait encore ma conviction que CR n'est pas l'homme vu par les Spinek et les Pappalardo.

Il est certain que, si cette photo représente CR à Noël 73 (et j'aurais tendance à le croire car il présente la coupe courte en honneur au service militaire), ce ne peut être l'homme vu par Mme Spinek.

Cela me fait penser à ceux qui veulent absolument que CR ait été l'homme au pull over-rouge alors que le satyre des cités vu quelques jours avant l'arrestation de CR avait des cheveux rasés ou clairsemés (Nathalie C.) qui ne pouvaient en aucun cas s'être transformés en 6 jours en une épaisse tignasse bouclée. .

Danou, je vais vous tirer les oreilles....
Car vous avez la réponse sur ce fil:
viewtopic.php?t=12102

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"ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort."

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Est-ce qu'il serait possible que ce soit le violeur à la cordelette, qui 16 ans auparavant ait tenté de s'en prendre à la fille de Mme Spinneck. Son visage et sa chevelure rappelle un peu C. Ranucci, et de loin suivant les circonstances il peuvent peut-être confondus.
Mais de près, dans le bureau du juge d'instruction, le doute n'est plus permis, ce ne sont pas les mêmes personnes.

16 ans auparavant

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry