Réponse à Antorama : Citation :
Citation :
Pour en revenir à la fameuse phrase de M.Bouladou(*) à la page quatre-vingt huit, elle soustend des remarques sur la façon dont l'enquête préliminaire a été menée.
Cette phrase de la page 88 ne « sous-tend » rien du tout.
(*) la phrase était
"Lorsque Christian Ranucci fut interpellé et qu'il fut établi qu'il vait enlevé la fillette avec son coupé Peugeot 34 gris métallisé, Eugène Spinelli revint au commissariat central de Marseille. Il ne reconnut pas l'auteur de l'enlèvement qui (sic) lui fut présenté au milieu d'autres (re-sic) inspecteurs."
En fait, vous avez raison, cette phrase ne sous tend rien, elle est parfaitement explicite et dénonce un état de fait... N'ayons pas peur des mots.
Citation :
Elle relate ce qui était évident pour tout le monde le 06 juin: la découverte du corps de l’enfant grâce au témoignage d’Alain et Aline Aubert d’une part et l’identification de Ranucci par les mêmes Alain et Aline Aubert et par Vincent Martinez, Claude Bonafos, Mohamed Rahou et Henri Guazzone, d’autre part, ont permis d’interpeller Ranucci au moment même où on découvrait ledit corps.
L'évidence en matière judiciaire est terriblement dangereuse... Quant aux témoins que vous citez, ils sont intervenus à des moments différents. Il est exact qu'ils ont permis d'identifier le chauffard qui a provoqué l'accident à la Pomme. Mais seul celui des Aubert est en rapport direct avec le crime.
Cependant cette phrase évoquant le rapt, vous avez oublié de citer les 2 témoins directs de la scène : Jean Rambla et Eugène Spinelli qui n'ont reconnu ni Ranucci, ni sa voiture. Vous l'aviez fait exprès ?
Citation :
Les objets suspects retrouvés dans la voiture de Ranucci, le pantalon taché de sang, ses blessures aux mains, son absence d’alibi, ses grotesques allégations d’amnésie lors de son interrogatoire, … tout ceci a permis aux enquêteurs d’estimer raisonnablement avoir mis la main sur le meurtrier de Marie-Dolorès Rambla. Les aveux et la découverte du couteau qui ont suivi dans la foulée n’ont pu que conforter l’intuition circonstanciée par les faits.
Tout objet devient suspect en certaines circonstances... Le sécateur sur la table, un fil éléctrique dénudé, une seringue usagée, un couteau rouillé, si on les retrouve en possession de quelqu'un qui a été proche d'un homicide. Pour en faire des preuves, il faut travailler un peu...
Que les policiers "estiment raisonnablement" avoir entre les mains le criminel ne les autorise nullement à
établir sa culpabilité ainsi que le formule G.Bouladou. Mais la responsabilité du juge est entièrement engagée dans le fait qu'elle ne leur demandera aucunement de mettre en évidence les preuves :
- heure du déces
- datation des tâches de sang desséchées sur le pantalon
- analyse de la terre sur le même pantalon
- recherche sur la provenance du couteau
- ....
Citation :
A l’époque, personne (jusqu'à ses avocats et à Ranucci lui-même) n’avait plus de raisons de douter de la responsabilité de Ranucci dans ce drame que nous aurions des raisons de douter aujourd’hui de la responsabilité de Nathuram Vinayak Godse dans l’assassinat de Mohandas Karamchand Gandhi ou de celles de Mehmet Ali Ağca, de Maxime Brunerie et de John Warnock Hinckley Jr. dans les tentatives d’assassinat de Karol Józef « Ioannes Paulus II » Wojtyła, de Jacques René Chirac et Ronald Wilson Reagan.
Dès sa première entrevue avec Ranucci et la fameuse phrase par laquelle celui ci répond à la question de l'avocat sur sa culpabilité " C'est
obligatoirement moi", Jean Francois le Forsonney est interrogatif. Mais il est vrai que la Défense a été peu attentive, pour ne pas dire autre chose.
Quant aux affaires que vous prenez en comparaison, ce sont des évènements qui se sont déroulés devant des dizaines de témoins (au milieu de foules importantes), je ne vois pas bien le rapport. Parlez nous des preuves et des aveux dans d'autres affaires : Dils, Outreau.... dans lesquelles les "témoins" ont été crus sur parole et les aveux considérés comme vérité.
Pour le "o" accentué du prénom civil de feu Jean-paul 2, vous faites comment?
Citation :
Ce n’est que bien plus tard que Ranucci s’est rétracté et ce n’est que des années après sa mort que des doutes sur sa culpabilité ont été portés à la connaissance du grand public par Jean-Denis Bredin, Gilles Perrault et Michel Drach.
Bien plus tard, bien plus tard.... avant l'exécution de la sentence en tout cas en ce qui concerne Ranucci, en fait très vite comme on le constate dans ses courriers à sa mère...
Vous n'allez tout fe même pas reprocher à Gilles Perrault d'avoir fait preuve de négligence ?
Le juge Michel avait douté plus rapidement, dit-on, non pas de la culpabilité, mais de la valeur de la procédure d'instruction...
Ceci dit
une fraze, tout de même,
poure louez votre parrefète konissansse de l'ortograph de "sous-tend" ai de lidenttitai de tout sé jan inpaurtan et malheureuses victimes dans leur chair (sauf Jacques R. Chirac) de l'acte fou détraqués .
Pour les connaitre si bien, vous travaillez pour la Presse "people" peut être ?