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J'ai bien en effet utilisé le terme "pouvoir" et non "devoir" et je vous remercie de vos références (comme notre culture serait étriquée sans Google) qui confirment ce qui avait été écrit et qui contredit ce que vous aviez énoncé, sans doute avant d'avoir pris le temps de faire des recherches sur Internet, dans votre message précédent.
Au contraire, le texte que j'ai produit confirme en tout point ce que j'affirmais, en ce sens que, selon moi, il n'était pas opportun pour le Président de suspendre l'audience et que rien ne l'y oligeait. Ce n'est que par la suite que vous m'avez opposé l'article 310, sans le nommer, en sous-entendant qu'il contredisait mes affirmations, ce qu'il ne fait pas, comme je viens de vous le prouver.
C'est la morale la plus élémentaire qui l'obligeait à suspendre non pas l'audience, mais le procès et de le renvoyer, voire dans une autre juridiction. La simple morale et aussi le respect de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme qui dit que n'importe qui a droit de voir sa cause entendue équitablement. Ce procès n'était ni équitable, ni moralement acceptable.
Et Ranucci aurait pu aller devant la CEDH, la France aurait été condamnée comme elle est condamnée des dizaines de fois chaque année.
C'est tout.
Si votre conception de la morale et du respect des droits de l'homme pour un Président est de suspendre un procès parce que des pièces sans intérêt arrivent tardivement et que l'accusation et la défense réunies estiment que ce n'est même pas la peine de perdre son temps à examiner ces pièces, cette conception n'est pas la mienne.