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Ce que dit M.Martinez est inexact (comment voulez vous qu'il ait été heurté à l'avant gauche par un véhicule venant de sa droite...? ). Les photos prises à la reconstitution sont claires... Ranucci n'a pas respecté le STOP. Mais en stricte analyse d'assureur, M.Martinez a fait preuve, lui, d'un défaut de maîtrise en heurtant la 304. Le Code de la Route ne vous autorise pas à caramboler les véhicules qui vous refusent la priorité.
Si c'est ça la stricte analyse d'assureur, pardon, mais ça craint !
Moi, je ralentis sur une route prioritaire en arrivant près d'un stop, mais personne n'y est obligé. On peut continuer à rouler à 90.
Si quelqu'un surgit, qu'on freine (ce qu'a fait Martinez) et qu'on n'a pas le temps de s'arrêter à temps pour éviter le choc, on n'a rien à se reprocher.
Au risque de me répéter avec l'histoire du camion : si un 38 tonnes arrive sur le carrefour et que quelqu'un se lance devant lui, il en fait de la pâtée et il n'a rien à se reprocher. C'est vraiment comme quelqu'un qui se suicide devant un train : le conducteur n'est pas du tout responsable.
Au fait, si on met un "stop" à un croisement plutôt qu'un "cédez le passage", c'est qu'on a jugé que l'arrêt total à cet endroit est indispensable, non ?
Quand à l'emplacement du choc : l'avant-gauche de Martinez heurte la portière conducteur de Ranucci qui est en train de tourner vers la gauche, rien d'étonnant à ça. Vous voulez un dessin ? Je vais voir ce que je peux faire.
Je vous incite à beaucoup de circonspection par rapport à cette situation.
A toutes fins utiles :
CODE DE LA ROUTE
(Partie Réglementaire - Décrets en Conseil d'Etat)
Article R413-17
I. - Les vitesses maximales autorisées par les dispositions du présent code, ainsi que celles plus réduites éventuellement prescrites par les autorités investies du pouvoir de police de la circulation, ne s'entendent que dans des conditions optimales de circulation : bonnes conditions atmosphériques, trafic fluide, véhicule en bon état.
II. - Elles ne dispensent en aucun cas le conducteur de rester constamment maître de sa vitesse et de régler cette dernière en fonction de l'état de la chaussée, des difficultés de la circulation et des obstacles prévisibles.
III. -
Sa vitesse doit être réduite : 1º Lors du croisement ou du dépassement de piétons ou de cyclistes isolés ou en groupe ;
2º Lors du dépassement de convois à l'arrêt ;
3º Lors du croisement ou du dépassement de véhicules de transport en commun ou de véhicules affectés au transport d'enfants et faisant l'objet d'une signalisation spéciale, au moment de la descente et de la montée des voyageurs ;
4º Dans tous les cas où la route ne lui apparaît pas entièrement dégagée, ou risque d'être glissante ;
5º Lorsque les conditions de visibilité sont insuffisantes (temps de pluie et autres précipitations, brouillard ) ;
6º Dans les virages ;
7º Dans les descentes rapides ;
8º Dans les sections de routes étroites ou encombrées ou bordées d'habitations ;
9º A l'approche des sommets de côtes et des intersections où la visibilité n'est pas assurée ;
10º Lorsqu'il fait usage de dispositifs spéciaux d'éclairage et en particulier de ses feux de croisement ;
11º Lors du croisement ou du dépassement d'animaux.
IV. -
Le fait, pour tout conducteur, de ne pas rester maître de sa vitesse ou de ne pas la réduire dans les cas prévus au présent article
est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.