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Je crois me souvenir que c'est Monique elle-même qui, après l'exécution, a écrit à Mme Mathon une lettre (que je me souviens avoir trouvée personnellement simple, belle et digne) dans laquelle elle lui dit qu'elle a aimé son fils, qu'elle l'aime encore, qu'ils ont fait l'amour et que cela reste pour elle un très beau souvenir.
La restranscription de la lettre figure dans le livre de Gilles Perrault..
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Je comprends tout a fait votre propos, Danou, mais je constate que Gilles Perrault utilise cet argument pour contrer le rapport des psychiatres qui considerent Ranucci comme un introverti a la sexualité bizarre..
C'est exact et je ne me prononcerai pas sur la sexualité de CR.
Mais Je reste convaincue que ce que dit Monique est certainement vrai : ils ont vécu une jolie histoire d'amour.
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Je ne sais toujours pas qui Perrault cache t-il derriere le pseudo Monique
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Je suis à peu près certaine d'avoir lu quelque part que son véritable prénom était Chantal.
Sinon, il n'y pas de mystère : Monique/Chantal est la soeur de Gilbert, le jeune garçon que Mme Mathon a élevé pendant 10 ans avant de devoir le rendre à sa mère biologique. Les deux familles étaient restées très liées.
Monique était assise près de Mme Mathon au procès et la soutenait lorsqu'elle est sortie après la sentence de mort.
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et je continue de penser qu'une fille amoureuse a ce point d'un garcon ne s'en desinteresse pas aussi facilement apres son execution...
Rien ne vous dit qu'elle s'en soit désintéressée. Elle ne s'est pas manifestée en public, n'a pas écrit de livre, n'est passée ni à la radio ni à la TV, c'est vrai, mais ni vous ni moi ne savons ce qu'elle a ressenti et vécu.
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L'inverse pourquoi pas, mais dans ce sens, impossible, les femmes etant bien plus fideles et plus passionnées que leurs compagnons,...
Affirmation toute gratuite et qui n'engage que vous.
J'ai vécu assez longtemps pour savoir qu'il existe dans les deux sexes tous les cas de figure possibles, et dans une proportion sensiblement égale ...
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tous les romans d'amour fonctionnent grace a ce constat.
Les romans d'amour, c'est possible. Et encore, tout dépend si vous lisez la collection Harlequin, "Un amour de Swann" de M. Proust, "Le blé en herbe" de Colette ou "Le grand Meaulne" d'Alain Fournier.
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Pour resumer, quand Perrault lit le rapport d'experts psy (auquel je ne porte pas d'attention particuliere, les psys et leur charrabia ne me satisfont jamais) il nous sort une lettre de Monique qui justement ecrit a mme Mathon pour lui dire qu'elle faisait l'amour avec son fils et que c'etait a la fois doux et agreable.
Ca tombe a pic comme dirait l'autre.
Apres cette jolie lettre, disparition.
Quand Perrault lit dans le meme rapport que Ranucci est associal, il nous trouve tout de suite de dizaines de copains sympas comme tout avec lesquels Ranucci fait du cross a mobylette.
Personne n'a jamais vu ces copains, ni su leurs noms.
Moralité, et c'est ce que je me tue a expliquer sur ce fil, il est facile de citer des temoignages qui contre directement l'accusation, mais si ceux ci ne comportent pas de nom, on peut directement les ecrire soi-meme, ca revient au meme.
Je suis presque certaine - je rechercherai - que la lettre a été écrite à Mme Mathon après l'exécution. Je ne pense pas que ce soit une lettre alibi.
Qu'on ait pu trouver des copains qui aient dit que CR était sympa n'a rien d'extraordinaire. Qu'il soit coupable ou innocent, il semble évident qu'il n'avait certainement pas l'âme d'un tueur né. C'était un garçon comme les autres, que certains devaient aimer et d'autre moins et d'autres pas du tout.
Il est rare, même chez les pires criminels, de ne pas trouver dans l'entourage du criminel des gens qui affirment tomber des nues, qui disent que c'était le plus gentil garçon du monde, qu'ils n'auraient jamais pensé qu'il serait capable d'une telle chose, etc. C'est même presque la règle.