Citation :
Livre de Gérard BOULADOU page 290 :
"J'avais remarqué le calme de ce policier (en parlant de Pierre Grivel), son attachement à son travail et la sympathie naturelle qui se dégageait de lui. Il était tout le contraire du policier auquel le livre de Gilles Perrault pouvait laisser penser.
Pierre Grivel n'aurait jamais accepté qu'un jeune homme de 22 ans soit condamné à mort sur un dossier tronqué."
Pierrot, il est tout sauf gentil, il a envoyé un homme à la mort sur un dossier tronqué. Ce n'est pas ce que j'appelle moi être sympa.
Je crois que nous n'aurons pas grand mal à trouver des gens plus sympas que "Pierrot".
Effectivement, pour obtenir des aveux les policiers minimisent ce que le futur inculpé encourt : avoue et tu rentres chez toi, c'est un refrain assez connu. Mais Pierre Grivel a modifié son témoignage, parce que dans une autre émission, il nous explique que Ranucci, qui pourtant n'a jamais eu affaire à la justice, connaissait à vingt ans le système des libérations conditionnelles à mi peine.
C'est effectivement tout ce qu'il y a de plus crédible.