Citation :
GIHEL vous êtes un négationniste;
On va être sérieux et ne pas comparer des choses qui ne sont pas comparables. Ce n'est pas la shoah.
Citation :
Il n'y a de témoignage qui compte que le faux témoignage qui innocente RANUCCI. Tout autre témoignage qui accuse RANUCCI est balayé sans aucune réflexion.
Décidément, ils se sont donnés le mot pour faires des faux témoignages : Spinelli, le petit Rambla, Carole Barraco, Martel, l'autre et sa fille, Mme Mattéi, le petit... 6 témoins qu'on amène lors de la garde à vue et qui ne reconnaissent pas Ranucci. Donc pas un faux témoignage, de multiples faux témoignages à vous en croire.
Citation :
Vous dites que le capitaine GRAS n'a pas témoigné en cour d'Assises alors que le procés verbal des débats indique dans sa page 5 : " Les témoins de laccusation GRAS m
Maurcie, MONNIN Maurice, PORTE Jules, ALLESSANDRA Gérard, CANONGE Robert, MOSCHETTI André ont été ensuite appelés et successivement introdutis dans l'auditoire, où ils ont été entendus oralement et séparément l'un de l'autre..."
Je n'ai pas dit qu'il n'avait pas témoigné. J'ai dit le contraire, et surtout qu'il n'avait pas rappelé qu'il avait mis deux heures pour trouver le couteau, soi-disant sur les indications de Ranucci qu'on ne conduit pas sur les lieux. Ne déformez pas mes propos pour les contrer.
Citation :
Tout ce que vous dites est faux.
Tout ce que je dis est faux, tout ce que vous dites est vrai. Ce qu'il y a de bien avec la police c'est qu'on ne s'embarasse pas de la nuance. Sans jeu de mot déplacé, c'est tranché.
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Et le capitaine GRAS a expliqué à la barre: "On a mis deux heures à retrouver le couteau parce que, quand les policiers nous ont dit de le remettre en terre pour faire semblant de le retrouver le lendemain soir après qu'en frappant trés fort sur RANUCCI on lui ait fait avouer que c'était lui qui l'avait caché là, et bien monsieur le président, on est tellement bêtes nous les gendarmes, qu'on l'a enfoncé profondément avec un objet afin qu'on ne puisse pas le retrouver.
Je n'ai pas dit cela. Et je n'ai pas dit cela parce que je prétends que le couteau, il arrivait directement de la sûreté (il a été remis avec le reste, pull, pierres et tutti quanti). Donc c'est un flic qui l'a ramené, pas un gendarme. Et on a dit à ce policier émérite, tu le mets comme il est indiqué sur la fiche, pour qu'on ne soit pas emmerdé.
Du coup le capitaine Gras a fait semblant de chercher le couteau caché par le policier ou le gendarme à qui le policier a remis l'arme. Et il arrivé, depuis le lieu de découverte du corps et il a cherché. Et il a mis deux heures, c'était le prix de cette petite mise en scène.
Ah je vois bien que cela vous embête. Ben oui, c'est comme ça. Pas de pot.
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"Alors vous comprenez, monsieur le président, quand on s'est rendu compte qu'on avait fait une erreur de l'enfoncer si profondément, et bien c'était trop tard, on a mis deux heures pour le retrouver."
Ben non M. Le président, c'est encore plus rigolo, on a mis deux heures pour le retrouver parce qu'on faisait semblant de chercher ailleurs, en partant du lieu de découverte du corps, comme si Ranucci n'avait pas indiqué le tas de tourbe dans ses aveux, le temps qu'on le remette en place. Mais on savait que quelque soit la profondeur, avec la poële à frire on était sûr de le retrouver.
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Et puis le gendarme qui a tapé la fiche de scellé du couteau, il est tellement bête, qu'à l'endroit précis sur la fiche où l'on met la date de la découverte du corps, il a mis la date de découverte du couteau. Quel imbécile ce gendarme !
Ben non M. le président, le gendarme, il ne faut pas lui en vouloir, il a mis la date du 5 sur la fiche parce que le couteau en fait, on l'a découvert le 5, avec le pull, les pierres et le sabot et que tous ces objets se rapportent au même PV n°610 du 5 juin 1974, Affaire : découverte du corps de Marie Dolorès Rambla. C'est le PV qui porte le n°610, pas l'affaire. L'affaire pour nous, elle n'a pas de numéro, comme en témoigne le PV rédigé le lendemain par un gendarme pour indiquer qu'il transmet (pour la deuxième fois) le couteau aux policiers.
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Parce que le 5, alors que RANUCCI n'était pas encore arrêté et qu'on ne savait pas ce qu'il a fait, on avait deviné que le lendemain, il allait avouer où était le couteau sous les coups des policiers. En fait on a voulu aider les policiers qui s'en foutaient d'arrêter le véritable assassin. Ce que voulaient les policiers, c'est qu'on leur signale un pauvre bougre qui ne faisait que passer par là et qu'avec notre aide, on lui mette l'affaire sur le dos."
Ben en fait, c'est le parquet M. Le Président, qui a eu l'idée de cette chose, parce que les policiers ont dit au procureur qu'ils n'avaient pas d'éléments, alors quand ils ont vu le couteau avec du sang, ils ont fait dire à Ranucci qu'il l'avait caché dans la tourbe, comme nous on leur avait transmis sur la fiche. Et ils ont dit au Capitaine Gras de rechercher le couteau qu'il avait déjà ramassé la veille dans le tas de tourbe.
Et le couteau qu'il avait ramassé la veille, ben il l'a retiré une deuxième fois le lendemain à la même place M. Le président. On s'est douté que les policiers l'avaient remis, mais on a reçu l'ordre de ne rien dire.
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Cela a fait sensation pendant le procès mais comme le complot continuait, le président et les jurés ont fait semblant de ne pas entendre et ont condamné CR a mort. Et comme les journalistes étaient complices, ils n'ont pas relaté ce qu'avait dit le capitaine GRAS.
Le capitaine Gras effectivement n'a rien dit de tout cela au procès. Effectivement. Et la sensation qu'on aurait dû avoir au procès, on ne l'a pas eu. Mais Ranucci s'est douté de quelque chose, qu'on avait bâti des fausses preuves, et comme il ne se rendait pas compte de la force érigée contre lui, il a dit au commissaire Alessandra : "je briserai votre carrière." Et le commissaire Alessandra, qui savait de quoi il parlait lui a rétorqué : Vous êtes un monstre."