Citation :
M. GIHEL et M. DALAKHANI veulent nous faire croire la chose suivante :
Les policiers enquêtent sur une affaire de meurtre d’enfant. Ils sont convaincus qu’ils ont le meurtrier entre leurs mains en interpellant RANUCCI. Ils trouvent dans le garage un pantalon dont le pli est parfait (vous verrez bientôt les photos), qui comporte les traces de boue de la champignonnière et les traces de sang de la fillette et ils ne le saisissent pas ! Mais ils entendent RANUCCI sur ce pantalon bleu deux heures après. RANUCCI qui est en train de nier reconnaît qu’il portait ce pantalon lors de l’accident et comme il n’a qu’un pantalon bleu et que ce pantalon est devant lui sur un bureau, il sait très bien de quel pantalon on parle.
On veut faire croire, on veut faire croire...
Mais rien du tout. On n'est pas dans la religion là, il ne faut pas se moquer tout de même. J'ai présenté des arguments.
Vous dites : il y a les traces de boue de la champignonnière : il y a eu une expertise qui le prouve que les traces de boue viendraient de là et non pas de l'accident de vélomoteur ?
Vous dites : il y a les traces de sang de la fillette, au moment de la saisie, comment pourraient-ils le savoir ? Honnêtement vous devriez écrire : il y a des traces de sang. Point barre. C'est vous qui tentez de faire croire comme vous dites. C'est gonflé le procédé là.
Vous nous dites : le pantalon est là sur le bureau, devant Ranucci. Alors pourquoi on ne lui présente pas ? Comme on fait pour le pull ? Pourquoi on lui parle de traces de sang et qu'on ne les lui met pas sous les yeux ? Il répond trace de terre et on ne lui présente pas le pantalon pour le contredire, c'est quand même drôle cette affaire.
Vous nous dites : la juge d'instruction lui présente tous les scellés. Ah je voudrais bien voir cela, c'est écrit où dans le PV ? C'est écrit où ça ?
Ca oui, ils en parlent, ça pour en parler, pas de problème, mais à aucun endroit, on n'écrit la présence matérielle de ce pantalon. Nulle part, au contraire de tous les autres objets.