Citation :
Franchement, Webrider, je trouve que vous attachez une importance injustifiée au fait qu'il ait été "plus ou moins" voyageur de commerce.
Il avait trouvé un place dans une entreprise commerciale. Il était en période d'essai, ce qui est la procédure habituelle lorsqu'on débute quelque part. On l'aurait gardé ou on ne l'aurait pas gardé. Il semble effectivement qu'il ait été intéressé par ses activités et ait eu de l'ambition professionnelle, ce qui est normal. Il a passé une semaine de formation sur le tas avec son collègue Ivars, ce qui est également normal, banal, habituel.
Quant à l'utilisation de cette profession (qui n'existait encore pour CR qu'à l'état de promesse) pour je ne sais quelle manipulation psychologique subtile du jury, je n'arrive pas à vous suivre.
Je pense que le procès a suffisamment été mené à charge et que les exemples réels de manipulation plus ou moins subtile sont assez nombreux pour qu'on n'ait pas besoin d'en rajouter de plus ou moins ... tirés par les cheveux.
Il n'était pas "représentant de commerce" ainsi que son patron l'atteste (il ya un statut pour cette profession). Il n'était employé que depuis une quinzaine de jours à peine...
On sait qu'on a fait de Ranucci un faux portrait destiné à l'accabler : à peine sorti des jupes de sa mère alors qu'il rentrait d'un an d'armée, nunuche alors qu'on n'a pas tenu compte des témoignages de celles qu'il avait fréquentées, titulaire d'un métier alors qu'il débutait sans aucun diplôme ni qualification, pédophile...
Ce n'est pas tant au procès que ces approximations ont eu de l'importance, c'est pour l'opinion publique qui s'est acharnée sur lui et qui a soutenu l'atmosphère de haine à tous les moments où son sort était évoqué jusqu'au recours en grâce et à la cassation...
J'ai souvenir, mais il faut que je retrouve, que la partie civile, abusée par cette simplification sur son statut social, a fait argument de la profession de Ranucci...