J'ai lu "L'Ombre de Christian Ranucci" très attentif aux débordements d'effusions que pourrait avoir l'auteur envers G. Bouladou. Je n'y ai trouvé aucune violence ni mépris ou diffamations quelconques. Quelques railleries, certes, mais toujours dans le cadre de l'affaire et appuyées par les faits.
Je ne sais donc pas à quelle motivation répond l'extrait, du pamphlet final du livre de l'ex-policier, qui suit
Citation :
Une ville pour laquelle Perrault n'a pas de phrases assez dures, sans parler des relents de racisme quand il évoque les noms en « i » et en « 0 » des acteurs de cette malheureuse affaire. Chassez le naturel de l'ancien des paras coloniaux, volontaire pour l'Algérie, et il revient en courant dès que la cause l'emporte:
«Face au juge d'instruction Di Marino, dont le père est napolitain, au commissaire Alessandra, de Constantine, aux Rambla, arrivés dix ans plus tôt d'Andalousie, et à la plupart des personnages de cette histoire, il est évident qu'Héloise Mathan (qui est auvergnate) n'est pas au diapason, qu'elle ne joue pas dans le même registre. .. »
Sous la plume rouge de Perrault, mouillée d'encre noire, Marseille est donc « une ville dure et violente, une cité multiraciale parcourue de tensions subtiles ». Un décor de choix et un bon cocktail de personnages «hauts en couleurs», propres aux situations et aux hypothèses les plus rocambolesques. Il n'est qu'à examiner celles qu'avancent Gilles Perrault et ses suiveurs depuis trop d'années pour s'en convaincre.
Je peux comprendre que pour un aspirant en Allemagne, un passage volontaire chez les paras de Bigeard puisse être le signe d'une mauvaise nature. Mais depuis, la vie ne lui a donc rien appris, à M. Bouladou? Que les combats et les idées changent. Que seuls les bornés et les fanatiques ne changent pas.
Il y a une vraie malhonêteté à essayer de faire paraître ce que dit Perrault comme racisme. Etrangement c'est la même lecture que l'on retrouve sur "Le cirque rouge". Qui inspire qui?
Il me semble que la plupart des méridionaux et habitants du sud de l'Europe se sentent flattés et ne manquent pas de rappeler leur chaleur et spontaneïté face à la froideur des gens du nord.