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Je n'ai lu que le deuxième livre de Gérard Bouladou……………………….
C’est bien ce que je pensais et je ne me trompais pas quand j’écrivais que vous ne connaissiez pas l’œuvre de Gérard Bouladou.
N’ayant lu qu’un de ses livres, vous n’avez qu’une version. Quand on prend connaissance de ses différentes « productions », on ne peut que constater qu’il est d’une inconstance rare.
Par exemple, dans son premier livre, il situe l’arrêt de Ranucci sur la Nationale, à un endroit, assez près du virage en épingle.
Dans son deuxième livre, ce même arrêt est à un autre endroit, exactement à l’aplomb de lieu du crime (ben voyons).
Dans un opuscule écrit par un certain Balbino Katz, on le voit en photo et là, il montre un troisième endroit.
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Mais c'est exactement ce que fait Gérard Bouladou quand (c'est juste un exemple), il invente un tas de tourbe truffé de boites de conserve et qu'il occulte le fait que les gendarmes ont commencé les recherches du couteau ailleurs.
Il y a pourtant plusieurs témoignages (recueillis par Gérard Bouladou) concernant la ferraille présente dans le tas de tourbe, me semble-t-il (M. Guazzone, un gendarme).
On ne peut qu’être méfiant à l’égard des témoignages rapportés par Gérard Bouladou. On connaît celui de M. Spinelli et on a l’enregistrement. A un moment, il lui demande s’il est toujours persuadé d’avoir vu une Simca 1100, et M. Spinelli lui répond, qu’il ne va pas changer de version pour « arranger un livre ». Il n’est pas tomber dans « le panneau », le carrossier corse. Il a bien senti que Gérard Bouladou voulait lui faire dire autre chose que ce que lui il pensait.
Pour les autres témoignages, nous n’avons que ce qu’a écrit Gérard Bouladou. Dans le cas de M. Guazzone, on voit bien qu’il raconte n’importe quoi. Des cailloux que Ranucci n’avait pas mis pour empêcher la voiture de glisser dans la galerie, à la reconstitution de l’accident où lui Guazzone aurait essayé de raisonner Ranucci, en passant par le vieux chien, il n’est pas très crédible l’ancien. Et maintenant, difficile de lui faire dire la vérité...........
Vous parlez d’un gendarme. Ce ne peut être que celui qui a dit à Gérard Bouladou que le couteau avait été trouvé le même jour que le pull rouge, soit le 5 juin.
Gérard Bouladou a donné une explication à cette « étourderie » sur le forum ici :
sutra13907.html&highlight=confusion+dates#13907
Et oui, il semblerait que ce gendarme n’était pas sur le terrain lors de la recherche du couteau.
Plus sérieusement, on voudrait nous faire croire que le fumier utilisé par une champignonnière en exploitation était bourré de boites de conserve, et qu' après avoir reçu une information plus précise, le couteau aurait été trouvé très rapidement. Dans le secteur où a été trouvé le couteau, il n’y avait pas d’objets métalliques ?
Anne vous a conseillé d’écouter l’entretien que Gérard Bouladou a donné à Chérie FM. Là, pour donner une image de l’importance du tas de fumier, il dit :
Imaginez un appartement de 170 m2, recouvert de tourbe et qui fait 2m d’épaisseur à peu près………….
Avec les photos de l’époque, on voit bien qu’il dit n’importe quoi et là, il a poussé le bouchon un peu loin.
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Il n'y a pas de preuves que les gendarmes aient commencé les recherches du couteau ailleurs.
Qu’est ce qui vous permet de dire cela ?
Vous n’avez pas connaissance de……………mais ne dites pas : « Il n’y a pas………….. ».
J'ai une information qui indique que les gendarmes ont cherché dans le chemin et elle ne vient pas de Gilles Perrault.
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Surtout, concernant les recherches de ce couteau, Gérard Bouladou donne une explication au fait que CR n'ait pas été amené sur place,
Mais comme il le dit si souvent, son explication ne résiste pas à l’examen.
Il prétend que les policiers ont essuyé un refus de la part de Melle la juge. Pour qu’il y ait refus, il faut qu’il y ai demande. Or à la lecture du PV de l’audition de première comparution, on voit bien que Melle Di Marino n’est pas au courant que des gendarmes sont en train de chercher un deuxième couteau.
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et une réflexion pertinente : s'il y avait montage autour de ce couteau (l'ombre suspecte dont parle Gilles Perrault), pourquoi les gendarmes auraient-ils justement pris 2h pour le trouver ?
Je vous l’ai déjà dit. Les gendarmes ne sont pas dans le coup. Gérard Bouladou fait des réponses à ses propres questions. On peut avoir comme ça des réflexions pertinentes. Gérard Bouladou ne veut parler que d’un énorme complot bien évidemment impossible, alors que la manipulation d’un seul policier et tout ce qui a de plus possible.
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Peut-être pensez-vous que les gendarmes sont tombés sur ce couteau par hasard ?
Non, les gendarmes ont trouvé le couteau, parce qu’ils ont reçu une information de l’Evéché, via le radio-téléphone, à un moment où Ranucci ne pouvait pas la donner.
La question est de savoir quelle était cette information et qui l’a donnée.
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Quand il invente "des fautes de gendarmes" et des appels téléphoniques de Martinez et Aubert vers l'Evéché (ce n'est qu'un autre exemple).
Il parle d'un coup de téléphone de Alessandra aux gendarmes, sans citer sa source, en effet. Il faudrait l'interroger sur ce point.
Je parlais d’appels téléphoniques de Martinez et Aubert du 5 juin vers l'Evéché, qui n'existent que dans l'imagination de Gérard Bouladou.
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Toutefois, Gérard Bouladou fait plutôt des hypothèses, présentées comme telles, pour expliquer le rapport de synthèse du Capitaine Gras plus qu'il "n'invente" quoi que ce soit.
Quand il écrit P52 de son deuxième livre :
Les jurés et les magistrats comprirent que le problème du « paquet volumineux » inscrit sur les documents des gendarmes avait une autre origine que les déclarations des témoins.
Il ne laisse pas entendre que ce n’est qu’une hypothèse et où a-t-il été chercher ce que les jurés et magistrats ont pu comprendre.
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Pour les "echos de journaux", c'est ce que dit Gérard Bouladou, mais lui, il fait exactement pareil. Dans le cas d'un article de Nice-Matin (c'est l'exemple que cite Gérard Bouladou), il est amusant de constater qu'il reproche à Gilles Perrault de ne pas utiliser une certaine information, que lui non plus n'utilise pas, parce qu'elle ne "cadre" pas avec ce qu'il présente.
J'avoue que je ne vois pas de quel passage vous parlez.
Oui, vos connaissances en Bouladou story sont un peu juste.
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Bref, on a peut-être plusieurs points qui ne sont pas assez présentés comme des hypothèses qd elles en sont ou qui ne sont pas assez étayés. On ne peut guère parler pour autant de désinformation.
Mais à partir d’hypothèses non déclarées comme telles, il amène des conclusions qui sont de véritables affirmations, comme quand il écrit (P250) :
Mais en ce qui concerne les témoignages de M. Martinez et de M. Aubert, ils n'ont jamais varié. Seule la perception que les gendarmes ont eue de ces témoignages a évolué.
Et là, c’est bien de la désinformation.
Et quand il « sort » les témoin Rosano et Rabineau ce n’est pas de la désinformation ?
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Par exemple, qd Bouladou affirme, sans doute trop vite, que la portière de la 304 n'était pas bloquée car CR en se garant avait laissé moins de 30 cm à droite dans son garage, il publie la photo qui lui a permis de faire ses calculs et vous laisse tout le loisir d'effectuer les votres et de ne pas être d'accord.
Pour la petite histoire, dans l’émission de Cherie FM, il ne parle plus de 30 cm mais de 20 cm.
Il dit aussi qu’on pouvait pas, en activant la poignée, ouvrir de l’extérieur parce que la poignée (extérieure) était enfoncée.
Vous regardez les photos de votre livre et vous constatez que ce n’est pas vrai.
Quand Gérard Bouladou explique que Ranucci a laissé la vitre ouverte pour pouvoir passer son bras et ouvrir de l’intérieur, il trompe ses lecteurs ou son auditoire qui ne peuvent vérifier qu’en fait la vitre était bloquée elle aussi.