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Il est certain que cela n'est pas clair et même la version écrite (PV) ou Bouladou ("j'ai vu un enfant basculer derrière. Sous le choc, l'enfant a basculé.") est ambigue.
Quant au basculement à l’arrière dans une voiture, tout le monde comprend ce que cela signifie.
Non, il y a bien ambiguité dans le terme derrière, qui peut être pris comme une préposition, ce que vous faites (derrière = "en arrière"=le mouvement) ou comme un nom (derrière="arrière de la voiture"=le lieu). C'est la même ambiguité que dans la phrase "un enfant est tombé dans la cour" : est-il tombé alors qu'il jouait dans la cour (le lieu, in), on l'espère pour lui, ou est-il tombé d'un autre endroit (d'une fenêtre, ciel !) dans (="dedans", into) la cour.
Votre explication de texte est erronée parce que dans le cas précis, on peut très bien entendre le terme derrière comme une préposition, car l’idée de mouvement est donnée par le verbe basculer. On peut aussi entendre ce terme comme un nom, parce que parler de derrière, en ce qui concerne l’intérieur d’une voiture, tout le monde sait ce que c’est.
Si au moment de s’installer à plusieurs dans un véhicule, on dit à une personne de monter derrière, cela ne présente aucune ambiguïté pour personne.
Votre exemple « d’enfant tombé dans la cour » est également faux, parce que vous supposez que pour parler de l’accident d’un enfant tombé du X eme étage, on pourrait se contenter de dire qu’il est tombé dans la cour.
Citation :
Vous dites que cette dernière phrase se réfère au sexe de l'enfant. Mais vous oubliez le "non
plus" dans la phrase suivante, qui est "je sais pas non plus si c’est un garçon ou une fille"
Manifestement vous ne comprenez rien.
J’ai écrit :
Nul besoin de cette question pour expliquer le « je sais pas ce que c'est », Martinez le dit à la fin de la vidéo : ça sera que le lendemain dans la presse où je saurais que c’était euh…. Que c’était une petite fille ».
Donc incontestablement, il parle du sexe………………..de l’enfant.
En disant ceci, je n’oublie pas le « non plus » qui contrairement à ce que vous dites ne se trouve pas dans le phrase suivante, mais dans la phrase précédente.
Citation :
Dirait-il "je savais pas si c'était un garçon ou une fille", puis "je sais pas non plus si c’est un garçon ou une fille" ? Il y aurait redite, sauf si sa première phrase signifiait "je savais pas si c'était un enfant".
Il n’y a pas de redite du tout, pour la simple raison que Martinez parle de moments différents et de situations différentes
Quand il dit qu’il ne sait pas ce que c’est :
Il parle d’abord de ce qu’il a vu dans la voiture. 1er temps
Il parle ensuite du retour des Aubert et de ce qu’il apprend à ce moment là. 2eme temps.
Il parle enfin de ce qu’il apprend le lendemain dans le journal. 3eme temps
Citation :
Citation :
J’ai démontré le contraire et j’attends que l’on me montre que je me suis trompé.
Martinez dit "je la vois, je ne sais pas ce que c'est" : il peut s'agir :
- de la nature de la forme (il a bien commencé par dire qu'il avait vu une forme) ou
- du sexe de l'enfant : enfant qu'il ne prétend pas avoir vu (lui, il a vu une forme, il vous l'a dit) mais qu'il est fondé à désigner comme telle, d'une part parce que rétrospectivement, il en a jugé ainsi après l'information donnée par M. Aubert (tout en maintenant le fait qu'il n'ait vu lui qu'une forme) et d'autre part parce qu'il est avéré par ailleurs, et en l'abscence de réhabilitation de CR à ce jour, que la fillette était dans la 304 . Mais il répète (et il fait donc bien la part entre son témoignage et ses convictions), après avoir dit "l'enfant", que lui à ce moment là ne "savait pas ce que c'était".
Vous donnez votre façon d’entendre les choses, mais vous ne démontez nullement les arguments et explications que j’ai avancés, ni ne démontrez que je me suis trompé.
Quand vous dites :
il est avéré par ailleurs, et en l'abscence de réhabilitation de CR à ce jour, que la fillette était dans la 304, votre argument est irrecevable, puisqu’il implique que la Justice soit infaillible et que cela justement n’est pas avéré du tout. En utilisant cet argument, vous coupez court à toute discussion, puisque par extension, l’ensemble du scénario d’accusation se trouverait avéré. En présentant un tel raisonnement, vous démontrez qu’il n’existe pas la moindre preuve sérieuse de la culpabilité de Ranucci.
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Pas besoin de voir rouler une voiture sur 200 m pour voir si elle roule vite ou non. Martinez a bien eu la possibilité, juste avant la collision, de voir CR "débouler" à grande vitesse (relative, bien sûr, puisqu'il y a, comme le faisait judicieusement remarquer jpasc95, un mur en face. Dans ce contexte 40 ou 50 km/h constituent une grande vitesse)
Voilà ce que voyais Martinez en arrivant dans le carrefour.
La photo est prise de l'endroit où vraisemblablement se trouvait Martinez (milieu de la route), quand il a aperçu la 304. On ne voit même pas le panneau "Stop",sur la route de Marseille
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Il n'a pas à parler de vitesse
C’est pourtant ce qu’il fera par la suite.
Le 6 juin devant les policiers :
un véhicule 304 coupé Peugeot de couleur grise métallisée surgit sur ma droite à vitesse élevée en brûlant le stop.
Le 10 juin devant la juge :
Il s’est comporté comme s’il n’avait même pas vu le stop et je suis formel ce conducteur conduisait à très vive allure.
Le 10 juin encore lors de sa confrontation avec Ranucci:
Je suis absolument formel, Ranucci a brûlé le stop. Je connais parfaitement la route à cet endroit. J’ai vu Ranucci arriver à une trentaine de mètres, et voyant l’allure à laquelle il allait, j’ai dit à ma fiancée : « ce con là ne s’arrête pas » et j’ai freiné immédiatement. D’ailleurs, indépendamment de ce que j’ai vu, je pense que les traces de dérapage sur la route sont suffisantes à démontrer la vive allure à laquelle circulait Ranucci, lorsque l’accident c’est produit.
Avec la photo ci-dessus, on voit bien que Martinez n'avait pas les 30m de visibilité.
On le voit encore mieux sur cette photo prise encore plus près du croisement.
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Quelle est cette "preuve" ? nous vous écoutons.
La trace de freinage. Martinez a laissé un trace de freinage de 9 m.
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la 304 au reste ne dépassait surement pas 90 km/h et l'infraction était le stop grillé.
1974, ce n'est pas la préhistoire. Un coupé 304, cela dépassait allégrement les 90km/h. Documentez-vous...........
L'infraction c'était le stop grillé......? Je crois plutôt que c'était le délit de fuite.
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En 1974, il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de banquette à l’avant.
Vous faites erreur, elles étaient encore très répandues (2CV, AMI, Dyane, 4L...)
A partir de quoi pouvez-vous affirmer cela ?
Les voitures que vous citées étaient si répandues que dans l’histoire qui nous intéresse et par rapport aux photos connues de cette histoire (cour de l’Evéché, lieu du crime le 5 juin, etc), nous n’en voyons aucune. Faut-il vous rappeler aussi, que toutes les voitures citées dans cette affaire, n’ont pas de banquette avant.
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Ce point n'est pas si important : cette partie du témoignage de M. Martinez est largement moins cruciale que le fait que dès le 5 au téléphone et dès le 6 dans sa déposition, il dise que M. Aubert en revenant lui a parlé d'un enfant, ce qui conforte sacrément le témoignage Aubert.
Vous vous trompez, le 5, Martinez ne parle pas des Aubert.
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N'oubliez pas que dès le 5, Martinez a appelé les gendarmes / les policiers pour leur signaler le délit de fuite et la présence d'un enfant (cf la réaction des enquêteurs), en se basant sur la forme qu'il avait vu, peut-être et sur les propos de Aubert, plus probablement.
Non, le 5, Martinez n’appelle pas les gendarmes de Greasque pour leur signaler un délit de fuite pour lequel il est déjà venu porter plainte le 3 juin. Ce jour là, il n’évoque que le rapprochement qu’il faudrait peut être faire entre son accident et l’enlèvement d’enfant à Marseille dont il est question dans les journaux. Il n’a pas signalé la présence d’un enfant. Il n’a pas évoqué non plus, ce qu’il dira le lendemain aux policiers (après les aveux de Ranucci), que A. Aubert lui avait parlé d’un gosse.