Puisqu'il n'y a pas grand chose dans le forum sur ce sujet, je pense important d'y dédier un espace. L'idée n'est pas d'affirmer que Ranucci avait une dépendance psychologique de l'alcool, appellée aussi alcoolisme défonce et presque exclusif des jeunes, sinon d'en montrer la possibilité et même la très haute probabilité.
Des phrases comme "de temps en temps, je prends une biture, ce n'est pas un crime", la facilité avec laquelle il s'est laissé convaincre qu'il avait commis quelque chose d'atroce alors qu'il ne s'en souvient pas, abondent dans ce sens.
D'abord un lien où est faite de façon assez claire bien que très schématique une topologie sommaire de l'alcoolisme. Il faut savoir qu'il y a beaucoup de controverse sur la définition même de l'alcoolisme dans la communauté médicale.
http://www.infirmiers.com/etud/cours/psy/alcoolisme.php
Ensuite une question/réponse tirée du site des Alcooliques Anonymes:
Citation :
Je puis demeurer sobre un certain temps entre mes "cuites " ; comment puis-je dire que j'ai besoin des A.A.?
La majorité des membres disent que c’est la façon de boire, non le nombre d’ivresses, qui détermine Si oui ou non vous êtes alcoolique. Certain alcoolique peut pendant des semaines, des mois et quelquefois des années se passer de boisson. Durant Ses périodes de sobriété, il ne pense meme pas à l’alcool. Il peut en prendre ou s’en abstenir sans effort mental ou émotif, préférant pourtant n’en pas faire usage.
Subitement, pour une raison inexplicable ou sans aucune raison, il sombre dans une orgie de première classe. Il néglige son travail, sa famille et se dérobe à ses responsabilités civiles et sociales. La cuite peut durer une seule nuit, mais elle peut aussi bien se prolonger pendant des jours et des semaines. Quand c’est fini, il est fortement déprimé et bourrelé de remords. Il promet que ça ne lui arrivera plus jamais. Hélas, cela se produira encore
Cette façon périodique de boire est déconcertante, non seulement pour l’entourage, mais aussi pour le buveur même. Il ne peut s’expliquer le peu d’attrait qu’il ressent pour l’alcool durant ses périodes de sobriété, non plus que son manque de contrôle lorsqu’il a commencé à boire.
Puis dans les messages qui suivent je reprendrai les phrases de Ranucci faisant allusion à l'alcool dans son Récapitulatif et dans ces échanges avec sa mère.
Pour finir je présenterai quelques petits exemples tirés de faits divers pour montrer que malgré un taux d'alcoolémie impressionant certaines personnes sont capables de conduire, du moins jusqu'à avoir un accident, ce qui justement à été le cas pour Ranucci.