On trouve vraiment de tout sur internet. Et pas besoin d'être très malin dans ce domaine pour y faire de bonnes affaires…
On y trouve par exemple des individus douteux et finalement assez pathétiques, qui, moyennant quelques euros par mois (le coût que constitue un abonnement internet), entretiennent l'illusion de donner un sens à leur existence, visiblement fade et sans substance.
Nous avons tous croisé la route de guignols qui se croient investis d'un don pour l'humour et qui s'acharnent à nous faire partager leur haine gratuite des autres, au hasard de messages postés sur différents forums. Généralement peu instruits, on les devine socialement en souffrance, au point qu'ils se fourvoient en insultes ou grossièretés diverses. On finit par les imaginer, un filet de bave au coin des lèvres, derrière leur écran, jouissant de l'illusion de leur anonymat, pour exorciser leur frustration quotidienne en s'exprimant par messages compulsifs ponctués d'onomatopées.
Un véritable remake de la guerre du feu...
Le plus souvent, je parviens à refréner un rire gras, et je finis par éprouver pour eux un sentiment de pitié.
Parmi ces guignols, se cachent certains phénomènes de foire qui constituent pour moi la lie de la société.
Il s'agit de sombres crapules décérébrées qui, de nature généralement ingrate, se permettent d'insulter de manière détournée en usurpant au passage le travail des autres.
J'en ai récemment fait l'expérience avec un individu répondant au doux pseudonyme de Atomik_Head.
Ce personnage douteux a pour ambition virtuelle d'adapter des jeux, trouvés un peu partout sur internet, en y glissant quelques mots doux à mon intention.
Si l'attention est indiscutablement touchante, je trouve pour le moins cocasse de me voir insulter par cet énergumène amnésique. Il avait en effet purement et simplement oublié de me solliciter pour utiliser certains des jeux de l'espace détente et a jugé pertinent de répondre par l'insulte à mon incompréhension sur son attitude.
J'en déduis qu'il a visiblement le QI d'un bulot cuit, puisque, au-delà de la difficulté que j’éprouve à déchiffrer sa prose mal odorante et grammaticalement déficiente, je redoute qu'il ne soit pas en capacité intellectuelle de comprendre qu'il souffre d'une grave maladie : il est atteint de connerie profonde.
Comme je n'ai jamais été favorable à l'euthanasie, je me réjouis secrètement pour lui : on est toujours le con d'un autre. J'ai trouvé le mien.
A bon entendeur...
