Citation :
Dans cette lettre de Ranucci, on se rend compte que pour lui l'essentiel c'est qu'il n'a pas pu subir les examens médicaux qu'il réclame.
Ce qui concerne les examens médicaux est exprimé dans sa lettre. S'il demande à être réentendu, ce n'est donc pas pour les examens médicaux, mais pour autre chose et c'est cela l'essentiel.
Citation :
Ce n'est pas son innocence qu'il veut prouver, c'est plutôt l'explication de son crime qu'il cherche à travers ces examens.
Non, il se croit innocent. Il ne peut donc pas rechercher l'explication de son crime. Non, ce qu'il veut savoir, c'est pourquoi, dans sa tête, il n'y a aucune trace des faits qui lui sont reprochés.
Citation :
D'autant plus qu'il a reconnu avoir dessiné le plan
Oui, il a reconnu qu'il avait bien dessiné le plan que la juge lui présentait.
Pourquoi la juge a-t-elle était amenée à sortir le plan du dossier ?
Si, d'emblée, il avait reconnu le dessin du plan, la juge n'avait aucune raison de sortir le plan du dossier.
Citation :
D'autant plus qu'il a reconnu avoir ........... caché le couteau qui lui appartient.
Ah bon, vous avez lu cela ? Vous avez lu, qu'il a reconnu avoir caché le couteau ?
Faudra nous dire où ?
D'après Di Marino, il aurait dit:
Citation :
Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m’appartenant et que vous m’avez montré lorsqu’il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j’ai pu faire avec ce couteau. Je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque.
Ce qu'il dit là est obligatoirement faux. Il n'était pas là quand les gendarmes ont trouvé le couteau. Il ne sait donc pas où, précisément, ils l'ont trouvé.
Donc, quand il dit: "
Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau", il ne parle pas de quelque chose qu'il a vu, qu'il a vécu, mais plutôt de quelque chose qui lui a été dite. Qui a pu lui dire cela ?