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Discussion théorique sur des données de psychanalyse
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Auteur :  Henri [20 avr. 2009, 14:56 ]
Sujet du message : 

Citation :
4) Commotion, coma...
Ha ? Et pourquoi donc ?
La connaissance scientifique est telle que la probabilité est très élevée pour que la commotion cérébrale en France soit la même que celle du ... Canada, ne vous en déplaise.
On ne peut pas en dire autant de toutes les "pratiques".
Citation :
Il faut persuader le forum entier qu'il a pu conduire sous coma éthylique, ou que l'accident l'aura commotionné.
Ha ha ha, vous avez un sacré culot de placer vos contradicteurs devant une contrainte dont vous savez très bien qu'elle est impossible à réaliser et non signification quand bien même elle le serait (possible).
Par ailleurs, est-ce si difficile, ubuesque, surréaliste, tout ce que vous voulez ... de penser qu'il a pu avoir une commotion cérébrale suite à l'accident.
C'est incroyable !!!
Citation :
Bon courage!
Si vous croyez convaincre tout le monde avec vos convictions psychanalitiques, c'est plutôt à vous qu'il en faudra du courage.
Citation :
Un peu de bon sens m'éloigne de ces solutions.
J'attends avec impatience que vous expliquiez en quoi le bon sens vous permettrait d'éloigner ces hypothèses dont vous dites néanmoins vous-même qu'elles sont des solutions.

Cordialement

Auteur :  jpasc95 [20 avr. 2009, 15:09 ]
Sujet du message : 

l'hypothèse du déni a déjà été discutée sur ce forum et nous l'avons allègrement massacrée !
il serait mieux de lire ce qui a déjà été écrit à ce sujet

le découvrateur de cette explication ou hypothèse (ancien forumeur culpabiliste acharné) laissait entendre que le processus de déni se met en route juste après le forfait qui est confusément perçue par l'auteur comme un acte tellement horrible qu'il l'efface de sa mémoire ainsi que tout ce qui peut s'y rattacher directement.
Ainsi, il se débarasse de l'arme du crime au plus vite, dans la champignonnière.
Seulement, là où le bats blesse, c'est qu'il conserve le pantalon bleu taché de sang dans le coffre de sa voiture.
Comment a t-il pu oublier cet élément aussi important, sachant qu'en plus il a forcément été vu avec par les témoins Aubert puisqu'il le portait ce 3 juin selon l'accusation ?
Mais non, il le garde. Comme si le processus de déni était sélectif !

Auteur :  cell [20 avr. 2009, 15:21 ]
Sujet du message : 

Oui, ça, c'est incontestable.

Le pantalon bleu, je cale. C'est un indice innocentiste majeur.


Sur "déni", c'est un peu une question de mot... j'y reviendrai. Mais il ne faut pas confondre "nettoyer les traces du crime" avec "déni", terme lui aussi technique et non synonyme de dénégation. Mais je suppose que je ne vous apprends rien.

Auteur :  Jacques B. [20 avr. 2009, 15:28 ]
Sujet du message : 

Vous déformez sciemment ce que vous oppose vos contradicteurs. Par exemple où ai-je dit qu'il avait conduit sous coma éthylique?

Depuis le début il est évident que vous maniez des concepts que vous ne comprennez pas vous-même. Je parle de tous ce que vous avez dit jusqu'à présent à propos de psychanalyse, psychiatrie et psychologie.
J'espère pour ces disciplines que vos prétendus amis ne sont que fruits de votre imagination.

Auteur :  cell [21 avr. 2009, 13:44 ]
Sujet du message :  Sur la puissance de la psychanalyse

Je m'attendais à ce que le seul mot de psychanalyse déclanche des polémiques. Je demeure pourtant convaincu que la science procède du général au singulier (on impose une loi générale à des cas) et que procéder ainsi à partir de la psychanalyse s'avère fécond.

Certains sur le forum contestent la précision du psychanalyste, et son pouvoir que je crois immense de déduction de faits.

Je me suis remis à la lecture du livre de la psychogénéalogiste Anne Ancelin, qui s'appelle "Aie mes Aieux!" qui regorge de clinique où le médecin déduit des faits qui ensuite s'avèrent.

J'ai sélectionné celui ci qui me paraît intéressant :

<<Serge Tisseron — psychanalyste — en faisant une reconstitution biographique d'Hergé à partir de la série des « Tintin », a émis l'hypothèse qu'Hergé avait lui-même des problèmes de filiation et que probablement sa mère était une enfant naturelle de quelqu'un qui était noble.

Dans les carnets d'Hergé publiés après sa mort, on découvre qu'il écrivait de façon cryptique et qu'il souffrait du fait d'être un enfant naturel, probablement d'un baron belge. En fait, on a découvert récemment (1990) que l'hypothèse se vérifiait, en remontant d'une génération, et que le père de Hergé, un jumeau, était probablement l'enfant naturel d'un noble — ou même d'un roi ».

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 16:00 ]
Sujet du message : 

Jacques Lacan au sujet de la psychanalyse thérapeutique (lui la considère comme interprétative): "Notre pratique est une escroquerie."

Cette manie de revendiquer un statut de science exacte n'est pas nouvelle et ne fait qu'assimiler la psychanalyse à une mancie quelconque. Les démonstrations de la justesse des prophéties de Nostradamus ou de n'importe quel tourneur de table sont légions. Toutes ont le même style: on émet l'hypothèse d'un fait inconnu du grand public, puis on prétend le vérifier dans la réalité. Comme on a probablement perçu quelque chose qui est probablement vrai, on a probablement raison et notre méthode est sûrement scientifique.

Et c'est vous qui parlez de scientisme et de réduccionisme?

Auteur :  cell [21 avr. 2009, 16:50 ]
Sujet du message :  Science et psychanalyse

Sur le rapport entre science et psychanalyse, on pourrait en écrire des tonnes. On trouve effectivement chez ce même Lacan la dénonciation constante de la prétendue scientificité de la psychanalyse, dans le séminaire "l'envers" et sa dénonciation du "discours de l'Université", puis dans les Ecrits "la science et la vérité". Aujours'hui les post lacaniens passent leur temps à critiquer les technosciences.

Dont acte. Mais nous sommes très loin de ça. Il s'agit moins de la vérité que de la simple exactitude. Au raz des paquerettes. Il s'agit seulement de soutenir, et là je le soutiendrai quelles que soient les réticences de tel ou tel, qu'on peut remonter du fait psychique au fait réel. Par exemple d'un rève à un vécu, ou d'un lapsus à un fait, ou du sens d'une démarche à un fait, encore.

Et ce en raison du déterminisme psychique.

Que dans l'affaire Ranucci, on ait peu d'éléments, je vous l'accorde. Et encore moins s'agissant du père. Donc on peut prévoir que chaque fois qu'on fera une timide tentative, vous pourrez vous mettre en situation dominante et dire pompeusement que c'est aléatoire et qu'on brode.

Toutefois...

Je ne vois pas pourquoi vous voulez à tous prix fermer cette porte. Même dans l'hypothèse où je m'y prendrais mal, ce qui est plus que possible, eh bien! c'est un encouragement pour que les autres fassent mieux, tout simplement.

Plus je lis et relis ce forum, et plus l'énormité de la question du rapport au père me saute aux yeux. Certes on ne sait pas très bien ce qui s'est passé le matin du crime à Allauch, mais on sait que le père (putatif) n'est pas venu voir son fils, et que le fils (putatif) n'a pas écrit à son père et a observé un silence de plomb.

Voyez vous ça ne me paraît pas normal.

D'autant que par du courrier ou une visite, le père aurait pu si je puis dire marquer des points par rapport à Mme Mathon, sur le thème "si tu en es là c'est de sa faute".

En un sens, CR en est mort, de cette disparition de l'instance paternelle, parce qu'en prison, puis aux approches du procès, il a reconstitué un monde qui se limitait à sa mère. Les avocats n'ont même pas pu lézarder cet oeuf trop parfait. On a fait remarquer récemment que Monique n'avait même pas pu obtenir un regard...

Pour plus de détails je vous renvoie une nouvelle fois à mon post du 17 mars.

viewtopic.php?t=12017&postdays=0&postorder=asc&start=15

Plutôt que d'invalider ma démarche en bloc , démontrez moi ce qui ne va pas dans ce post du 17 mars. On dirait que vous refusez l'analyse et la discussion, ce qui est extrèmement décevant, eu égard à ce que vous avez apporté à ce forum. Je relisais tout à l'heure votre analyse des positions de la voiture lors de l'épisode Aubert, et votre propos sonne très juste. Raison de plus pour réaliser des apports positifs et non pas ce dénigrement inutile

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 17:02 ]
Sujet du message : 

Dans le même fil que vous citez je commencais à vous expliquer la cause de mes réticences à ce que vous appellez votre approche psychanalytique.
Ce n'est pas parce que vous employez le terme que votre approche peut être qualifiée comme telle. Ce n'est pas parce que je critique votre vision de la psychanalyse et l'objet que vous lui attribuez que je critique celle-ci. Ce n'est pas parce qu'il est possible d'imaginer un Ranucci psychanalytiquement coupable qu'il l'est, etc...

Auteur :  cell [21 avr. 2009, 17:10 ]
Sujet du message : 

oui mais vous ne répondez pas point par point si je puis dire à une construction qui pour invérifiable qu'elle soit n'en est pas moins cohérente. J'attends qu'on me rende le service d'indiquer en quoi ce n'est pas cohérent.

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 17:31 ]
Sujet du message : 

Non, pas avant que vous ne discutiez vous-même les arguments que je vous ai présenté critiquant cette rétro-ingénierie psychanalytique que vous tentez de faire passer pour méthodologiquement correcte.

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 22:39 ]
Sujet du message :  Re: Science et psychanalyse

Citation :
Il s'agit seulement de soutenir, et là je le soutiendrai quelles que soient les réticences de tel ou tel, qu'on peut remonter du fait psychique au fait réel. Par exemple d'un rève à un vécu, ou d'un lapsus à un fait, ou du sens d'une démarche à un fait, encore.

Et ce en raison du déterminisme psychique.
:shock: Délirant, complètement délirant :shock:
Citation :
Le déterminisme freudien, qui éradique dans l'œuf toute créativité humaine et tout libre arbitre, n'est donc ni humaniste, ni scientifique, et ne peut qu'échouer, par nature, avant même d'avoir pu commencer. Il constitue même le postulat le plus délirant de toute la psychanalyse en l'inscrivant, dès le départ, sur un chemin diamétralement opposé à la voie de la Science. Avec une telle foi déterministe, on ne voit pas comment un esprit rationnel pourrait ranger la psychanalyse dans ce que l'on a coutume d'appeler : les « Lumières ». Il s'agit plutôt, comme le souligna Hayek, de « superstitions », ou de « mythologie », ou d'une autre méthode d'inspiration hégélienne de corruption de la Raison. Ou enfin de « magie concrète », comme le dira Timpanaro, édifiée par un gourou mégalomane et manipulateur.

Finalement, c'est sans aucun doute le mot de Schopenhauer au sujet de la philosophie hégélienne, qui conviendra le mieux à la psychanalyse (et particulièrement à celle de Jacques Lacan) : « encore un rêve de dément, issu de la langue et non de la tête ».
(http://www.blogg.org/blog-50438-billet- ... 47014.html)

Auteur :  Henri [22 avr. 2009, 10:55 ]
Sujet du message : 

Et comment vous faites la démonstration du "déterminisme psychique" ?Vous êtes complètement dans le dogmatisme de la psychanalyse.

Auteur :  cell [22 avr. 2009, 11:02 ]
Sujet du message : 

Un mot oublié dans un texte latin, et Freud en déduit qu'un jeune homme a mis une fille enceinte. Et le jeune homme le reconnait.
je ne vois pas ce qui vous gène dans la notion de déterminisme psychique. C'est totalement compatible avec le libre arbitre, si c'est ça que vous voulez préserver.

Auteur :  cell [22 avr. 2009, 11:06 ]
Sujet du message : 

J'ajoute quepar définition le psychanalyste ne peut être dogmatique, puisqu'il est à l'écoute d'une vérité de son analysant, qu'il ne connaît pas. Et sa déontologie l'invite à ne pas interpréter, seulement à recevoir. Voulez vous les références?

Auteur :  Henri [22 avr. 2009, 12:51 ]
Sujet du message : 

Citation :
Un mot oublié dans un texte latin, et Freud en déduit qu'un jeune homme a mis une fille enceinte. Et le jeune homme le reconnait.
Ben ... si vous l'aviez dit plus tôt, tout le monde aurait compris, nous n'en serions pas là ... hum
Citation :
Et je ne vois pas ce qui vous gène dans la notion de déterminisme psychique. C'est totalement compatible avec le libre arbitre, si c'est ça que vous voulez préserver.
Ben voyons ... en jouant à pile et face vous êtes sûr de gagner à tous les coups ...
Désolé, si les mots ont un sens, il faut une belle b... intellectuelle pour concilier l'incompatible.
Citation :
J'ajoute quepar définition le psychanalyste ne peut être dogmatique, puisqu'il est à l'écoute d'une vérité de son analysant, qu'il ne connaît pas. Et sa déontologie l'invite à ne pas interpréter, seulement à recevoir.
Tiens, plus d'interprétation maintenant ... ? ... soit.
Mais dans les conditions que vous énoncez, comment déterminer l'auteur d'un fait criminel sachant que ... l'analysant présumé coupable est coupé en deux ?

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