Citation :
Ce qui n'est pas le cas. Si l'on en croit Suzanne Roblès, les filles auraient quand même bien été témoins d'une tentative d'enlèvement et vu un homme au comportement inquiétant, tandis que si l'on en croit A.Mattéi/C.Barraco, il ne se serait rien passé de plus qu'un homme qui cherchait un chien et ne les aurait en aucune manière importunées.
Je ne sais que penser. Mais je maintiens que je ne vois pour le moment aucune explication à cette sollicitation de témoignages 6 mois après l'exécution de CR. [/color]
La réponse en avait pourtant été donnée il y a quelques mois dans la discussion que vous évoquiez.
Mme Mattéi (probablement téléguidée par Mme Mathon, travaillant avec Me Bredin à la révision) a déposé plainte peu après l'exécution de CR, donc après le 28 juillet 1976, pour les faits remontant (prétendument) à 1974.
Cette plainte donne lieu à une commission rogatoire le 15 septembre, permettant à la Police d’enquêter. C’est dans ce cadre que sont entendus les témoins, comme le montre le début des auditions de Mmes Barracco mère et fille :
Audition de Carole Baracco : « L’AN mil neuf cent soixante dix sept le trois février à dix heures. quarante cinq
NOUS: Raoul LIONS, Inspecteur Divisionnaire en fonction à la section criminelle nord
Officicier de Police Judiciaire en résidence à Marseille
~ - - -Agissant en vertu de la Commission Rogatoire de Monsieur MAESTRONI, Juge d'Instruction au Tribunal de Grande Instance de Marseille, N°63/73, en date du 15 septembre 1976, relative à l'information suivie contre X,.., avec constitution de partie civile de Madame MATTEI Jeanine, du chef de tentative d'enlèvement de mineur,---
Ne le prenez pas en mauvaise part, mais un certain nombre de discussions sur ce forum me rappelle un texte de Alphonse Allais, « un mystère insondable » ou un titre approchant. L’auteur rapporte qu’une voyante est à même de faire parler les esprits ; il décrit une séance de spiritisme où une voix caverneuse semble s’élever des profondeur, tétanisant les participants. Il s’emporte ensuite contre les libres-penseurs et rationalistes étroits d’esprit...etc...A la fin du récit, toutefois, une « information de dernière minute » nous apprend que le compagnon de Mme Irma aurait été caché sous la table. Conclusion de l’auteur : « les faits n’en demeurent pas moins des plus curieux ».
Mais revenons à nos moutons : en effet, Laurence, le PV d’audition de Mme Robles, entendue le jour avant Mmes Barracco, doit en bonne logique comporter la même mention en haut de page (ainsi que l’état civil de Mme Robles) pour être complet. Je pense que Ludivine n’a publié que le corps de l’audition.
Citation :
Si l'on en croit Suzanne Roblès, les filles auraient quand même bien été témoins d'une tentative d'enlèvement
Non, même pas : témoignage indirect, et il n'est pas dit que l'homme à la voiture, si les enfants n'ont pas affabulé sur l'homme ou sur son comportement, avait l'intention d'enlever le garçon.