Citation :
en 45 secondes marc ranucci a parcourru 7 a 800m, puique aucun obstacle n est devant lui rien ne peut l arrété donc quand les aubert demare ranucci et déja arreté.alors qu ont ils vue les aubert? tu crois qu ils ont vue se qu ils prétendent avoir vue
Bruno, je pense plutôt à 20 secondes, en ce qui me concerne. Les 45 secondes, c'est ce qu'il y a dans le film.
Citation :
Même en vingt secondes, on a le temps d'en faire de la route, surtout que Aubert précise, je ne sais plus où, que le fuyard roulait à vive allule et que malgré sa propre vitesse assez soutenue, il le perdait de vue d'un virage sur l'autre.
A 60 km/h, on fait 1 km en 1 minute, soit environ 330 m en 20 secondes
Après 20 secondes de discussion avec les Aubert, Ranucci, en comptant qu'il démarre du point zéro a au moins parcouru 200 m (voire plus), et Aubert redémarrant du point zéro lui aussi, Ranucci gagne environ encore 100 m sur son poursuivant, équivalent à 10 autres secondes.
Ils auront donc toujours ces mêmes 30 secondes d'écart, et Ranucci s'arrêtera 30 secondes avant que Aubert ne passe à sa hauteur, quelle que soit la distance parcourue.
La course poursuite est en effet possible, mais compte tenu de la séparation des deux véhicules (300 m environ) et des virages, il est certain que Aubert a perdu Ranucci de vue pendant le trajet (il le dit lui-même par ailleurs)
Oui, Didi, il est sûr et certain que les Aubert perdent plusieurs fois Ranucci de vue, ne serait-ce que dans le premier virage et le dernier. Mais c'est quand même une poursuite à mes yeux. Pour moi, Aubert ne se lance là-dedans que s'il pense avoir une chance de le rattrapper. Comme moi et mon chauffard : je ne l'ai poursuivi que parce qu'il s'était arrêté à un feu ; sinon, j'aurais laissé tomber. J'avais quand même des enfants à bord, et Aubert, lui, avait sa femme : impossible de prendre des risques.
Quant aux 20 secondes, je ne suis pas sûr qu'elles suffisent à Ranucci pour disparaître complètement derrière le premier virage. De toute façon, dans mon scénario, Aubert se range à un endroit où il peut voir Ranucci s'enfuir, avant même d'avoir commencé à discuter avec Martinez. Il n'a pas besoin d'un dessin pour comprendre la situation. En quelques mots, la décision peut être prise. De plus, je ne crois pas une seconde que Martinez prenne le temps de lui donner le numéro incomplet qu'il a noté. Il suffit de dire : "Ce con-là vient de m'emboutir... Pouvez-vous le poursuivre pour essayer d'avoir son numéro ? Je ne l'ai pas noté en entier." Et dans ce cas de figure, Aubert ne part que s'il a une chance. Martinez, d'ailleurs, ne lui demanderait rien s'il n'avait aucune chance.