Citation :
Changer une roue dans un endroit légèrement en pente et en plus boueux ?
Vous plaisantez là ?
non désolé je n'y crois pas.
Vous croyez ou vous ne croyez pas, cela ne regarde que vous. En revanche là où cela me regarde, c'est lorsque vous me démontrez quelque chose. Je suis obligé de l'admettre et de m'en remettre à votre démonstration. Elle est incontournable.
Dans mon souvenir, il n'estpas impossible de changer une roue dans le tunnel. Ce n'est pas génial mais après tout pourquoi pas.
Encore une fois, ce n'est pas cela le problème que vous osez en réalité. Vous êtes en train de me dire que Ranucci ne dit pas la vérité dans son récapitulatif et qu'il ne s'est pas réveillé dans la galerie.
Je préférerais que vous me disiez les raisons pour lesquelles vous pensez qu'il ment et le scénario qui en découle selon vous. Ce serait plus constructif. Je vous avoue que je ne fonctionne pas dans la croyance de ceci ou de cela.
La seule excuse de Dieu, c'est qu'il n'existe pas.
Citation :
l'expérience a déjà été tentée par un ancien forumeur "jayce" et impossible de faire ce qui à vous parait d'une facilité enfantine : déplacer un homme d'1m75 environ dans une voiture à l'espace restreint.
Puisque vous ne faites pas confiance, comme d'habitude, aux autres, alors ce qui serait bien, ce serait que vous nous apportiez la preuve que cela est tout à fait possible et là on verra.
Pour l'instant, je m'en tiens à l'expérience qui a échoué. Donc, encore une fois, je maintiens que votre hypothèse du type qui déplace C Ranucci de l'avant vers l'arrière et s'empare de la 304 pour aller dans la galerie ne tient pas !
Premièrement, il avait fait cette expérience - surtout sans réfléchir à la question que posait le récit de Ranucci et la présence de la voiture dans le tunnel - mais avec l'a priori que ce n'était pas possible. Donc visiblement il n'avait pas cherché à savoir comment on pouvait le faire, mais à démontrer qu'on ne pouvait pas le faire. Dans ces cas là, il y a de fortes chances qu'on n'y parvienne pas. C'est évident. Et quand il m'a annoncé qu'il faisait cette expérience, je savais avant même qu'elle ait lieu la conclusion qu'il allait servir.
Mais ce n'est pas mon problème. Mon problème il est à l'inverse et il se pose de façon inverse et quand je le pose la question de cette façon inverse, vous ne répondez pas. je suis bien forcé de me dire : il n'y a pas d'autre solution.
Le problème il est exactement celui-là :
Le meurtrier à 12h30 - 12h45 il est sur les lieux du crime et c'est ce bonhomme que voient les Aubert tout à côté de la voiture de Ranucci. Cet homme les jours d'avant portait un pull rouge avec des boutons dorés sur l'épaule : Voiture de Ranucci - Meurtrier - Pull rouge au même endroit à 12h30 le 3 juin au bord de la RN8bis.
Ensuite le tunnel : voiture de Ranucci - présence du meurtrier - Pull rouge au même endroit : la voiture sur à 17h, le pull lié à la piste du chien, ce qui signifie que l'homme est remonté à pied.
Vous êtes en train de me dire ceci : Ranucci est venu depuis le lieu du crime jusque dans le tunnel tout seul. De lui-même. Pourquoi ment-il dans son récapitulatif ? Ce sera une chose à éclaircir.
L'homme au pull rouge est venu depuis le lieu du crime dans le tunnel - il y a déposé son pull - et il est remonté à pied jusqu'à l'aplomb du lieu de crime.
Je vous dis : il n'y a qu'une solution : il a conduit la voiture. Vous me dites non non c'est par hasard qu'ils se sont retrouvés là dans le même endroit exactement.
C'est cela qui pour moi ne colle pas.
Ranucci ne l'aurait pas vu ? Ne lui aurait pas parlé ? N'en dirait mot à personne ?
Citation :
De plus, je vous rappelle que la roue a été changée par C Ranucci avant d'entrer dans la galerie.
Donc il ne dit pas la vérité dans son récapitulatif. Et je sens que vous allez vous faire une joie de m'en expliquer la raison.
Citation :
Il y a d'autres pistes et d'autres explications.
Le hasard ne peut pas être totalement exclu. Vous dites vous même que le meurtrier voulait absolument aller dans cette galerie pour faire vous ne savez pas trop quoi ! il aurait donc pu tomber par hasard sur C Ranucci présent avec sa 304 dans la galerie et y déposer le POR.
Que le hasard ait fait que Christian Ranucci se soit arrêté tout près de l'endroit où l'enfant est morte, c'est encore un hasard admissible.
Mais que cet homme tombe par hasard sur la voiture de Ranucci sur le lieu du crime. Et que par hasard il parcoure le même chemin et que par hasard il retrouve la voiture dans le tunnel. Alors que Ranucci ne peut pas trouver l'entrée de ce tunnel tout seul.
Je crois qu'il y a comme un problème...
Citation :
Soit il y est allé juste avant l'accident de C Ranucci au carrefour, il est peut-être passé dans la galerie avec la petite fille pour abuser d'elle, en vain, y a déposé le POR, est reparti et a commis son forfait là on sait ?
Dans la galerie abuser d'elle en vain ? Il est seul c'est sûr, il n'est dérangé par personne. Non il a réussi à abuser d'elle, sans problème. Il a cependant un problème qui fait qu'il n'a de toute façon pas pu atteindre la galerie avec l'enfant : c'est qu'il fallait soulever la barrière. Et le temps que l'on soulève la barrière, la gamine a eu dix fois le temps de se faire la malle. Non déjà là ça ne marche pas.
Deuxièmement s'il avait déposé le pull avant son forfait alors la piste du chien ménerait directement sur le lieu du crime. Or non, elle s'arrête au bord de la route.
Citation :
Soit il a appris le lendemain qu'un type s'était embourbé avec sa voiture dans la galerie, a décidé d'aller sur place pour se débarasser du POR et du couteau en espérant que les soupçons se porteront sur le conducteur.
Ah moi, si j'étais lui, je ne reviendrais pas sur les lieux du crime. ou alors c'est pour mieux cacher le corps de l'enfant. Et je ne me débarasserais pas du couteau à cet endroit. Comment a-t-il pu apprendre qu'une voiture s'était embourbée, si ce n'est pas lui qui l'embourbe ? Ou alors c'est qu'il connaît Guazonne.
Citation :
Pour la nième fois, il ne ment pas parce qu'il a quelque chose à cacher mais juste pour se défendre de l'accusation qui est portée contre lui. S'il s'est évanoui, son pb est qu'il ne se souvient pas très bien quand et où.
Ce 3 juin, il comprend lui-même que l'alcool joue un rôle dans sa confusion.
Mais en quoi dire : "après l'accident, je me suis certes arrêté quelques minutes sur le bord de la nationale, mais j'ai tout de suite repris mes esprits et je suis descendu plus bas pour réparer ma roue, j'ai soulevé une barrière et je me suis embarqué dans un chemin bizarre, (je ne vais pas plus loin parce que tout seul, trouver le tunnel, ça définitivement non. Stop le délire !) et j'ai changé ma roue mais je n'ai vu personne."
Enquoi en disant cela il ne se défend pas mieux qu'en disant je me suis évanoui et je me suis réveillé dans le tunnel ? Je ne comprends pas complètement. Je suis désolé.
Citation :
Ses avocats ? ha ha parlons en de ses avocats. Ils l'ont laissé croupir aux Baumettes. Ils n'ont même pas pensé à lui demander comment, alors qu'il était mineur en juin 74, il pouvait éventuellement détenir un couteau automatique à cran d'arrêt, une arme à connotation péjorative que possédaient plutôt les voyous.
C'est une tout autre question. La question était de savoir pourquoi il mentirait à ses avocats sur un plan qui n'aide pas sa défense.
La réponse à cette dernière question est celle-ci : un avocat n'est pas libre ni indépendant,il a un ordre au dessus de lui, lequel dépend non pas institutionnellement mais dans les faits de la Cour de cassation. En effet, si un avocat était conduit à faire un écart - ce qui n'arrive de ce fait jamais -, l'ordre des avocats interviendrait et lui infligerait ce qu'on appelle une suspension. Autrement dit un confrère choisi par l'ordre vient investir son cabinet et lui dit : vos clients, maintenant c'est moi. Le cabinet peut certes fermer.
Citation :
De plus, je vous rappelle qu'il a bien dit aux gendarmes le 5 juin et aux policiers le 6 à 1h30 du matin qu'il avait levé la barrière et qu'il était allé de lui même dans la champignonnière.
Au moment où les Aubert voient sa voiture un kilomètre plus haut ? Il y a comme un problème.
Or vous y croyez ? Vos avez bien de la chance.
Citation :
le pb est que vous ne voulez pas admettre que l'on peut atterrir dans un endroit par hasard et particulièrement quand on ne connait pas les lieux. C'est une sorte de lapalissade.
A l'endroit où précisément l'homme dépose le pull ? Non décidément non.
C'est idiot voyez-vous, mais homme eu pull rouge Ranucci Peugeot sur les lieux du crime à 12h30
Peugeot dans le tunnel pull rouge dans le tunnel homme qui remonte à pied. Cela veut dire pour moi que l'un a conduit l'autre dans la Peugeot.
J'ai le malheur d'aimer les solutions simples qui résolvent de bien trop improbables hasards.
Citation :
C Ranucci voulait à la fois fuir d'éventuels poursuivants remontés contre lui et réparer son pneu.
Lui dit qu'il n'avait pas dormi et que l'accident l'a achevé et donc qu'il s'est effondré sur place. Vous faites visiblement peu de cas de ce qu'il peut raconter et vous imaginez qu'il est dans la crainte d'être rattrapé et en pleine forme.
Lui dit qu'il n'a jamais eu l'impression d'être poursuivi.
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Il ne pouvait donc pas le faire à la vue de tous sur la route. Il roule et tombe par hasard sur une entrée avec un chemin alors il s'arrête et ça tombe bien car il ne pouvait sans doute pas aller au delà à cause de sa roue qui fait du bruit et qui sent le brûlé.
C'est ballot, il y avait une première entrée bien mieux visible et bien mieux praticvable et il ne la prendrait pas ? Cela ne se peut pas. Au contraire l'homme au pull rouge qui conduit la voiture et qui connaît cet endroit sait que pour rejoindre le tunnel il ne faut pas prendre la première entrée, mais la deuxième, 700 mètres plus bas.
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Voilà tout simplement, il s'engage dans le chemin et au bout tourne à gauche et pas à droite, ça aussi c'est du pur hasard. Enfin, quand il est à l'abri de la route, il peut réparer et le fait.
Mais ensuite, que faire ? selon moi, bien que fatigué, il veut repartir mais cherche une autre sortie pour éviter de se retrouver sur la rn8bis. En roulant, il finit par s'arrêter à proximité du terre plein car il semble que cela devienne difficile de continuer en voiture. Il en descend, fait un tour à pied et tombe sur le chemin qui mène à la galerie. La fatigue lui pèse, il pense qu'en se garant à l'entrée, il pourra se reposer et repartir sur Nice tranquillement.
Mais, comment a t-il fait ensuite pour se retrouver à 40 mètres de l'entrée de la galerie ?
On ne peut pas exclure de maladroites manipulations de C Ranucci qui s'est retrouvé malencontreusement embourbé là où l'on sait.
En marche arrière ? Non pas ça ! Mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi il ne le raconte pas cela ? Ca ne lui coûte rien et devant le jury, ce sera pus crédible que de dire : je me suis affalé et je ne sais pas comment je me suis retrouvé dans le tunnel sur la banquette arrière.
Citation :
A moins qu'il n'y ait eu une intervention malveillante du meurtrier qui a voulu "punir" le "gêneur" de la rn8bis en déplaçant la 304 à l'intérieur de la galerie pour l'embourber. Pour cela, il n'avait que quelques mètres à pousser. En se réveillant, C Ranucci constate le problème et ne comprend pas puisqu'il était garé à l'entrée. Il l'aggrave en s'enfonçant encore plus dans la galerie. Il ira finalement chercher de l'aide.
Entre quelques mètres à pousser. Cequi n'est évidemment pas possible puisqu'il faut conduire la voiture dans le tunnel en marche arrière. Donc quitte à ce que le meurtrier conduise la voiture en marche arrière dans le tunnel avant d'y mettre son pull, eh bien, supposons qu'il a pris le volant depuis le lieu du crime.
Et là, ça devient plus crédible.
Enfin.