Je n'arrive pas à trouver ce mensonge dans le dossier.
À moins que vous vous parlez de l’insinuation ci dessous,
Citation :
Après avoir parcouru une distance de un à deux kilomètres, les époux Aubert constataient que la peugeot 304 s’immobilisait au bord de la route.
A cet instant, ils apercevaient un jeune homme qui sortait du véhicule et tirait par le bras un jeune enfant.
L’homme et l’enfant s’enfuyaient dans la colline toute proche et ils ne tardaient pas à disparaître derrière les broussailles.
Monsieur AUBERT relevait le numéro d’immatriculation de la peugeot 304 ( à savoir 1369 SG 06) et retournait sur les lieux de l’accident , où il communiquait le numéro de plaque minéralogique à Monsieur Martinez.
Monsieur Martinez se présentait quelques instants plus tard à la Gendarmerie de Gréasque, et déposait plainte contre l’inconnu, pour délit de fuite.
Les enquêteurs de la Sûreté Urbaine de Marseille chargés d'enquêter sur la disparition de la jeune Marie Dolores ne tardèrent pas à faire un rapprochement entre cette affaire et le délit de fuite précédemment évoqué.
De multiples points communs entre ces deux affaires apparaissaient en effet : couleur du véhicule, signalement de l’homme, signalement de la fillette, correspondance entre l’heure de l’enlèvement et l’heure du délit de fuite, etc…
Compte tenu des suspicions qui pesaient d’ores et déjà à l’encontre du conducteur de la peugeot 304, une battue était effectuée par la gendarmerie de Gréasque aux alentours de l’endroit où l’individu avait pris la fuite avec l’enfant.
C’est ainsi que le 5 juin 1974, vers 16 heures, les Gendarmes découvraient dans les taillis, le cadavre d’une fillette de huit ans environ, grossièrement dissimulé sous un tas de branchages.
Peu de temps plus tard, Messieurs Rahou Mohamed ouvrier de mine et Guazzone Henri, exploitant de champignonnière, fournissaient de précieux renseignements.
Ils précisaient que le 3 juin 1974 vers 17 heures, ils avaient été requis par un jeune homme âgé de 0 ans environ qui sollicitait leur aide en vue de dégager son véhicule Peugeot 304, de couleur grise qui s’était enlisé dans le terrain embourbé de la champignonnière.
Messieurs Guazonne et Rahou se faisaient un devoir d’aider le jeune homme à dégager le véhicule.
Le numéro d’immatriculation relevé par les époux Aubert, permettait d’identifier l’occupant de la Peugeot 304 : il s’agissait du nommé RANUCCI Christian, 20 ans, représentant de commerce, demeurant 6 1 Corniche Fleurie, les Floralies bt F, Nice, Alpes Maritimes.
Il faut lire entre les lignes et bien connaitre le dossier pour comprendre la tromperie.
Néanmoins Alessandra ne mentionne aucun appel des Aubert.
Je ne peux pas m’empêcher de signaler le passage suivant, qui témoigne des capacités machiavélique de Alessandra
Citation :
Peu de temps après, un témoin était découvert en la personne de Monsieur SPINELLI Eugène. Ce dernier déclarait que le 3 juin 1974, à 10 heures 50, alors qu’il se trouvait devant son garage, sis 4 impasse d’Albe, il avait aperçu un individu et une fillette qui prenaient place à bord d’un véhicule de couleur grise. Monsieur SPINELLI indiquait qu’il se trouvait à une distance de 50 mètres, environ, du véhicule. Il donnait un signalement approximatif de l’individu et précisait que le véhicule de couleur grise pouvait être une SIMCA 1100.