Ben pour moi, quand on dit "gris métalisé", dans mon esprit je vois "gris clair". Je pense que c'est l'appelation technique de cette couleur. D'ailleurs je ne vois pas trop comment un véhicule pourrait être gris clair sans être métalisé... En général, il existe deux tons de gris pour une voiture: le gris foncé et le gris clair (qu'on appelle métalisé). Je n'en vois pas d'autre.

Lors de l'émission de TMC, un journaliste demande à E.Spinelli la marque de la voiture qu'il a vu ce jour la.
D'une voit à peine audible, il répond "une simca". Le journaliste lui repose la question une seconde fois et ES répond la même chose d'une voix à peine plus forte.
Le tournage de cette émission est relativement récent. Je dirais au moins 30 ans après les faits.
A la suite du POR, ES a dû bien resssentir , et on lui a sans doute reproché à Marseille,que son témoignage allait dans le sens de l'innocence de CR. Et pourtant, il ne se contredit pas mais du style "Je l'ai dit mais je l'ai pas dis fort". Il dit toujours une SIMCA. Je veux bien que lors de l'interview avec Gérard Bouladou, il est précisé qu'il n'avait pas fait bien attention, que de l'arrière les 2 véhicules se ressemblent, que le soleil ...
Mais en tout état de cause, cette émission de TMC intervenant après l'entretien entre Gérard Bouladou et ES, ce dernier mentionne toujours cette simca.

Renaud aurai chanté "Putain de SIMCA".


Bonne nuit à tous

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Il n'est pas nécessaire d'ésperer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.

Effectivement, E Spinelli n'est jamais revenu sur ses premières déclarations, il a toujours dit avoir vu une simca, et ce depuis le 5 juin 1974.

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J’ai été moi aussi frappée par ce passage où ES, une trentaine d’années après, continue à maintenir qu’il a bien vu une Simca.
C’est surtout la manière dont il le dit qui retient l’attention. La voix est sourde et timide, il a le regard gêné et furtif de l’élève qui a peur de se faire engueuler en répondant de travers. Il est clair qu’il donnerait cher pour pouvoir dire qu’il a vu un Coupé Peugeot 304. Mais il ne peut s’y résoudre puisqu’il sait bien que c’était une Simca.
Il n’ignore pas qu’il s’est mis des tas de gens à dos avec son histoire de Simca qui foutait tout par terre. Et il est bien évident qu’il se sent mal à l’aise en ayant l’air de voler au secours d’un assassin d’enfant.
On a l’impression qu’il opte pour une demi-mesure. Il lâche, à regret, le mot Simca, mais, pris de remords, il consent quand même à murmurer, du bout des lèvres et sans conviction, comme en soupirant « J’ai pu me tromper …. ».

Tout droit entre les immeubles, je ne le pense pas. A l’époque, il n’y avait que deux possibilités pour quitter la cité St agnès :
- En se dirigeant vers le bas de la cité
- En se dirigeant vers le haut de la cité pour emprunter un passage que seul les piétons et les deux roues pouvaient prendre.
De l’endroit où se tenait E. Spinelli en sortant de son garage, le plus logique pour sortir de la cité était qu’il se mette à descendre où remonter l’impasse Albe (nouvellement rue des Linots).

Pour ce qui me concerne, voilà une remarque très pertinente. Et comme elle est réitérée par Marc D. un peu plus loin dans son post, je vais avoir immédiatement l’occasion de développer un peu plus.



Apparemment, dans ce que l’on peut lire dans sa déposition, et entendre dans les interviews à G. Bouladou, E. Spinelli ne fait jamais allusion à un quelconque véhicule qu’il devait prendre pour se rendre chez sa mère. On doit donc en tirer les conclusions qu’il s’y rendait à pied.


Au contraire, le contenu de ce qu’il raconte à l’époque des faits dans sa déposition et le contenu de ce qu’il raconte bien des années plus tard à G. bouladou, quant à moi, m’intéressent au plus haut point.

Je pense avoir retrouvé l’adresse de la mère d’ E. Spinelli au moment des faits.
Par l’entremise d’un ami qui vit à Paris, j’ai pu me procurer les prénoms, les adresses, les numéros de téléphones et pour certains la profession de tous les Spinelli résidant à Marseille. Tous cela apparait dans les pages des annuaires des PTT concernés et qui ont été scannées par la Très Grande bibliothèque de France.
J’ai évidemment choisi l’année 1974, mais également l’année 1980. pourquoi 1980 ? Parce que je suis bien conscient qu’en 1974, tous le monde n’avait pas encore le téléphone. Alors qu’en 1980, pratiquement tous le monde l’avait. Et je pense avoir bien anticipé.
Ce n’est pas que je veuille m’amuser à faire languir les forumeurs, enfin bien sûr, ceux que cela intéresse, mais je me suis aperçu que j’avais tendance a faire d’interminables posts. Et qu’il était peut-être mieux, quand je le pouvais, de couper ces longs posts en plusieurs sections, afin de ménager des pauses, certainement bien venues, pour les éventuels qui me liraient lecteurs.

Il faut rappeler qu'il a fait deux dépositions :

la 1ère, le 5 juin, était catégorique, il a vu une simca 1100 de couleur gris clair.
la 2ème, le 6 juin, il est rappelé par les policiers de l'Evêché, ce n'est pas lui qui est venu spontanément. Et là, patatra, il est possible de confondre une simca 1100 et un coupé Peugeot 304.
Et oui, même pour un garagiste !
C'est comme si un boucher pouvait confondre une cote d'agneau et une cote de porc.
Ainsi, les policiers réussissent à neutraliser ce témoignage important.

Belle manoeuvre !!

Voilà les listes de tous les Spinelli résidents à Marseille et telles qu’elles apparaissent sur les annuaires des Bouches du Rhône se rapportant aux années 1974 et 1980.
Pour plus de commodités, je me suis permis seulement d’intégrer toutes ces données dans un tableau à 3 colonnes.


En parcourant ces deux listes, il me semble percevoir comme un problème.
Je m’explique.
Sur sa déposition du 05 Juin 1974, E. Spinelli indique clairement sa profession, l’adresse de son lieu de travail et de son domicile. Hors si on prend la première ligne de la liste de 1974, s’il apparait bien un Spinelli E., carrossier mécanicien, son adresse se situe, elle, 19 boulevard Blanc. C'est-à-dire, en regardant le plan, grosso-modo sur le trajet à vol d’oiseau compris entre l’impasse Albe et le Sympatic’bar.




Pour cette même adresse, à la dernière ligne de la liste 1980, à la place du Spinelli E. carrossier mécanicien apparait maintenant une dame s’appelant Spinelli Yvonne, avec un nouveau numéro de téléphone.
Maintenant les questions :

Cette dame serait-elle la mère de notre E. Spinelli ?
Et donc par conséquent, le Spinelli E. carrossier mécanicien de la première ligne 1974 serait-il notre E. Spinelli garagiste-carrossier ?
Et donc, pourquoi alors, le Spinelli E. carrossier mécanicien sur l’annuaire 1974 n’habite t-il pas et ne travaille t-il pas 4E et 4 impasse Albe ?

Une possibilité dont j'ai pensé, serait que E. Spinelli tenait un garage jusqu’au tout début 1974 dans le Boulevard Blanc, puis qu’il s’est installé dans la foulée dans un autre garage situé dans l’impasse Albe. Avec pour conséquences que les services des PTT n’ayant pu le mettre dans à sa nouvelle adresse l’annuaire de 1974 (déjà créé), il apparait toujours en 1974 comme résidant et travaillant boulevard Blanc. Seulement, il me semble qu'E. Spinelli possédait déjà depuis pas mal de temps ce garage de l'impasse Albe. Mais peut-être me trompais-je ?

Pour en finir avec ce post, je met une photo de la page concernée de l’annuaire de l’annuaire des Bouches du Rhône de 1980. Pour celle de l’annuaire 1974, la photo était tellement ratée que la personne de Paris n’a pas voulu me l’envoyer par mail.

Pat31, je pense que les 2 adresses sont valables ainsi que vous le notez.

Eugène travaillait 4 impasse d'Albe 4ème et demeurait probablement chez môman 19 bd Blanc 4ème.

Seuls les services fiscaux pouvaient connaître les deux adresses.

Lorsque l'on est à son compte, en dehors du fisc, on donne rarement l'adresse du domicile surtout quand on est appelé à témoigner.
Je me permets de vous répondre de la sorte ayant été moi-même durant plusieurs décennies à mon compte y compris lors d'une plainte déposée pour chéquier volé et escroquerie dans un commissariat.

Tout repose sur le fait que l'on est plus présent à son boulot qu'à son domicile. C'est instinctif.

ps) Avez-vous des nouvelles du camion-bétaillère ?

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Voilà la photo en question





Alors demeurait-il dans ce bâtiment blanc parallèle à la grille droite ?

Mystère !!!

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[quote="Pat 31"]Voilà les listes de tous les Spinelli résidents à Marseille et telles qu’elles apparaissent sur les annuaires des Bouches du Rhône se rapportant aux années 1974 et 1980.

Bonsoir à tous,

En admettant que ce soit bien l'adresse de mme Spinelli, quel chemin ES doit il emprunter? à partir de son garage, pour se rendre chez sa mère ?
Soit à pied, soit en voiture, je ne sais pas si il y a une certitude sur ce point ?

Logiquement, il allait à pieds, (vrai que ce n'est pas précisé non plus) certains membres du forum ont fait le trajet "pedibus jambus" pour se rendre au Sympatic Bar à raison de 6 à 10mn suivant les participants.

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Merci,

Je voulais en fait savoir, si à partir de son garage, il devait descendre l'impasse Albe et donc se diriger vers le bas, en s'approchant du lieu de l'enlèvement,
Ou bien y a t il une possibilité d'un trajet plus direct, à partir de la droite du garage, en montant

A mon avis, il avait 2 choix l'Eugène :

1° - remonter l'impasse d'Albe et prendre les rues qui l'intéressent (à droite comme vous le dites)

2° - couper comme le suggère la photo par l'arrière de son garage qui donne sur la rue Vincent Faita actuellement.
J'appelle "RUE" alors que beaucoup de ces rues se nomment "Traverse".

Je ne pense pas qu'il soit plus rapide ou plus court de descendre l'impasse d'Albe (voir le plan mis par Pat31 tout à l'heure) pour se rendre chez Môman ou au Sympatic bar.

Les personnes du forum ayant fait le trajet vous renseigneront sûrement mieux que moi qui fonctionne par une logique de plans.

J'essaie de vous mettre un plan actuel du site ci-après.

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