Citation :
Je suis entièrement d'accord Danou. M. Martinez n'a pas commis d'ambiguité dans ses déclarations d'avant le 6 juin. Après les aveux de Ranucci, il se peut que sa mémoire se soit emmelée entre la conviction de la culpabilité de Ranucci et la réalité des faits.
Les faits :
-1- Le 3 Juin, M.Martinez porte plainte à Gréasque pour délit de fuite. Ce PV ne parle pas d'enfant. Noter que M.Martinez soutient qu'il en a parlé. Peu importe en fait, car à ce moment il n'est pas question d'enlèvement.
-2- Le 5 Juin, il téléphone à Gréasque, l'enlèvement est connu. "un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur".
-3- Le 6 Juin, déposition : "M.Aubert lui a signalé que [...] fuite en compagnie d'un gosse".
Avec sa méthode habituelle (le sous-entendu), Gilles Perrault y va de son "la mémoire de M.Martinez connait une évolution positive". Que cherche ce ricanement ? A insinuer qu'il a menti ?
Le 3 Juin, le mot "enfant" n'a aucun intérêt. Même s'il est au courant (par M.Aubert), M.Martinez n'a aucune raison d'en parler, ce serait même incongru. Nous savons NOUS que c'est capital, mais le 3 Juin c'est hors sujet (délit de fuite). Son absence dans le PV ne signifie rien, aucune ambiguïté.
Le 5 Juin, M.Martinez n'a jamais dit qu'il avait VU LUI-MEME un enfant. Il ne le dit pas non plus le 6 Juin. Devant Mlle Di Marino il dit explicitement "je ne peux pas dire s'il y avait un enfant dans le véhicule". On ne peut pas être plus clair.
Donc il est bien évident que c'est M.Aubert qui le lui a dit le 3 Juin (ou à la rigueur au téléphone le lendemain, ce qui ne change rien). En tout cas il le sait le 5 Juin, qui tombe AVANT le 6 Juin en général. Et c'est justement ce coup de fil qui fait "TILT" dans les oreilles d'Alessandra, qui a "flairé" un coup.