De toute manière, tout indique que "l'incident", pour lequel Mme Mattéi est allée au Commissariat de St Just, a eu lieu bien après l'enlèvement et le meurtre de MD Rambla:
Citation :
-"Dans le courant du mois de juin 1974, mais sans que je puisse donner la date exacte, je me trouvais dans un pré, à proximité de la cité les Tilleuls. Je jouais en compagnie de ma camarade
MATTEI Agnès et d'autres enfants beaucoup plus jeunes. A un moment donné, un homme est arrivé à bord d'une voiture grise et s'est arrêté près de nous. Nous lui avons demandé ce qu'il voulait et il a déclaré qu'il cherchait son chien. Nous lui avons répondu que nous n'avions rien vu. Cet homme est alors reparti sans demander autre chose. Il n'a jamais tenté de faire monter l'un de nous dans la voiture. C'est tout ce que j'ai à dire.
Citation :
"Après l'assassinat de la petite Marie Dolorès RAMBLA, en 1974, ma fille Carole m'avait dit qu'un homme l'avait abordée, alors qu'elle était en compagnie d'une amie, la nommée MATTEI Agnès, dans un pré, à proximité de la cité Les Tilleuls. En effet, ma fille et son amie ainsi que d'autres enfants jouaient l'après-midi dans ce pré. Un homme était arrivé à bord d'un véhicule et s'était arrêté près des enfants. Ces derniers lui ont demandé ce qu'il désirait et cet individu leur avait répondu qu' i1 cherchait son chien. Les enfants ont répondu qu'i1s n'avaient rien vu et cet homme est reparti. A ma connaissance, selon ce que m’a rapporté ma fille, l'homme n'a fait aucune proposition aux enfants, i1 ne les a pas invités à monter dans son véhicule, à l'un
d'eux
On arrive à la conclusion que:
1/ Les faits se déroulent après le meurtre de MD Rambla
2/ Ce sont les enfants qui accostent l'individu qui s'est arrêté près d'eux pour lui demander ce qu'il cherche
3/ L'individu n'invite personne à monter dans sa voiture, donc il n'y a pas de tentative d'enlèvement.
Citation :
Deux jours avant le crime , ma fille Agnès, âgée de 12 ans et sa camarade Carole, 11 ans, avaient été victimes d'agissements de la part d'un individu qui avait cherché à les entrainer en leur disant de monter dans sa voiture pour rechercher un clien. Bien sûr, elles ne lont pas suivi.
La voiture était une simca grise métallisée. Elles me l'ont dit.
Citation :
Toutes deux avaient été victimes des agissements d'un sadique et j'avais déposé plainte au commissariat de St Just, le 3 ou le 4 juin 1974.
Selon le témoignage Mattéi, c'est tout l'inverse:
1/ Les faits se déroulent 2 jours avant le crime, et puis probablement pendant ou après...
2/ C'est l'individu qui accoste les minots
3/ il devient un sadique qui invite les enfants à monter dans sa voiture
Si on ajoute avec tout ça, que:
1/ Mme Barraco déclare: "Madame MATTEI a voulu signaler ce fait au Commissariat de Saint Just. Je l'ai accompagnée. Nous avons signalé les faits, mais je ne peux dire car je ne m'en souviens plus, si le planton a enregistré notre réclamation. Pour ma part je considère que ma fille n'a jamais été victime d'une tentative d'enlèvement et cette affaire ne m'intéresse en aucune façon. Contrairement à ce qui a été dit, je n'ai jamais déposé de plainte, seule ou en compagnie de Madame MATTEI."
2/ Mme Mattéi a proposé à Suzanne Roblès de déposer un faux témoignage
3/ Il n'y a eu aucune agression
Que conclure? Que les faits se sont déroulés après le crime, donc à un moment où la cité est en pleine psychose des enlèvements et fait facilement des rapprochements entre le drame qui a eu lieu et n'importe quel fait anodin.
De plus, le planton de Saint-Just n'a surement pas dû enregistrer la plainte car il n'y avait pas eu de tentative d'enlèvement, et des déclarations de cet acabi, la police devait en recevoir des centaines, comme c'est souvent le cas dans ces situations.