Nous sommes le 17 juin 2024, 00:17

Heures au format UTC+02:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [698 messages ]  Aller à la pagePrécédente1373839404147Suivante
Auteur Message
 Sujet du message :
Message non luPosté :29 oct. 2006, 19:57 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :17 janv. 2006, 17:10
Messages :1863
Citation :
Citation :
Pourquoi jules porte attendrait le 7 pour finir son PV il connait l'ordres des pieces a conviction que Monnin lui transmet par téléphonne... voila.. voila
En fonction de ce qu'il a tapé au début de la seconde partie, Bruno ("... à nous remis par la compagnie de gendarmerie..."), il est normalement obligé d'attendre que le couteau soit à l'Évêché avant de conclure et de signer. Sinon, c'est un faux. Mais bon, il n'est pas impossible qu'il ait pris les devants. Mais ce qui me semble le plus logique, c'est qu'il ait attendu d'avoir la fiche sous ses yeux pour en recopier le descriptif.
Et bien entendu il n'etait pas obligé de retranscrire aux mot prés sur son PV ce que mr monnin a noté sur son récapitulatif ?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :29 oct. 2006, 21:11 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :12 juil. 2005, 21:20
Messages :3828
Localisation :Ile de France
Mais non, Bruno, vous savez bien que dans ce dossier on n'en est plus à une approximation près, à une imprécision près !

En fait, dans ce dossier, il n'y eut que la lame du couperet qui fut précise.

_________________
http://www.presume-coupable.com


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :30 oct. 2006, 09:07 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :17 janv. 2006, 17:10
Messages :1863
Citation :
En fonction de ce qu'il a tapé au début de la seconde partie, Bruno ("... à nous remis par la compagnie de gendarmerie..."), il est normalement obligé d'attendre que le couteau soit à l'Évêché avant de conclure et de signer. Sinon, c'est un faux. Mais bon, il n'est pas impossible qu'il ait pris les devants. Mais ce qui me semble le plus logique, c'est qu'il ait attendu d'avoir la fiche sous ses yeux pour en recopier le descriptif.
salut marc :Non marc jules porte ne recopi pas le document 610/7 sur son PV
828/17 il recopi un PV 610/x de la gendarmerie fait le 5 juin 1974.
le 610/7 a était établi le 6 juin 1974 par l'adjudant monnin


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :30 oct. 2006, 14:36 
Hors ligne
autres

Enregistré le :21 mai 2006, 22:13
Messages :3531
Citation :
Citation :
la garde à vue de Ranucci commence le 5 juin 74 à 18h15.

Elle durait 24 heures à l'époque.

Ranucci passe aux "aveux" le 6 juin vers 14 heures et signe sa déposition à 17h

Alessandra avait largement le temps d'amener Ranucci à la champigonnière, il faut 30 mn pour y aller, et lui demander d'indiquer lui-même où il avait enterré le couteau.

Très difficile à comprendre qu'il préfère envoyer les gendarmes qui ont mis deux heures pour le retrouver.
Ca ne prouve pas que Ranucci est innocent.
Encore moins qu'il soit coupable.

_________________
Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
Puis, il se pavanera comme s'il avait gagné la partie.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 20:23 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :26 janv. 2006, 17:20
Messages :3096
Localisation :Normandie
Citation :
Citation :
En fonction de ce qu'il a tapé au début de la seconde partie, Bruno ("... à nous remis par la compagnie de gendarmerie..."), il est normalement obligé d'attendre que le couteau soit à l'Évêché avant de conclure et de signer. Sinon, c'est un faux. Mais bon, il n'est pas impossible qu'il ait pris les devants. Mais ce qui me semble le plus logique, c'est qu'il ait attendu d'avoir la fiche sous ses yeux pour en recopier le descriptif.
salut marc :Non marc jules porte ne recopi pas le document 610/7 sur son PV
828/17 il recopi un PV 610/x de la gendarmerie fait le 5 juin 1974.
le 610/7 a était établi le 6 juin 1974 par l'adjudant monnin
Salut, Bruno. Je ne prétendais pas que Porte recopiait le PV de gendarmerie 610/7, en fait. Je t'avais déjà donné une réponse le 29 octobre à 3:18 :
Citation :
Je ne crois pas que Porte ait eu le récapitulatif de Monnin sous les yeux. Ce document ne fait d'ailleurs que reprendre mot pour mot ce qui est inscrit sur les fiches de scellés. Ce sont ces fiches qu'il a recopiées, d'après moi.
Note la présence de "je ne crois pas" et "d'après moi", car on aurait tort d'être affirmatif. Personne ne sait si Porte recopiait un document ou si on lui a lu la fiche au téléphone. Ce qui me semble le plus logique, c'est que pour chacun des scellés, c'est la fiche qu'il recopie. Ce qui est inscrit sur les fiches, me semble-t-il, sert de base à tout récapitulatif, que ce soit celui de Monnin comme celui de Porte.

À part ça, je trouve incompréhensible qu'on puisse encore prétendre que le couteau n'a pas été découvert dans les conditions reconnues par tous (Ranucci, les policiers, les gendarmes), à savoir sur les indications de Ranucci le 6 juin. Tant qu'on avait des doutes, à cause d'une mauvaise lecture du récapitulatif de Porte et de la fiche de scellé, ça pouvait encore passer ; mais là, franchement, il ne subsiste aucune incohérence, aucune contradiction. De plus, je ne vois strictement aucun intérêt à une machination concernant le couteau. Si on le trouve dans la voiture de Ranucci, il est totalement inutile de le replanter. Si on le trouve près du corps aussi. De toute façon, Ranucci reconnait le couteau comme le sien pendant près de deux ans. Si on avait trouvé le couteau près du corps et qu'on lui avait demandé si c'était le sien, il aurait dit oui, puisqu'il avouait le meurtre. De toute façon, c'était sûrement plus facile (en admettant qu'on lui fasse avouer ce qu'on veut) de lui faire dire simplement que le couteau retrouvé dans sa voiture ou ailleurs était l'arme dont il s'était servi pour le crime, plutôt que de lui faire raconter comment il l'avait planqué et de mettre en scène une redécourte : RI-DI-CULE !


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 20:25 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :26 janv. 2006, 17:20
Messages :3096
Localisation :Normandie
"Redécourte" = redécouverte.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 20:39 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Pourtant je maintiens ma version qui est la seule à intégrer les PV tels qu'ils apparaissent.

Le couteau a été découvert le 5 avec le pull, à l'aide de la poële à frire parce que le chien a fait un détour par le tas de fumier.

Pour premier indice, la fiche de scellé qui est rédigé est bien du 5 puisqu'elle ressemble au stylo bille près à toutes les autres fiches de scellés rédigées par Monnin.

Elle est donc transmise aux policiers et donc il y a un PV de transmission (même si les scellés sont remis de main à main, il faut une trace de ce transfert). Or cette pièce a disparu. Elle ne figure pas dans le dossier.

Le lendemain à 17h30, en possession de tous les scellés, l'inspecteur Porte rédige un récapitulatif, qui est une pièce fondamentale de la procédure puisqu'elle sert pour la transmission des pièces au TGI.

Cette liste comprend deux parties rédigées "de même suite", ce qui veut dire, "au même moment". Dont le couteau fait partie. Donc le scellé du couteau avec sa fiche est à l'évêché le 6 à 17h30.

C'est sur cette base qu'on introduit le couteau dans la procédure en faisant avouer à Ranucci qu'il l'a jeté par terre et qu'il a donné un coup de pied dedans, ce qui d'ailleurs ne correspond pas à ce qui est écrit sur la fiche de scellé.

Le Parquet en début d'après-midi a requis les gendarmes, dont le capitaine Gras pour retrouver le couteau, en reprochant aux gendarmes d'avoir fouillé trop tôt puisque Ranucci vient d'avouer.

Gras dépêche à ce moment là un gendarme à l'évêché pour régler ce petit problème.

On n'emmène donc pas Ranucci sur les lieux qui serait bien incapable de dire où se trouve un couteau qu'il n'a jamais vu.

Le parquet demande à Gras de bien vouloir le chercher en liaison avec la police, d'où le radio téléphone, et comme il faut un petit moment pour rapporter le couteau et le replanter, Gras cherche partout, sauf à l'endroit où il faut.

Une fois qu'on peut être sûr qu'on a eu le temps de replanter le couteau, Gras s'approche du tas de tourbe. Il ne trouve pas tout de suite le couteau, simplement parce que la police ne l'a pas vraiment informé de l'endroit où il a été enfoui pour la seconde fois, et non pas parce qu'il y aurait plein d'objets métalliques dont on se demande ce qu'ils feraient dans du fumier.

Donc la liaison par radio-téléphone, c'est tout simplement que la police tente de faire comprendre à Gras où le couteau a été caché. Et il faut une demi heure parce qu'il n'y a pas eu de coordination entre la police et les gendarmes.

Il est évident que Viala connaissait cette petite fantaisie.

Et je crois qu'aujourd'hui, il faut arrêter de nous prendre pour des ...

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 21:46 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :12 juil. 2005, 21:20
Messages :3828
Localisation :Ile de France
Si l'on reprend le PV récapitulatif du 6 juin à 17h30, le second paragraphe avec le 8 scellés, on peut se rendre compte que la phrase qui englobe la liste de ces 8 pièces est intéressante. Je cite :

"De même suite, disons que nous déposerons au Greffe du Tribunal de Grande Instance de Marseille, les objets saisis et scellés à nous remis par la Compagnie de Gendarmerie Brigade de Recherches d'Aubagne, Bouches-du-Rhône ... sous procès-verbal n° 610, de la brigade de Gendarmerie de Gréasque, du 5 juin 1974."

Cette phrase déclare que :
* les objets saisis et scellés ont été remis à la police par la Compagnie de Gendarmerie d'Aubagne sous un PV n° 610 du 5 juin 1974 établi par la brigade de Gréasque.
* ces objets sont listés entre les deux membres de phrase.

Parmi ces 8 objets, figure le couteau à cran d'arrêt qui faisait donc partie des pièces figurant sur le PV n° 610 du 5 juin 1974.

Je lis la phrase ainsi !

_________________
http://www.presume-coupable.com


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 22:09 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :26 janv. 2006, 17:20
Messages :3096
Localisation :Normandie
Citation :
Pourtant je maintiens ma version qui est la seule à intégrer les PV tels qu'ils apparaissent.

Le couteau a été découvert le 5 avec le pull...
Ça commence mal, car là vous ne respectez aucun PV : le couteau a été découvert le 6, tous les documents en attestent.
Citation :
... à l'aide de la poële à frire parce que le chien a fait un détour par le tas de fumier.
Le chien n'avait pas à faire de détour par le tas de fumier, car c'était sur son chemin. Cette piste correspondait selon moi à l'aller-retour de Ranucci, à pied, pour repérer le chemin qui mène à la galerie juste après avoir caché le couteau. De toute façon, après ça, la piste se perd et le chien ne la suit plus du tout : en effet, un mètre toutes les deux secondes, ça ne correspond pas au suivi normal d'une piste.

Vous semblez nous dire, en gros, qu'on a déterré le couteau le 5 du fumier pour le replanter au même endroit le 6. On se demande bien pourquoi on ne se serait pas contenté de le saisir tout de suite. Ranucci aurait admis que c'était son couteau, puisqu'on pouvait tout lui faire dire, et tout lui faire signer, d'après vous (y compris six mois après).
Citation :
Pour premier indice, la fiche de scellé qui est rédigé est bien du 5 puisqu'elle ressemble au stylo bille près à toutes les autres fiches de scellés rédigées par Monnin.
Alors, le stylo à bille n'a servi que le 5 juin et le feutre le 6 à Comme preuve, on a vu mieux. En tout logique, les fiches ont toutes été tapées dans le fourgon, avec la machine qui restait dans le fourgon, et signées avec le stylo qui restait dans le fourgon ; tandis que les PV étaient tapés dans un bureau de la gendarmerie, sur une autre machine, et signés avec un feutre qui restait dans le bureau. Et comme généralement je parle dans le vide et qu'on oublie tout ce que je raconte, je devance la question suivante et je précise que le fourgon, bien sûr, n'était pas en train de se déplacer au moment où on tapait les fiches. Un fourgon, c'est un bureau itinérant pour des gendarmes. Ils sont habitués à y faire tout un tas de tâches administratives.
Citation :
Elle est donc transmise aux policiers et donc il y a un PV de transmission (même si les scellés sont remis de main à main, il faut une trace de ce transfert). Or cette pièce a disparu. Elle ne figure pas dans le dossier.
Cette pièce n'a pas disparu, car elle n'a jamais existé, le couteau n'ayant jamais été découvert le 5 juin. Le jour où on l'a découvert (le 6), on l'a envoyé aux policiers suivant bordereau n° 227/2.R., comme indiqué sur le PV n° 610/5.
Citation :
Le lendemain à 17h30, en possession de tous les scellés, l'inspecteur Porte rédige un récapitulatif, qui est une pièce fondamentale de la procédure puisqu'elle sert pour la transmission des pièces au TGI.

Cette liste comprend deux parties rédigées "de même suite", ce qui veut dire, "au même moment". Dont le couteau fait partie. Donc le scellé du couteau avec sa fiche est à l'évêché le 6 à 17h30.
"De même suite" ne veut absolument pas dire "au même moment", sinon, on ne met rien et on enchaîne. "De même suite" indique une rupture. Soit parce qu'on passe à un autre témoin, soit parce qu'on sort du bureau puis y revient (comme quand on se rend à la documentation avec un témoin).
Citation :
C'est sur cette base qu'on introduit le couteau dans la procédure en faisant avouer à Ranucci qu'il l'a jeté par terre et qu'il a donné un coup de pied dedans, ce qui d'ailleurs ne correspond pas à ce qui est écrit sur la fiche de scellé.
Ridicule. On fait avouer ce qu'on veut à Ranucci, mais on commet la bévue de lui faire avouer une chose qui ne correspond pas à la réalité... d'autant plus fort que le couteau n'a pas encore été planté. Logiquement, on devrait le planter de la façon décrite : d'un coup de pied. Ça n'est quand même pas compliqué.
Citation :
Le Parquet en début d'après-midi a requis les gendarmes, dont le capitaine Gras pour retrouver le couteau, en reprochant aux gendarmes d'avoir fouillé trop tôt puisque Ranucci vient d'avouer.

Gras dépêche à ce moment là un gendarme à l'évêché pour régler ce petit problème.
:roll:
Citation :
On n'emmène donc pas Ranucci sur les lieux qui serait bien incapable de dire où se trouve un couteau qu'il n'a jamais vu.
Premièrement, on n'a plus le temps pour l'emmener sur place, et deuxièmement, si on lui a fait avouer un truc qu'il n'a jamais fait (sans compter l'enlèvement et le meurtre), on peut bien lui mettre le nez sur le tas de fumier et lui dire que c'est là qu'il a planqué le couteau, il le reconnaîtra volontiers.
Citation :
Le parquet demande à Gras de bien vouloir le chercher en liaison avec la police, d'où le radio téléphone, et comme il faut un petit moment pour rapporter le couteau et le replanter, Gras cherche partout, sauf à l'endroit où il faut.
Le couteau découvert quelques minutes après qu'il ait été planté, à d'autres : il se trouve derrière une croûte de fumier durci.
Citation :
Une fois qu'on peut être sûr qu'on a eu le temps de replanter le couteau, Gras s'approche du tas de tourbe. Il ne trouve pas tout de suite le couteau, simplement parce que la police ne l'a pas vraiment informé de l'endroit où il a été enfoui pour la seconde fois, et non pas parce qu'il y aurait plein d'objets métalliques dont on se demande ce qu'ils feraient dans du fumier.

Donc la liaison par radio-téléphone, c'est tout simplement que la police tente de faire comprendre à Gras où le couteau a été caché. Et il faut une demi heure parce qu'il n'y a pas eu de coordination entre la police et les gendarmes.
Il ne fallait pas tant de temps que ça : il suffisait de dire à tant de mètres de la barraque en parpaings. Seulement, ils n'en savaient rien, parce que c'était Ranucci qui avait caché le couteau, et pas eux.
Citation :
Il est évident que Viala connaissait cette petite fantaisie.
Sur quoi vous basez-vous pour diffamer Viala à :roll:
Citation :
Et je crois qu'aujourd'hui, il faut arrêter de nous prendre pour des ...
C'est ce que je pense aussi.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 22:13 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :26 janv. 2006, 17:20
Messages :3096
Localisation :Normandie
Citation :
Parmi ces 8 objets, figure le couteau à cran d'arrêt qui faisait donc partie des pièces figurant sur le PV n° 610 du 5 juin 1974.

Je lis la phrase ainsi !
Ce PV n'existe pas. C'est un numéro d'affaire. Toutes les pièces concernant la découverte du cadavre de Marie-Dolorès Rambla et ses suites (découverte du couteau le lendemain) se trouvent sous le PV n° 610 du 5 juin 1974. C'est juste une façon de parler. Toutes ces pièces appartiennent à l'affaire n° 610, en fait.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 22:58 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :12 juil. 2005, 21:20
Messages :3828
Localisation :Ile de France
je n'invente pas la phrase, je la vois écrite noir sur blanc

"De même suite, disons que nous déposerons au Greffe du Tribunal de Grande Instance de Marseille, les objets saisis et scellés à nous remis par la Compagnie de Gendarmerie Brigade de Recherches d'Aubagne, Bouches-du-Rhône ... sous procès-verbal n° 610, de la brigade de Gendarmerie de Gréasque, du 5 juin 1974."

procès-verbal n° 610

_________________
http://www.presume-coupable.com


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 23:00 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
Ça commence mal, car là vous ne respectez aucun PV : le couteau a été découvert le 6, tous les documents en attestent.
Que des documents attestent que le couteau a été découvert une deuxième fois le 6, je n'en disconviens pas. Il ne peut en être autrement.
Citation :
Le chien n'avait pas à faire de détour par le tas de fumier, car c'était sur son chemin. Cette piste correspondait selon moi à l'aller-retour de Ranucci, à pied, pour repérer le chemin qui mène à la galerie juste après avoir caché le couteau.
???? La piste du chien rappelons le, mène du tunnel jusqu' la route et dépasse de 30 mètres l'aplomb du lieu de découverte du corps.

Le tas de fumier est en retrait par rapport au chemin, et donc le chien ne pouvait que faire un détour, si léger soit-il.
Citation :
De toute façon, après ça, la piste se perd et le chien ne la suit plus du tout : en effet, un mètre toutes les deux secondes, ça ne correspond pas au suivi normal d'une piste.
Ah bon à Ben alors qu'est-ce qu'il a fait le chien, il se promenait et comme par hasard il revient sur le lieu du crime présumé. Comme c'est bizarre ce hasard.
Citation :
Vous semblez nous dire, en gros, qu'on a déterré le couteau le 5 du fumier pour le replanter au même endroit le 6. On se demande bien pourquoi on ne se serait pas contenté de le saisir tout de suite. Ranucci aurait admis que c'était son couteau, puisqu'on pouvait tout lui faire dire, et tout lui faire signer, d'après vous (y compris six mois après).
Oui mais ce n'était plus une preuve puisque l'on ne pouvait plus dire qu'il avait indiqué l'endroit, cela me semble une évidence et il aurait effectivement pu contester en être le propriétaire, ce que la pseudo découverte du 6 juin ne permettait plus.

Cela me semble une évidence pourtant. On passe son temps à dire : il lui appartient parce que c'est lui qui indique l'endroit. Enfin, ce serait vrai si tout n'était pas truqué.
Citation :
Alors, le stylo à bille n'a servi que le 5 juin et le feutre le 6 à Comme preuve, on a vu mieux. En tout logique, les fiches ont toutes été tapées dans le fourgon, avec la machine qui restait dans le fourgon, et signées avec le stylo qui restait dans le fourgon ; tandis que les PV étaient tapés dans un bureau de la gendarmerie, sur une autre machine, et signés avec un feutre qui restait dans le bureau. Et comme généralement je parle dans le vide et qu'on oublie tout ce que je raconte, je devance la question suivante et je précise que le fourgon, bien sûr, n'était pas en train de se déplacer au moment où on tapait les fiches. Un fourgon, c'est un bureau itinérant pour des gendarmes. Ils sont habitués à y faire tout un tas de tâches administratives.
Je ne comprends effectivement rien à ces histoires de fourgon, ce que je remarque, c'est que la fiche du couteau ressemble comme une soeur aux autres alors qu'elles sont censé être rédigées à deux jours différents, les unes le 5 et l'autre le 6.
Et on n'a jamais de chance, c'est toujours le même feutre dans le fourgon. Comme par hasard.
Citation :
Cette pièce n'a pas disparu, car elle n'a jamais existé, le couteau n'ayant jamais été découvert le 5 juin. Le jour où on l'a découvert (le 6), on l'a envoyé aux policiers suivant bordereau n° 227/2.R., comme indiqué sur le PV n° 610/5.
Moi je vous parlais du Pv de transmission des SEPT scellés : pull, empreintes, pierres, sabot etc... Celui là, il n'existe pas. Or il y en a bien un puisque les SEPT pièces ont été transmises le matin du 6 ou le soir du 5. Comme par hasard, cette pièce de procédure n'apparaît pas. Pas de chance.
Citation :
"De même suite" ne veut absolument pas dire "au même moment", sinon, on ne met rien et on enchaîne. "De même suite" indique une rupture. Soit parce qu'on passe à un autre témoin, soit parce qu'on sort du bureau puis y revient (comme quand on se rend à la documentation avec un témoin).
Je ne peux pas être d'accord, "de même suite" veut bel et bien dire "au même moment" (l'expression est utilisée pour faire le PV dans lequel on rend les clés de la voiture à Mme Mathon) et cela sert à séparer les deux listes de scellés qui sont bien distinctes, l'une représente les pièces saisies dans la voiture et l'autre les pièces saisies le 5 par les gendarmes.
Le PV de l'inspecteur Porte est parfait. Il a été rédigé le 6 à 17h30 et le 6 à 17h30, le couteau est à l'évêché. Comme par hasard.
Citation :
Ridicule. On fait avouer ce qu'on veut à Ranucci, mais on commet la bévue de lui faire avouer une chose qui ne correspond pas à la réalité... d'autant plus fort que le couteau n'a pas encore été planté. Logiquement, on devrait le planter de la façon décrite : d'un coup de pied. Ça n'est quand même pas compliqué.
Vous oubliez tout simplement qu'il aurait fallu respecter la fiche de scellé. Et la fiche de scellé est antérieure aux aveux... Elle ne dit pas que le couteau est retrouvé horizontalement dans la tourbe à quelques centimètres, tout simplement parce qu'on ne pouvait pas la réécrire.

Et puis point de vue scénario, je dois dire que les inspecteurs de la sûreté manquent un peu d'expérience. Malheureusement.

Citation :
Premièrement, on n'a plus le temps pour l'emmener sur place,

Comme c'est dommage, il y a comme un problème d'organisation à la sûreté, il était si simple de demander une commission rogatoire à la juge et, comme c'est bête, on a oublié de le lui demander... Quel manque de chance et d'à propos...
Citation :
et deuxièmement, si on lui a fait avouer un truc qu'il n'a jamais fait (sans compter l'enlèvement et le meurtre), on peut bien lui mettre le nez sur le tas de fumier et lui dire que c'est là qu'il a planqué le couteau, il le reconnaîtra volontiers.
C'est d'autant plus incompréhensible de ne pas l'avoir fait, si c'était si simple...

Peut-être que l'on va bientôt nous expliquer que l'on n'a pas amené M. Christian Ranucci sur les lieux pour faire des économies d'énergie. Si si c'est possible, on est en 74, en pleine crise pétrolière...

Citation :
Le couteau découvert quelques minutes après qu'il ait été planté, à d'autres : il se trouve derrière une croûte de fumier durci.
Surtout si la personne chargée du replantage se plante au sens figuré et ne le remet pas véritablement à la même place. Là il est sûr qu'on va y passer une demi-heure : "il est où ce couteau ?" rapporte Guazzone...
Citation :
Il ne fallait pas tant de temps que ça : il suffisait de dire à tant de mètres de la barraque en parpaings. Seulement, ils n'en savaient rien, parce que c'était Ranucci qui avait caché le couteau, et pas eux.
Disons plutôt, c'était la police, et les gendarmes n'étaient pas au courant...
Citation :
Sur quoi vous basez-vous pour diffamer Viala à :roll:
Parce que le Parquet est au-dessus de tout cela bien évidemment. Ne me dites pas que vous croyez ce que je dis !
Citation :
Citation :
Et je crois qu'aujourd'hui, il faut arrêter de nous prendre pour des ...
C'est ce que je pense aussi.
Nous sommes bien d'accord. Il est temps de réviser.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 23:06 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
je n'invente pas la phrase, je la vois écrite noir sur blanc

"De même suite, disons que nous déposerons au Greffe du Tribunal de Grande Instance de Marseille, les objets saisis et scellés à nous remis par la Compagnie de Gendarmerie Brigade de Recherches d'Aubagne, Bouches-du-Rhône ... sous procès-verbal n° 610, de la brigade de Gendarmerie de Gréasque, du 5 juin 1974."

procès-verbal n° 610
Vous avez bien entendu raison, si le couteau était trouvé le 6, il se serait rapporté au PV 610/7 ou 8, celui de Monnin par lequel on atteste la découverte du couteau... Et il ne serait pas sr la même liste que les sept autres. Il y aurait une séparation et le dernier paragraphe commencerait par : "de même suite", et le Pv serait daté du 6 à 21h30...

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 oct. 2006, 23:10 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :12 juil. 2005, 21:20
Messages :3828
Localisation :Ile de France
Exactement !!

_________________
http://www.presume-coupable.com


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 nov. 2006, 00:29 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :17 janv. 2006, 17:10
Messages :1863
Citation :
À part ça, je trouve incompréhensible qu'on puisse encore prétendre que le couteau n'a pas été découvert dans les conditions reconnues par tous (Ranucci, les policiers, les gendarmes), à savoir sur les indications de Ranucci le 6 juin
Petite réflexion au passage dans la mesure ou ranucci a des dons pour déssinné des plans spontanement pourquoi ,dans la foulé les policiers lui demande pas de déssinné l'androit ou il a planqué le couteau, apres tout il a passé plus de temp a la champignoniere qu'a la cité ste agnes apres tout les aveux passaient il na plus rien a perdre.
Et les gendarmes auront gagnés du temp


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [698 messages ]  Aller à la pagePrécédente1373839404147Suivante

Heures au format UTC+02:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 9 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com