Citation :
Ça commence mal, car là vous ne respectez aucun PV : le couteau a été découvert le 6, tous les documents en attestent.
Que des documents attestent que le couteau a été découvert une deuxième fois le 6, je n'en disconviens pas. Il ne peut en être autrement.
Citation :
Le chien n'avait pas à faire de détour par le tas de fumier, car c'était sur son chemin. Cette piste correspondait selon moi à l'aller-retour de Ranucci, à pied, pour repérer le chemin qui mène à la galerie juste après avoir caché le couteau.
???? La piste du chien rappelons le, mène du tunnel jusqu' la route et dépasse de 30 mètres l'aplomb du lieu de découverte du corps.
Le tas de fumier est en retrait par rapport au chemin, et donc le chien ne pouvait que faire un détour, si léger soit-il.
Citation :
De toute façon, après ça, la piste se perd et le chien ne la suit plus du tout : en effet, un mètre toutes les deux secondes, ça ne correspond pas au suivi normal d'une piste.
Ah bon à Ben alors qu'est-ce qu'il a fait le chien, il se promenait et comme par hasard il revient sur le lieu du crime présumé. Comme c'est bizarre ce hasard.
Citation :
Vous semblez nous dire, en gros, qu'on a déterré le couteau le 5 du fumier pour le replanter au même endroit le 6. On se demande bien pourquoi on ne se serait pas contenté de le saisir tout de suite. Ranucci aurait admis que c'était son couteau, puisqu'on pouvait tout lui faire dire, et tout lui faire signer, d'après vous (y compris six mois après).
Oui mais ce n'était plus une preuve puisque l'on ne pouvait plus dire qu'il avait indiqué l'endroit, cela me semble une évidence et il aurait effectivement pu contester en être le propriétaire, ce que la pseudo découverte du 6 juin ne permettait plus.
Cela me semble une évidence pourtant. On passe son temps à dire : il lui appartient parce que c'est lui qui indique l'endroit. Enfin, ce serait vrai si tout n'était pas truqué.
Citation :
Alors, le stylo à bille n'a servi que le 5 juin et le feutre le 6 à Comme preuve, on a vu mieux. En tout logique, les fiches ont toutes été tapées dans le fourgon, avec la machine qui restait dans le fourgon, et signées avec le stylo qui restait dans le fourgon ; tandis que les PV étaient tapés dans un bureau de la gendarmerie, sur une autre machine, et signés avec un feutre qui restait dans le bureau. Et comme généralement je parle dans le vide et qu'on oublie tout ce que je raconte, je devance la question suivante et je précise que le fourgon, bien sûr, n'était pas en train de se déplacer au moment où on tapait les fiches. Un fourgon, c'est un bureau itinérant pour des gendarmes. Ils sont habitués à y faire tout un tas de tâches administratives.
Je ne comprends effectivement rien à ces histoires de fourgon, ce que je remarque, c'est que la fiche du couteau ressemble comme une soeur aux autres alors qu'elles sont censé être rédigées à deux jours différents, les unes le 5 et l'autre le 6.
Et on n'a jamais de chance, c'est toujours le même feutre dans le fourgon. Comme par hasard.
Citation :
Cette pièce n'a pas disparu, car elle n'a jamais existé, le couteau n'ayant jamais été découvert le 5 juin. Le jour où on l'a découvert (le 6), on l'a envoyé aux policiers suivant bordereau n° 227/2.R., comme indiqué sur le PV n° 610/5.
Moi je vous parlais du Pv de transmission des SEPT scellés : pull, empreintes, pierres, sabot etc... Celui là, il n'existe pas. Or il y en a bien un puisque les SEPT pièces ont été transmises le matin du 6 ou le soir du 5. Comme par hasard, cette pièce de procédure n'apparaît pas. Pas de chance.
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"De même suite" ne veut absolument pas dire "au même moment", sinon, on ne met rien et on enchaîne. "De même suite" indique une rupture. Soit parce qu'on passe à un autre témoin, soit parce qu'on sort du bureau puis y revient (comme quand on se rend à la documentation avec un témoin).
Je ne peux pas être d'accord, "de même suite" veut bel et bien dire "au même moment" (l'expression est utilisée pour faire le PV dans lequel on rend les clés de la voiture à Mme Mathon) et cela sert à séparer les deux listes de scellés qui sont bien distinctes, l'une représente les pièces saisies dans la voiture et l'autre les pièces saisies le 5 par les gendarmes.
Le PV de l'inspecteur Porte est parfait. Il a été rédigé le 6 à 17h30 et le 6 à 17h30, le couteau est à l'évêché. Comme par hasard.
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Ridicule. On fait avouer ce qu'on veut à Ranucci, mais on commet la bévue de lui faire avouer une chose qui ne correspond pas à la réalité... d'autant plus fort que le couteau n'a pas encore été planté. Logiquement, on devrait le planter de la façon décrite : d'un coup de pied. Ça n'est quand même pas compliqué.
Vous oubliez tout simplement qu'il aurait fallu respecter la fiche de scellé. Et la fiche de scellé est antérieure aux aveux... Elle ne dit pas que le couteau est retrouvé horizontalement dans la tourbe à quelques centimètres, tout simplement parce qu'on ne pouvait pas la réécrire.
Et puis point de vue scénario, je dois dire que les inspecteurs de la sûreté manquent un peu d'expérience. Malheureusement.
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Premièrement, on n'a plus le temps pour l'emmener sur place,
Comme c'est dommage, il y a comme un problème d'organisation à la sûreté, il était si simple de demander une commission rogatoire à la juge et, comme c'est bête, on a oublié de le lui demander... Quel manque de chance et d'à propos...
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et deuxièmement, si on lui a fait avouer un truc qu'il n'a jamais fait (sans compter l'enlèvement et le meurtre), on peut bien lui mettre le nez sur le tas de fumier et lui dire que c'est là qu'il a planqué le couteau, il le reconnaîtra volontiers.
C'est d'autant plus incompréhensible de ne pas l'avoir fait, si c'était si simple...
Peut-être que l'on va bientôt nous expliquer que l'on n'a pas amené M. Christian Ranucci sur les lieux pour faire des économies d'énergie. Si si c'est possible, on est en 74, en pleine crise pétrolière...
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Le couteau découvert quelques minutes après qu'il ait été planté, à d'autres : il se trouve derrière une croûte de fumier durci.
Surtout si la personne chargée du replantage se plante au sens figuré et ne le remet pas véritablement à la même place. Là il est sûr qu'on va y passer une demi-heure : "il est où ce couteau ?" rapporte Guazzone...
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Il ne fallait pas tant de temps que ça : il suffisait de dire à tant de mètres de la barraque en parpaings. Seulement, ils n'en savaient rien, parce que c'était Ranucci qui avait caché le couteau, et pas eux.
Disons plutôt, c'était la police, et les gendarmes n'étaient pas au courant...
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Sur quoi vous basez-vous pour diffamer Viala à
Parce que le Parquet est au-dessus de tout cela bien évidemment. Ne me dites pas que vous croyez ce que je dis !
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Et je crois qu'aujourd'hui, il faut arrêter de nous prendre pour des ...
C'est ce que je pense aussi.
Nous sommes bien d'accord. Il est temps de réviser.