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Le couteau
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Auteur :  Danou [01 nov. 2006, 14:22 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Pour Dreyfus, la GM n'a pas hésité à faire un faux ...

Géneral Motors à :twisted: :twisted:
Grande Muette

Auteur :  joaquin [01 nov. 2006, 16:59 ]
Sujet du message : 

Danou a dit :
Citation :
Pour Dreyfus, la GM n'a pas hésité à faire un faux (la pièce Henri). Mais bon, c'était à la fin du XIXe siècle et je suppose que les choses ont quand même dû changer et que, comme tu le dis, l'armée s'en tient à sa consigne de silence mais ne se prête plus à des magouilles ...
Effectivement, et surtout depuis cette affaire tristement célèbre, ils ont du se tenir à carreau.
Ce que d'autres n'ont peut-être pas fait ....

Auteur :  Gihel [01 nov. 2006, 21:28 ]
Sujet du message : 

Citation :
Gihel a écrit :
Citation :
Ben alors qu'est-ce qu'il a fait le chien, il se promenait et comme par hasard il revient sur le lieu du crime présumé.
Encore une fois, laissons parler ce bon vieux Guazzone :

"Ah! L'histoire du chien, c'est une grosse rigolade. Le chien, tout le monde rigolait; c'était un vieux chien. Il s'arrêtait pour pisser de temps en temps. Ils ont arrangé ça comme ils ont voulu."
On se demande bien pourquoi effectivement ils ont été chercher un chien policier de la compagnie d'Arles, et comment il se fait que ce chien qui pissait n'importe où a pu suivre une trace depuis le tunnel jusqu'aux lieux du crime supposé sur un kilomètre 600. A moins que le problème de Guazzone ne soit pas en fin de compte d'avoir trop fréquenté les policiers...

Auteur :  Gihel [01 nov. 2006, 21:31 ]
Sujet du message : 

Citation :
Jusqu'à maintenant, je pensais que la "fabrication d'une preuve" par les policiers étaient quelque chose de très peu probable (à moins de couvrir un notable par exemple, ce qui à priori n'est pas le cas pour Ranucci) . Mais depuis que j'ai vu l'histoire des "cordelettes" dans l'affaire Villemin, je commence à me poser des questions. Faut que j'approfondisse cette histoire de cordelettes.

Bon, bien sûr, tous les flics ne sont pas des ripoux.

Par contre, je ne croirais jamais à une connivence policiers-gendarmes-juges pour fabriquer une preuve... Surtout quand on voit la relation "cordiale" ;-) qu'entretiennent gendarmes et policiers.

Et je pense que les gendarmes, gens de l'armée, sont tout de même plus intègres que les policiers. C'est juste un avis personnel.
Ce n'est pas une question d'arme, je connais une affaire traitée par les gendarmes ouù le capitaine de gendarmerie a demandé à ses sbires d'ouvrir une porte en douce pour que le juge puisse constater qu'elle était ouverte.

Donc la manipulation des preuves, ce n'est pas une question de police ou de gendarmerie, c'est une question de pression politique sur des gens à qui on intime de réussir sans leur en laisser le temps ni leur donner les moyens.

Il n'y a pas connivence dans le cas présent, il y a un ordre du parquet. Et quand un gendarme a un ordre, il suit, et quand un policier a un ordre, il suit aussi. Comme cela c'est plus clair.

Comme disait le capitaine de gendarmerie à qui on reprochait d'avoir tenté d'"arranger" la scène du crime : on ne me paie pas pour faire de fausses preuves.

Ben non, effectivement, on ne le paie pas.

Auteur :  didi [01 nov. 2006, 21:33 ]
Sujet du message : 

ça me rappelle l'histoire du pull qui était "crade, mais crade ...." et qu'on a retrouvé tout à fait correct au Greffe du tribunal d'Aix.

Peut-être que le chien n'est pas aussi vieux que Guazzone le laisse supposer !

Auteur :  Gihel [01 nov. 2006, 21:54 ]
Sujet du message : 

Ce n'est certes pas la mauvaise foi qui les étouffe...

Auteur :  Aurelien [02 nov. 2006, 03:19 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Gihel a écrit :
Citation :
Ben alors qu'est-ce qu'il a fait le chien, il se promenait et comme par hasard il revient sur le lieu du crime présumé.
Encore une fois, laissons parler ce bon vieux Guazzone :

"Ah! L'histoire du chien, c'est une grosse rigolade. Le chien, tout le monde rigolait; c'était un vieux chien. Il s'arrêtait pour pisser de temps en temps. Ils ont arrangé ça comme ils ont voulu."
On se demande bien pourquoi effectivement ils ont été chercher un chien policier de la compagnie d'Arles, et comment il se fait que ce chien qui pissait n'importe où a pu suivre une trace depuis le tunnel jusqu'aux lieux du crime supposé sur un kilomètre 600. A moins que le problème de Guazzone ne soit pas en fin de compte d'avoir trop fréquenté les policiers...
on se demande aussi pourquoi on serait allé chercher un chien impotent pour dénouer une affaire si importante qui secoue la France entière.
effectivement, je me demande si Guazzonne n'a pas trop fréquenté les flics..

Auteur :  joaquin [02 nov. 2006, 09:23 ]
Sujet du message : 

Euhh qui secoue la France entière, c'est peut-être un peu exagéré. En juin 74, c'est surtout la provence qu'elle a secouée, les journaux nationaux et la télé en parlaient très peu : a cette époque, c'était surtout une affaire régionale... Par contre, le procés, lui, a été bien suivi en France entière, probablement à cause de l'affaire Patrick Henry et du débat sur la peine de mort.

Auteur :  arlatene [02 nov. 2006, 09:27 ]
Sujet du message : 

D'après le quotidien "Le Meridional" du 5 juin:
"Vers 15h30, la brigade canine depêchait sur les lieux trois agents et "Prince", "Wolf" et "Hugo", trois bergers allemands, spécialistes des recherches.
Un brigadier leur a fait flairer une chemise de nuit de Marie-Dolores, puis le groupe est parti fouiller dans les environs."

Cela se passait du côté de la cité Sainte Agnes

Image

Si, le 5 juin en début d'après-midi Aubert a parlé d'un enfant à Alessandra, fort logiquement, celui-ci aurait du demander le déplacement de l'un de ces chiens et du vêtement de l'enfant. Au lieu de cela, on fait venir un chien de beaucoup plus loin et au moment où on demande son intervention, on ne sait pas avec quoi on va le mettre en piste puisque le pull over n'a pas été encore trouvé.

Auteur :  Aurelien [02 nov. 2006, 14:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
Euhh qui secoue la France entière, c'est peut-être un peu exagéré. En juin 74, c'est surtout la provence qu'elle a secouée, les journaux nationaux et la télé en parlaient très peu : a cette époque, c'était surtout une affaire régionale... Par contre, le procés, lui, a été bien suivi en France entière, probablement à cause de l'affaire Patrick Henry et du débat sur la peine de mort.
Je voulais dire par là que c'est une affaire importante, politisée, et que les flics sont mis sous pression pour trouver un/le coupable ; il m'étonnerait donc qu'ils utilisent un chien impotent pour les guider vers la vérité.

Auteur :  bruno1 [02 nov. 2006, 15:23 ]
Sujet du message : 

page 124 autopsie d'une imposture gerard B....ou est l'imposture? c'est a se demander. je m'explique:

A un certain moment, cest monsieur Guazzone qui nous le racontera, les gendarmes, qui commencaient a se décourager, reçurent un appel par radiotéléphone de l'Ecéché, leur précisant l'endroit exact où se trouvait le couteau. Un des policiers informé des difficultés que rencontraient les gendarmes, se refit préciser par Ranucci un détail qu'il avait donné lors de son audition, mais qui n'avait pas été porté au procès-verbal. Ranucci avait indiqué qu'il avait jeté le couteau à coté d'un petit edifice en pierre qui se trouvait contre le tas de tourbe. Les gendarmes se rendirent aussitôt sur ce point précis et trouvèrent le couteau après quelques minutes, bien enfoncé dans le sol.hors proces verbal il etait simple de fair parlais ranucci et a moment la, il etait ou ranucci?

Auteur :  syd [03 nov. 2006, 11:35 ]
Sujet du message : 

Citation :
17 juillet
L'inspecteur Jules Porte rédige un procès-verbal de mise sous scellés pour l'ensemble des objets saisis précédemment.

Une mention supplémentaire et séparée précise que "les objets saisis et mis sous scellés à nous remis par la compagnie de gendarmerie, brigade de recherches d'Aubagne", parmi lesquels le couteau à cran d'arrêt, sont déposés au greffe du Tribunal de Grande Instance de Marseille.
Celui-ci établit un récipissé de dépôt des scellés, sous le n° 979, le 26 juillet 1974.

source : http://www.justice-affairescriminelles. ... teaub.html
si je comprends bien, les scelles ne sont deposés que le 26 juillet 1974 au greffe...
l analyse du couteau a lieu avant vu que le document signe par le DR vuillet est date du 25 juillet....

je ne comprends pas bien la chronologie de ce couteau entre les 06 juin et le 26 juillet...
A quel moment le DR vuillet pratique l analyse du couteau? cb de temps l a t il en sa disposition? a qui le remet il une fois l analyse terminée?

Pourquoi le 17 juillet Jules Porte rajoute la mention ci dessus?? pourquoi parle t il de la gendarmerie d aubagne le 17 juillet alors qu il est cense avoir recu le couteau le 7 juin....
Pourquoi ecrit il ce PV le 17 juillet et ne depose les scelles que le 26 juillet?

merci de m eclairer

Auteur :  syd [03 nov. 2006, 13:10 ]
Sujet du message : 

Si Gérard Bouladou repasse surle forum, j aimerais qu il nous donne la date exacte de l entrevue entre Jules Portes et l ami militaire de CR....

Auteur :  didi [04 nov. 2006, 07:16 ]
Sujet du message : 

Gérard Bouladou,

Dans votre livre à la page 329, vous faites figurer la pièce 610/7 "inventaire des pièces à conviction"

Pourriez-nous également s'il vous plait nous faire une copie des pièces :

610/1
610/2
610/3
610/4
610/5
610/6

Remerciements

Lydie

Auteur :  Marc D. [06 nov. 2006, 21:38 ]
Sujet du message : 

Citation :
Gérard Bouladou,

Dans votre livre à la page 329, vous faites figurer la pièce 610/7 "inventaire des pièces à conviction"

Pourriez-nous également s'il vous plait nous faire une copie des pièces :

610/1
610/2
610/3
610/4
610/5
610/6

Remerciements

Lydie
Le 610/5 a déjà été donné ici, Lydie : c'est le PV de découverte du couteau.

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