j'ai écrit ceci :
"Si en plus, à cela on ajoute que Christian Ranucci a dit le 5 aux gendarmes et le 6 aux policiers qu'il ne s'était jamais senti poursuivi, ça complique davantage les choses.
et vous avez répondu à côté de la plaque en détournant le vrai sujet :
"Dans les aveux qu'il fera à la juge (je crois) ou dans son récapitulatif (???), il dira exactement le contraire, à savoir: "Comme je pensais qu'on pourrait me poursuivre...."
Question: quand Ranucci dit-il vrai ?"

donc, vous vous trompez quand vous dites que Ranucci a dit le contraire. Point barre.

Dans son récapitulatif, Ranucci ne reconnaît que l'arrêt à la barrière. Pourquoi voudriez-vous le faire arrêter avant ?
Vous n'allez quand même pas me dire que vous ajoutez foi aux aveux, lorsque Ranucci dit:
"J'ai roulé quelques centaines de mètres, puis je ne suis arrêté au bord de la route."Pour vous, quelques centaines de m représentent combien de m ?
600 (l'aplomb du Lieu du crime) ou 1400 (la barrière) ?
Toujours la même question:
A quel moment Ranucci dit-il vrai?
Dans son récapitulatif ou pendant ses aveux ?

ce qui est troublant, c'est que dés le 5 juin vers 18h devant les gendarmes niçois qui veulent l'entendre uniquement sur l'accident et le délit de fuite, il déclare qu'il ne se souvient pas avoir été poursuivi par un témoin. Accident et fuite qu'il ne nie pas. Pourquoi mentir sur la présence de témoins puisqu'il reconnait ses torts ? c'est cela que je ne comprends pas.
Selon moi, ça pose problème et laisse penser qu'il s'est peut-être passé quelque chose avant l'arrêt devant la champignonnière. Un premier arrêt de Ranucci sur la portion de route du crime et un évanouissement ?
Ou bien, plus grave, les Aubert ont vu une autre voiture, peut-être la simca grise qu'ils ont pu prendre pour la 204 peugeot dont parle M Martinez dans sa déclaration le 3 à Gréasque ?

Moraucon a écrit, En effet, quand on regarde les films (de qui je ne sais plus),on en compte que deux.
Ce qui reste troublant c'est que les Aubert ont vraisemblablement conclu qu'ils ont suivi la voiture fuyante à deux ou trois virages, car ils l'ont vu arrêtée après 2-3 virages, mais qu'ils ne se rendent pas compte (ni les enquêteurs par ailleurs),que s'ils ont dit vraie Ranucci était bel et bien arrêté au moment, qu'ils ont commencé la poursuite .
Paul- Henri a écrit, Et bien, il a déjà avoué sa culpabilité du délit de fuite et jamais rétracté. Je dirais même que ça coule de source (une vraie cette fois), il ne s'est pas enfui, sans se rendre compte, qu'on puisse le poursuivre.
À défaut que Mor m’appelle Dodo, je dirai que Ranucci n'a pas menti à ce propos. Il pensait qu'il s'en était tiré.

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

et c'est donc là quel les Aubert l'auraient rattrapé et vu s'enfuir ?

Ah, bon. J'ai détourné le sujet ? Je n'ai pas répondu à votre interrogation. Et de plus, vous dites que je me trompe ?
Alors, excusez-moi, mais vous m'obligez à vous faire une petite leçon de français.
Ranucci dit d'abord:
"Comme je ne me sentais pas poursuivi...."
Cela veut bien dire que Ranucci ne pense pas qu'on pouvait le poursuivre, non ?
Puis il corrige chez la juge:
"Comme je pensais qu'on pourrait me poursuivre....."
Cela veut bien dire qu'il pense qu'on peut le poursuivre, non ?
Et vous osez dire que ce n'est pas le contraire ?
Je vous concède qu'en français pur, il y a une infime différence. Ce n'est pas le contraire au sens propre, comme noir et blanc.
Mais les deux phrases de Ranucci se contredisent
Pourquoi me contestez-vous sur ce point où personne ne peut vous donner raison ?

'tain Popol. Vous êtes encore plus talibanesque que la barbe du père Noël. Vous fatiguez gravement le peu de courtoisie qui me reste. Je sais bien que là est le but final que vous poursuivez en tentant de dé-diaboliser ( je cède moi aussi à la mode, excusez-moi ) la profonde connerie que nous avons hérité de nos amies les bêtes, mais j'y vais, tête baissée, à ramasser une exclusion. Votre propagande idiote et irraisonnée fait chier, Popol ! Changez de disque, faites honneur à votre ancienne profession, pensez un peu, juste un peu ou alors, arrêtez de respirer pendant un quart d'heure.

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

Oui, c'est ce que je pense.

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M'enfin, Madame, je vous assure que je ne vous ai jamais affublé d'un pareil surnom. Je n'oserai jamais !

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arrêtez de chipoter .

si vous dites vrai, c'est juste effrayant quand on connait le témoignage accusateur des Aubert le 6 juin qui enverraient donc sciemment à la guillotine un innocent.
Ils n'ont rien dit le 24 juin, ils ont laissé faire. C'est juste terrible.

On ne peut pas dire ça des Aubert car ils furent convaincus que ce qu'ils avaient vu avait nécessairement un rapport avec le crime.
Les mensonges à répétition, produits en toute conscience des années plus tard, n'entrent plus dans le même contexte.

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je pense plutôt que ce sont les policiers qui les ont convaincus que Ranucci était obligatoirement le meurtrier.

Il est remarquable que tous les scénarios innocentistes font appel à un évanouissement suivi d'une amnésie.
C'est une évidence que si Ranucci demeure éveillé, on ne peut plus faire appel à cet homme providentiel qu'est l'homme au POR.
Mais comment peut-on tomber évanoui après un banal accident routier dans lequel le choc est si faible qu'aucune personne n'a été blessée et que les dégâts matériels sont minimes ?
C'est simple, il suffit de passer une nuit passée à boire.
Beuverie +fatigue =évanouissement puis amnésie.
Mais attention, évanouissement et/ou amnésie ne sont recevables que dans trois lieux qui posent problème: la cité Ste-Agnès, l'aplomb du Lieu du crime et la champi. Nous voilà maintenant dans le scénario de la substitution de voiture évoquée tout d'abord par Ranucci dans son récapitulatif puis reprise par certains innocentistes qui n'ont donc pas fait effort d'originalité.
Sacrés Aubert, ils nous auront tout fait. Les mensonges ne leur ont pas suffi. Même pas fichus de reconnaître une voiture !

On vous met le nez sur vos erreurs et vous persistez à contester une évidence.