Citation :
Oui, mais j'ai cru comprendre que vous admettiez finalement la position de l'arrét à quelques dizaines de mètres de l'aplomb.
C’est deux choses différentes.
Il y a l’endroit où je pense fortement que Ranucci s’est arrêté. Je le situe entre le virage en épingle et le chemin de la champignonnière (barrière). Je le situe d’autant plus là, depuis que je sais qu'en partant de l’endroit où le corps a été retrouvé et en allant vers la champignonnière, Ranucci est passé devant non pas un mais deux chemins.

En remontant dans sa voiture, Ranucci n’a qu’une préoccupation, c’est de disparaître le plus tôt possible avec sa voiture. Ranucci, alors qu’il a « le feu aux fesses », serait passé devant ces deux chemins, libre d’accès, pour finalement s’engager dans un chemin fermé par une barrière. Ca n’a pas de sens.
Maintenant, lorsque j’évoque une position de l’arrêt à quelques dizaines de mètres de l’aplomb, je ne fais qu’un constat à partir d’une photo prise le jour de la reconstitution. Ce n’est pas la position où Ranucci s’est réellement arrêté. C’est la position que les Aubert ont bien voulu consentir le jour de la reconstitution.
Et cette position, elle ne correspond pas, de quelques dizaines de mètres, avec l’aplomb.
Or au procès, aux jurés, il a été dit (Réquisitoire Définitif): « Tout d’abord, le lieu de la découverte du cadavre de le fillette ne se trouvait qu’à 700 mètres seulement du carrefour, où l’accident s’était produit et
coïncidait parfaitement avec l’endroit où les époux Aubert avaient vu s’enfoncer l’individu et l’enfant ans les fourrés. »
C’est le Juge Michel qui a écrit le Réquisitoire Définitif et lui il n’a pas assisté à la reconstitution, mais incontestablement, l’information donnée aux jurés était fausse. Si ça,c’est pas un élément nouveau………………….. ;
De plus, l’empreinte de sabot, qui elle
coïncide parfaitement avec l’aplomb, montre que les Aubert n’ont pas pu voir la fillette. C’est aussi simple que ça.