Citation :
Extrait PV 610/1
M. Aubert avait arrêté son véhicule à proximité de la Peugeot 304 grise, immatriculée 1369 SG 06 et interpellé sans le voir, le conducteur dissimulé dans les fourrés, lui indiquant que l’accident n’avait pas de conséquences graves, qu’il s’agissait d’une affaire banale, et lui demandait de revenir sur la chaussée.
N’ayant obtenu aucune réponse, entendu aucun bruit et constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot, il repartait en direction du carrefour et indiquait au conducteur accidenté le numéro d’immatriculation du véhicule Peugeot.
Je vais vous dire une chose
Par souci de cohérence, comme j'estime que les policiers ont influencé les Aubert qui en ont rajouté dans leur déclaration du 6, il en va de même pour leur déclaration du 5 à la gendarmerie.
Je trouve d'ailleurs étonnant que l'on ne retrouve pas cet élément que vous rappelez "N’ayant obtenu aucune réponse, entendu aucun bruit et
constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot," dans leur déclaration à l'Evêché.
C'était quand même un élément important qui aurait donné un peu de contenance à leur déclaration du 6 juin plutôt avare en détails. Aucune description du type qui s'enfuit dans les broussailles (contrairement à la déclaration faite à la gendarmerie), tout ce qu'ils ont retenu de l'enfant c'est le short blanc.
POur des gens qui ont tout vu, c'est vraiment léger.
Non, pour moi, rien n'assure que les Aubert ont bien regardé à l'intérieur de la 304 ce 3 juin 74.
IL est étonnant que ce soit 30 ans après les faits, qu'il donne des détails de ce qu'il y avait à l'intérieur de la 304. C'était à l'époque qu'il fallait le faire.