Citation :
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En effet, page 18 :
Faisant référence à l'exécution de Monsieur Christian Ranucci, il est écrit, je cite :
"Avait-on le 26 juillet 1976, "commis l'acte le plus horrible qu'une société démocratique peut engendrer : l'assassinat légal, réfléchi, décidé d'un innocent", comme l'écrivait Paul Lefèvre ......"
Il convient de lire "Avait-on le 28 juillet 1976, ...." bien entendu.
M. Bouladou nous donne par ailleurs des règles élémentaires de lecture de PV en page 128-129 de son livre.
Si M. Bouladou a l’occasion de lire le PV d’exécution de Monsieur Christian Ranucci, et en suivant les recommandations dont il nous a fait part sur la manière de déchiffrer ce type de document, il parviendra sans aucun doute à bien repérer la date exacte de cette exécution.
Dans mon premier livre, dans ce passage, je cite la date du 28 juillet; c'est facile à vérifier; est-ce que Didi pense un instant que j'ai repris mon texte pour remplacer la date du 28 par celle du 26? Et bien non! Mon livre fourmilLe d'erreurs qui ne se trouvaient pas dans le premier et dont je ne suis pas l'auteur et je n'ai pour l'instant pas signé de bon à tirer.... Pour comprendre ce qui s'est passé il faut connaître le monde de l'édition et les difficultés incroyables qu'il y'a à faire publier le texte que l'on a corrigé; les corrections seront faites dans la prochaine édition.
Bonjour Gérard, je précise que je suis là en tant que spectateur.
Concernant les auteurs dont on fait référence :
- Gilles Perrault d'abord, qui a été le premier (et c'est un mérite qu'il faut lui remettre) à relever le manque de sérieux de l'enquête et de l'instruction. Même si de nombreuses erreurs émaille son livre, il a quand même grandement contribué à médiatisé cette affaire et ses carences institutionnelles.
- vous même Gérard Bouladou, qui amenez au débat l'oeil d'un professionnel, et ce n'est pas négligeable. De même, vous avez vu les témoins de l'époque. Je suis convaincu que vous avez enquêté le plus sincèrement du monde, même si parfois, vous semblez très occupé à "détruire" la thèse de M. Perrault. Quelques omissions également, comme l'empreinte de sabot.
- Me Jean-François LeForsonney, que je n'ai pas lu. J'ai néanmoins toujours trouvé cet homme assez sincère dans ses déclarations. De même, j'ai apprécié entendre de lui qu'il ne savait pas si son client était coupable ou innocent, parce que des circonstances n'avaient pas été fouillées. Il ne semble pas croire la thèse de l'accusation, et j'ai tendance à m'y plier également.
Je me fous de savoir au fond si Ranucci était le meurtrier ou pas, puisqu'il est mort. Personnellement, l'un ou l'autre ne changera pas ma vie. Mais l'institution judiciaire doit rendre des comptes sur cette affaire ; pour les victime, les familles, les témoins, et la population qu'elle dit représenter. C'est une question de crédibilité.
Gérard, votre travail est respectable et remarquable. Mais permettez-nous parfois d'avoir une autre interprétation que vous.
