Citation :
- qu'il s'agit d'un concours regrettable de circonstances qui aurait pu se régler par un simple coup de fil ...
- que CR, le lendemain, envoie une lettre désespérée à la juge pour s'émouvoir de ce qu'elle ait été jusqu'à refuser de nous téléphoner (cf. scène dans le film de Drach), et que cette lettre ne sera bien entendu jamais honorée d'une réponse, un juge ne correspondant pas avec un inculpé ...
Au total, pourquoi Jean-François Le Forsonney reste elliptique sur ces différents points ?
Ne veut pas en parler (en particulier partie de la reconstitution aux abords de la galerie) ?
Cela me paraît impossible qu'il n'ait pas réussi à obtenir de CR des informations au sujet, au moins, de ce qu'il a fait lors de son réveil dans la galerie jusqu'à son arrestation le 5, et éventuellement des souvenirs pour le 2 au soir / 3 midi ? CR ayant véritablement tout oublié (ou voulant absolument cacher la visite au père ??) et imaginant en désespoir de cause des détails dans son récapitulatif de mai 76 ?
De toute façon, de quelque manière dont on le prenne, il s'agit bien évidemment d'une énorme bourde professionnelle pour ne pas dire faute, d'une gravité qui ne se mesure pas. Mais cela, il ne peut pas le dire. Il y a des choses qu'il faut tout de même comprendre.
Si on est très très méchant, on va plus loin et on remarque que lorsque l'on parle du couteau, les avocats ne sont jamais là. C'est une coïncidence qui pourrait poser des questions.
Maintenant, les choses pourraient ne plus se passer ainsi, à supposer que les justiciables s'y connaissent en droit, puisque devant la Cour Européenne, cette facétie du juge aurait bien évidemment été condamnée et la France aurait été condamnée pour ce manquement le plus élémentaire à l'article 6 de la CEDH. Mais à l'époque un citoyen ne pouvait pas la saisir directement si je me souviens bien. Article 6 disant notamment : toute personne accusée a le droit d'être assisté d'un avocat.
C'est ce article que la juge Di Marino viole et piétine sans vergogne.
Quand on sait qu'après elle a fait carrière à la cour de cassation pour rappeler le respect de la loi aux autres juridictions. On ne peut que sourire.