Mor
Citation :
On parle du 3 et du 4. Non, les gendarmes n'avaient pas d'indices suffisant à déclencher une battue systématique. Vous vous laissez abuser par le fait que plus tard, le 5 au soir, toutes ces premières informations seront mises en relation avec l'enlèvement et le crime dorénavant connu.
Certainement pas une battue, quoique? Le 4 ils le pouvaient si les Aubert avaient joint Rocquevaire mais il était logique qu'ils explorent cette piste qu'ils en rendent compte aux personnes saisies de l'affaire de l'enlèvement. Même sans un appel fantôme des Aubert, avec la plainte de Martinez et le récit de Guazzone ils devaient vérifier. En plus ils avaient à traiter l'affaire du délit de fuite qui traînait sur le comptoir …..
La relation avec l'enlèvement est faite depuis le midi, lors du déclenchement des recherches
Citation :
Or, et vous pouvez le tourner et retourner dans les sens, il a fallu un décalque pour que Ranucci s'implique dans l'enlèvement et la relation entre l'accident et le meurtre reste toujours à prouver.
Nous parlons du 4 et du 5 au matin..... Je suis surpris que cette relation ait paru évidente à tout le monde dès le 5 au soir, nous la retrouvons dans les journaux du 6 sans conditionnel....
Citation :
Par contre et puisque c'est ce dont vous l'accusez, quelle preuve avez-vous d'une double voire triple forfaiture hypothétiquement commise par Gras ?
Gras n'est coupable d'aucune négligence, il apprend tout cela à 12h15, il couvre c'est tout. Forfaitures n'exagérons rien, juste quelques petits arrangements...., qui ne changent rien à la culpabilité ou l'innocence du suspect. Voyez comment cet épisode a été escamoté, Di Marino n'a pas cherché à éclaircir ce point qui a pollué son dossier.
Citation :
Si on a un télégramme provenant de la police informant que des policiers sont envoyés s'assurer de la personne de Aubert le 5, comment pouvez-vous affirmer que les Aubert ne furent pas en contact avec la police ce même jour ?
Ce télégramme est écrit à chaud et visiblement les policiers n'ont pas beaucoup d'informations si ce n'est celle d'un homme fuyant avec une fillette. A partir du moment où le corps est retrouvé, que la voiture n'est pas déclarée volée il n'est pas très urgent d'entendre ces témoins. Le commissaire apprend en plus qu'un ordre est parti à la gendarmerie de Nice pour appréhender le conducteur coupable du délit de fuite et soupçonné du meurtre de la petite, il a mieux à faire que de se rendre à Toulon. Il doit s'organiser pour prendre livraison du colis et il a certainement des explications à demander aux gendarmes.
Rose
Citation :
je pense qu'il est bien possible que Aubert a appelé Roquevaire.
Vous voulez dire que deux brigades auraient été défaillantes ? Une c'est déjà beaucoup et pour tout dire incompréhensible alors vous pensez bien deux !
Je ne sais pas comment c'est aux Pays-Bas mais ici en France en temps normal un gendarme rend compte à son supérieur. Il est impensable que dans une affaire si sensible deux chaînes de commandement aient été rompues.
Citation :
Bien sûr Aubert a parlé de l'enfant, c'est logique, mais il n'a pas dit qu'il a vu l'enfant. Guazzone n'a certainement pas dit qu'il a vu l'enfant. Je pense que Aubert a également appelé Martinez pour partager ses soupçons et lui demander ce qu'il a vu. Martinez commence à hésiter et appelle le lendemain matin.
Et aucun des deux (trois, quatre avec les compagnes) n'a appelé directement l’Évêché........
Citation :
Ça faisait trois:il a donc fallu faire tout pour connaître le continu de ce forme/paquet/corps.
Ouf ! Il était temps ! Vous n'auriez pas abuser du duo De Funès/Galabru ?
Non c'est bien Martinez qui a appelé...., nous connaissons le canal. La brigade de Gréasque bien trop occupée et bien trop pressée n'a pas eu le loisir d'avoir Aubert directement, tant pis les militaires s'en passeront....