Citation :
GIHEL : "Un des jurés dit que les assassins d'enfants doivent avoir une peine très très sévère, il dit tout de suite qu'il ne parle pas de la mort, mais il répète, très très sévère. C'est lamentable"
Mais bien sur GIHEL, je propose pour les assassins d'enfant, un séjour de six mois aux frais de l'état au RITZ pour se remettre de leur dure garde à vue et ensuite leur offrir un tour du monde avec escales de quinze jours dans chaque grande ville, avec les meilleurs hôtels.
Et puis des peines de prison trés dures pour les parents de victimes qui oseraient protester contre ces mesures destinées à ramener dans le monde des humains de pauvres êtres qui n'ont eu, finalement, qu'un petit moment d'égarement.
Non mais alors....
Je crois que vous ne comprenez pas ce que je veux dire, alors je vais le dire autrement : Quand on décide de tuer quelqu'un, de sang-froid de surcroit, avec la prétendue "justice" pour alibi et un bourreau pour ne pas se salir les mains, et la loi pour protection (la justice dans une atmosphère de lynchage quand le commissaire de police vient traiter l'accusé de monstre en pleine audience, je ne vois pas très bien à quoi cela ressemble), ben au moins, on a le courage de son acte, on ne se réfugie pas derrière des circonvolutions syntaxiques savantes du style "très très sévères".
Il est vrai que je ne suis pas sur la même longueur d'onde que vous, je ne vais pas pratiquer la surenchère dans l'autre sens, quand la prison des Baumettes est qualifiée d'"endroit répugnant" par le commissaire européen charger de faire un tour là-bas, je vais vous dire ceci : si on s'était occupé un peu mieux de Guy Georges pendant les dix ans qu'il a passé en taule, ben on aurait évité sept morts bien inutiles. Donc, si ce n'est un palace, au moins un lieu qui serve à quelque chose.
Donc le problème n'est pas seulement celui d'un châtiment, parce que, vous pouvez dire ce que vous voulez, cela ne rend pas la vie aux victimes que les criminels souffrent et on devrait plutôt réfléchir à la manière dont on les aide, et je dis bien on les aide, à faire en sorte qu'ils réparent. Ce sera symbolique, mais au moins, il se passera quelque chose.
Mais au fait, le commissaire Alessandra, pour le faux en écriture publique sur le PV de saisie du pantalon, il a été puni de quoi ? Ah bon de rien.
Tant mieux, ce n'est pas le châtiment qui nous interesse, c'est la vérité.