C'est écrit où que Madame Mathon a payé Mme Mattéi ? Quelle pièce vous avez à nous fournir pour justifier de cette information pour le moins diffamatoire ?

J'ai personnellement une pièce qui raconte que Madame Mathon proposait 2000 francs à Madame Suzanne pour faire un faux témoignage prétend elle naïvement, mais 1/ Madame Suzanne n'a rien vu dit elle, 2/ Madame Mattei a déclaré à Madame Suzanne qu'elle avait bien assisté à une tentative d'enlèvement au moment des faits, ce qui corrobore leur véracité.

Nulle part je ne vois écrit que Madame Mattéi aurait reçu de l'argent de Madame Mathon pour faire un faux témoignage.

Je n'arrivais pas à me faire une opinion sur le témoignage de Jean Rambla, je me disais qu'il était trop jeune pour se rappeler du meutrier, trop jeune pour donner des détails sur sa tenue vestimentaire, couleur de cheveux etc.... En lisant le livre de G.Bouladou j'approuvais son idée laquelle etait qu'il aurait fallu habillé pareil Christian Ranucci pour que Jean le reconnaisse ET POURTANT :
Il y à 3 jours je croise à Paris avec ma fille (elle a 6.5 ans) un ancien collègue qu'elle ne connaissait pas et donc jamais vue. J'échange avec ce collègue un bonjour rapide en disant on s'appelle.
Hier ma puce me dit " maman j'ai vu le monsieur de l'autrefois mais sur le moment il ne m'a pas reconnu" je demande confirmation à ma mère qui était avec elle hier, et elle me dit qu'en effet hier en se promenant elles ont rencontré cette personne et que ma puce lui à dit bonjour, et après un temps d'hésitation mon ancien collègue l'a reconnu et c'est donc présenté à ma mère. J'ai donc intérrogé ma fille pour voir de quoi elle se rappellait et là à mon grand étonnement le détail des habits qu'il portait il y a 3 jours était resté flou pour elle mais une chose est sûr c'est qu'elle l'a bien reconnu dans d'autres lieux et habillés différemment en me rajoutant à la fin "le monsieur cette fois avait ses lunettes" sous entendu qu'il ne les avaient à notre première rencontre et je vous le confirme.
En conclusion je pense que Jean Rambla avait toute les capacités nécessaires pour reconnaître la personne qui a enlevé soeur, qu'il soit habillé pareil ou pas, et de là à dire je cite G.BOULADOU" je reste persuadé que s'il avait été présenté avec la même tenue, l'enfant aurait au moins reconnu les vêtements" et bien ce que peut penser nous adulte ce n'est pas ce que peut voir un enfant de 6 ans.

Et bien voyez-vous, il m'est arrivée une histoire de ce type, que j'ai déjà raconté tantôt et où l'enfant (le lendemain) ne m'a pas reconnu.

J'avais passé la soirée avec elle et ses parents.
Donc, tous les enfants sont différents.

Sans vouloir vous contrarier

Oui c'est vrai Laurence ils sont tous différents, alors justement pourquoi ne pas le croire lorsqu'il ne reconnait pas Christian?

Parcequ'il y a des tas de paramètres à tenir compte.

Combien de secondes croyez-vous qu'il se soit écoulé lors de leur conversation. Pas 60.

Faites l'essai.

Le but était de retrouver ce pauvre chien.

Jean, je pense se fichait de l'homme, tout ce qui lui importait est cité ci-dessus.

L'enfant a retenu: le chien, la voix et les couleurs.

Et dernière chose importante, même si l'histoire fut dramatique par la suite, Jean n'en savait rien, et il a eu un comportement disont banal en ne faisant attention qu'à ce qui lui importait.

Et ce qu'il n'a pas retenu sur le moment, il ne peut pas s'en souvenir pas la suite.

D'autant qu'il faut bien reconnaitre que la terrible pression exercee sur ce gosse n'a pas du l'aider.
Se retrouver seul temoin visuel dans l'enlevement de sa propre soeur et tenter de reconnaitre qqun dans un commissariat en pleine effervescence quand on a 6 ans et demi...

Ma niece de 4 ans chante tres bien petit papa noel a l'ecole mais devant la famille elle rougit et reste muette.

On ne prend pas au sérieux sa phrase pourtant si importance: "le monsieur n'était pas habillé pareil".

Tous les enfants sont différents, celui-ci, Jean, voulait voir le monsieur avec ses mêmes vêtements....

Il eut fallu les lui montrer parce que Jean le voulait.

On ne l'a pas écouté.

Je pense qu'il est très difficile d'interroger un enfant.

Et peut-être qu'à l'époque, on n'en était qu'aux balbutiements.

Ok ,mais dans ce cas il précise aussi lors de sa déposition qu'il serait prêt à le reconnaître

Cette phrase sort du proçès verbal ou du film?

Du procés verbal il me semble, je recherche pour vous le confirmer

Je te confirme Laurence c'est le procès verbal "C'est la première fois que je voyais ce monsieur. Je pense que je pourrai reconnaitre ce monsieur"

Je pense au contraire qu'on l'a si bien écouté qu'on l'a écarté de l'affaire.
J'en reviens à la rédaction des PV... qui peuvent modifier la perception du lecteur.

1) Si Jean Rambla a dit "non,le Monsieur n'est pas là - il n'était pas habillé pareil", le PV est fidèle

2) S'il y eu dialogue
JR / - non le Monsieur n'est pas là.
Enqu/ - il n'était pas habillé comme cela ?
JR/ - non, il n'était pas habillé pareil...

vous comprenez bien que le résultat est différent...

Je reprends un autre exemple avec le fameux PV Spinelli :

1) dans le corps de PV on fait dire à Spinelli qu'il a pu se tromper entre une S1100 et une 304
2) en relisant, Spinelli bute sur cette phrase et demande qu'on rectifie
3) on écrit donc dessous du PV que, étant carrosssier, il connait toutes les les marques de voitures.
4) ... et on rajoute que néammoins on peut quand même se tromper...

C'est le jeu du chat et de la souris...

Même si ton idée est bonne, Web, je reste sur la mienne.

S'il ne l'a pas reconnu, il y a bien une raison et beaucoup trop de paramètres.

Moi, c'est le 6 ans qui me pose problème.

A 36 ans il en a posé d'autres... Au terme de quelle vie ?

Je reste néanmoins persuadée que Jean n'a pas fait attention au visage de l'homme:

"L'homme était jeune": c'est à dire pas un vieux monsieur.

"Il avait les cheveux noirs": là encore, il flashe sur la couleur.

Je pense que Jean a "photographié" l'homme dans son aspect général.

Et que lorsqu'il fut présenté au tapissage, le fait que personne ne portait les mêmes vêtements que l'homme de ce 3 juin, peut avoir suffi à le déstabiliser, comme peut le confirmer sa phrase: "il était pas habillé pareil".