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Exact, c'est pour le procès Patrick Henry que Badinter a récusé un membre de la ligue des droits de l'homme qui était contr ela peine de mort, sans le savoir.
Au procès de Christian aussi alors !
p. 257 du P-O rouge édition de poche : "La défense comme l'accusation, a le droit de récuser quatre jurés dont le nom est sorti de l'urne. C'est un exercice difficile que de déduire de la profession d'un juré, de son âge, de son apparence physique, s'il penchera vers la répression ou vers l'indulgence.
On songe à Maître Badinter qui, dans un an, et précisément au procès de Patrick Henry, recevra lors d'une suspension d'audience cette confidence navrée du président départemental de la Ligue des droits de l'homme: "Hélas, vous avez récusé une femme : c'est l'une de nos meilleures militantes, adversaire résolue de la peine de mort..." Comment savoir ?(...)
Les avocats de Christian ranucci récusèrent une femme, un officier, un militaire en retraite et un agriculteur." etc.
Lors d'un procès d'assises, les jurys sont tirés au sort: un certain nombre de renseignements sommaires sont communiqués au ministère public et à la défense: identité, âge, domicile, profession.
Pour le cas de la jurée récusée par Badinter au procès de Patrick Henry, il s'agissait d'une institutrice, etaux yeux de l'avocat, c'était un préjugé défavorable, car le petit Philippe Bertrand avait été enlevé quand il sortait de l'école. Il ne pouvait connaître ses engagements militants à la LDH.