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Etant donné la violence du choc au moment de l'accident, l'hypothèse d'une commotion cérébrale ne peut pas être écartée, loin de là.
Elle est tout à fait plausible pour expliquer les troubles de la mémoire et la confusion mentale que l'on peut trouver chez Ranucci.
Impossible alors de raisonner en termes logiques.
Je t'accorde que le choc aurait très bien pu provoquer des troubles de mémoire. Mais alors, il sont vraiment sélectifs : il se souvient du stop, du mur d'en face, du tête-à-queue. Il se souvient du (ou des) verres qu'il a bus le matin à Marseille avant de prendre la route. Mais pas de la petite qui était ou n'était pas dans la voiture.
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D'un autre côté, l'explication est peut-être très simple.
Si les aveux sont extorqués, Ranucci "se souvient" de ce qui s'est réellement passé (accident, fuite) et dit "ne pas se souvenir" des choses qu'ils n'a pas commises (il le sait au moins inconsciemment, même s'il est victime de troubles) mais qu'il avoue pour qu'on lui foute la paix.
Rien d'incompréhensible là dedans.
Oui, bien sûr, j'y ai pensé aussi. D'autant qu'il ne serait pas le premier innocent à avoir avoué par épuisement. C'est même un classique du genre. Mais alors, comme je le disais dans un post précédent, comment se fait-il qu'une fois revenu à lui, il n'ai pas dit au juge, ou tout au moins à ses avocats : "J'ai avoué pour qu'on me foute la paix, et aussi parce que j'avais fini par me dire que "dans ce trou noir, il pouvait bien y avoir la place d'un meurtre" (Gilles Perrault), mais maintenant que j'ai réfléchi, je sais que je ne peux pas avoir commis de meurtre car je suis sûr de n'avoir enlevé personne. Je me souviens très bien qu'avant l'accident il n'y avait personne dans la voiture".