Citation :
Que te dire, Henri ... Je t'ai dis ce que je pensais et je maintiens que tu te trompes. Tu confonds divergence d'opinion et malhonnêteté.
J'ignore qui, de Yann ou de toi, a raison sur tel et tel point. Il faudrait connaître la vérité sur cette affaire pour le savoir. Mais je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas contrer quelqu'un sur son opinion sans l'accuser sur le plan personnel (surtout quand on ne le connait pas).
Quand je te dis que je ne vois pas les choses de la même manière que toi, et ça m'est arrivé souvent, il ne me viendrait pas à l'idée de t'accuser de quoi que ce soit. Je te dis que je ne suis pas d'accord et je te dis pourquoi (souvent sans être certaine d'avoir raison, d'ailleurs). C'est tout.
Mais si tu ne vois pas la différence, je ne peux rien dire de plus. Et je ne dirai définitivement plus rien sur ce sujet.
Je ne confonds rien du tout.
Je dirais plutôt que certaines personnes ici, dont tu fais partie, confondent objectivité et parité, affaires criminelles et salons littéraires, enquêtes judiciaires et critiques artistiques.
Que ces personnes le veuillent ou non, que ça leur plaise ou non, tout n'est pas sujet à libre opinion.
Il y a des questions où la part de subjectivité admissible est de 0 pourcent.
Si je dis que Marie-Dolorès a reçu 30 coups de couteau et non 15, au début c'est une erreur mais si j'insiste c'est de la malhonnêteté et en aucun cas ce n'est une divergence d'opinion.
En l'occurence, Yann affirme que si les Aubert n'avaient pas parlé d'enfant, il aurait été impossible de faire le rapprochement entre ce qu'ils ont vu et l'enlèvement.
C'est bien sûr totalement faux (mais indispensable à sa thèse) puisque , par exemple, sans avoir entendu parler (ni vu) de paquet volumineux ou d'enfant Guazzone a bien fait le rapprochement.
Alors, si Yann le dit une fois, il se trompe, ce n'est pas grave, ça peut arriver à n'importe qui.
S'il le dit une deuxième fois, bon, allez, c'est à nouveau "errare umanum est".
Mais la troisième fois, s'il insiste, c'est "perseverare diabolicum".
Donc, sur ce point précis dont il est question, il n'y a pas de discussion possible : pour faire le rapprochement entre l'accident, le délit de fuite, l'embourbement dans la galerie et l'enlèvement, il n'y a absolument pas besoin que les Aubert parlent d'enfant.
Les enquêteurs ont tout en main pour établir eux-mêmes la corrélation.
Par ailleurs, je ne comprends pas que tu dises que j'accuse Yann sur un plan personnel.
Chaque fois qu'il y a eu des échanges plutôt animés avec lui, j'ai toujours cité et réagi à des affirmations précises et ce n'est que par rapport à ces phrases-là que j'ai dit ce que j'en pensais.
Comme si une personne pouvait être toujours complètement honnête ou malhonnête, dans le vrai ou dans le faux, sympa ou antipathique, etc ...
Enfin, je remarque que quand Marc D me dit récemment (12 octobre) que je fais dans le
fallacieux à tout bout de champs (alors que, en l'occurence, c'est lui qui déforme les propos de Spinelli) ou encore quand les innocentistes se font mener la vie dure par les culpabilistes ou les agnostiques, les marques de soutien sont rares ...