On ne peut pas dire que « ça se bouscule au portillon », pour venir parler de ce livre.
Je l’ai commandé tardivement. Il m’est arrivé avec un certain délai, pour cause de transit par le Luxembourg. A savoir pourquoi et voilà, je l’ai lu.
Sur la question de savoir qui a écrit le livre, on trouve (p198) :
Citation :
Il est certain que j’aurais eu plus de facilités à m’exprimer ici en Espagnol, ma langue maternelle, mais mon accent est épouvantable. Aussi, j’ai pris, je l’avoue, un bon porte-plume.
C’est on ne peut plus clair.
Il est dit aussi (p182) :
Citation :
Heureusement, grâce à Internet et mon ami Henri Michel qui met en place le blog…………..
Je crois que là, on a le nom du porte-plume.
Si le contenu traduit bien la pensée de Pierre Rambla, on peut dire qu’il en veut à la terre entière. Il y en a pour tout le monde, y compris pour son premier avocat Me Collard qui est traité de complice de Perrault et contre qui il aurait déposé une plainte devant l’Ordre des avocats.
L’affaire proprement dite ne représente pas le quart du livre. Le reste concerne la vie de Mr Rambla, ses démêlés judiciaires pour les nombreuses plaintes qu’il a déposées et bien entendu une attaque en règle contre le sieur Perrault.
De grandes explications aussi pour que l’on comprenne bien pourquoi Jean Rambla est là où on sait.
Pour les révélations fracassantes, il faudra revenir.
En cherchant bien, j’ai quand même trouvé quelque chose que nous (je) ne connaissions pas.
Il y a
une preuve que Ranucci connaissait bien la cité Sainte Agnès.
S’appuyant sur l’un des nombreux courriers de Ranucci à sa mère, on nous explique (p174):
Citation :
Ranucci y envisage clairement………..ce que le meurtrier « a pu faire » à sa place. Une démonstration importante qui appelle quelques réflexions de bon sens.
Christian Ranucci :
« a : Ce maniaque rôde toujours dans les mêmes quartiers ».
« b : Il connaît parfaitement les cités et les raccourcis. Or il existe un raccourci menant de la rue d’Albe où fut enlevée Marie Dolores. Et ce passage, il l’a déjà emprunté.
Déclaration plus que surprenante, voire stupéfiante sinon gênante de la part d’un homme qui nie tout de sa participation à l’enlèvement, au meurtre et qui nie aussi connaître Marseille. Un aveu (qui lui a sûrement échappé) qui démontre, bien au contraire, sa parfaite connaissance des lieux de l’enlèvement…………….
[….]
Ce petit passage qu’empruntaient journellement les enfants de la cité pour leur jeux.
En voilà une manipulation qu’elle est belle……………il suffit de relire dans «
Jusqu’au 28 juillet 1976 » pour se rendre compte de la supercherie.